Glyphosate : l’inquiétante cécité des agences d’évaluation. Le 20 mars dernier, le classement par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) du glyphosate comme un cancérigène probable pour l’homme a officialisé ce que des organisations écologistes et des scientifiques clamaient depuis des années.
Si la reconnaissance de cette toxicité n’est donc pas vraiment une surprise, elle n’en reste pas moins alarmante : le glyphosate est la substance active de nombreux herbicides, en particulier le Roundup de Monsanto, répandus chaque année sur des millions d’hectares à travers le monde. Autorisée en Europe depuis 2002, cette substance est aujourd’hui largement retrouvée dans notre environnement et dans nos organismes. En France, le glyphosate est le produit le plus mesuré dans les cours d’eau contaminés par des produits phytosanitaires (soit près de 90 % des cours d’eau) selon une étude publiée en mars 2015 par le ministère de l’écologie.
Cette année justement, l’Union européenne doit se prononcer sur le maintien ou non de l’autorisation du glyphosate. Perturbateurs endocriniens. Glutamate. Préservons la biodiversité pour garder la santé ! En Louisiane, la subsistance d'espèces sauvages d'oiseaux a permis de limiter la propagation de la fièvre du Nil. © Tom.Ruethai, Shutterstock.com Préservons la biodiversité pour garder la santé !
- 2 Photos Barrière contre les épidémies, source de précieux médicaments et aide psychologique pour les malades ou même les bien portants : la biodiversité est la meilleure garante de notre santé, clament des médecins, vétérinaires et chercheurs dans un ouvrage paru vendredi dernier (Notre santé et la biodiversité, éditions Buchet/Chastel). « Aujourd'hui, on associe trop souvent la faune sauvage à des maladies comme le chikungunya, le paludisme ou la grippe aviaire. Pourtant, c'est en détruisant les écosystèmes, en perturbant le fonctionnement du vivant, en diminuant la biodiversité que nous mettons notre santé en danger », estiment les auteurs de cet ouvrage collectif initié par les associations Santé environnement France (Asef) et Humanité et biodiversité.
Pierre Rabhi : « Nous préparons un monde invivable à nos enfants. » Pierre Rabhi est un être rare.
Paysan, il est un des fondateurs de l’agroécologie qu’il a promue jusqu’au plan international. Philosophe, il s’interroge depuis de longues années sur notre condition et notre usage du monde à travers une écriture élégante et poétique qui dit l’essentiel avec simplicité. Deux documentaires tracent le portrait de cet humaniste de 75 ans dont la bienveillance n’émousse ni la fermeté ni la combativité à l’endroit d’une civilisation qui dévore ses enfants. En quoi l’agroécologie pourrait-elle contribuer à redresser les dérives et les manques de l’agriculture industrielle ? L’agroécologie est une approche qui prend en compte la dynamique de la vie elle-même. . « On associe souvent la problématique de la faim dans le monde à la démographie. Est-ce que le champ d’application de l’agroécologie a des limites ? Non, je l’ai utilisée sur ces terres en Ardèche qui étaient très rocailleuses et je les ai rendues fertiles. C’est un des plus grands regrets de ma vie.
Vidéo > Interview 4/5 : la pollution, quels risques pour la santé ? Bisphénol A, le retour - Santé. Le Bisphénol A est une substance chimique principalement utilisée dans la fabrication de plastiques alimentaires.
C'est en 1996 qu'un premier chercheur, Frederick vom Saal de l'université du Missouri, découvre que l'exposition au Bisphénol A (à petite dose et durant une courte période) a des effets néfastes sur l'appareil génital de souris mâles. Depuis, plusieurs milliers d'articles scientifiques ont montré le lien entre le Bisphénol A et un grand nombre de pathologies : diabète, obésité, problèmes de fertilité, cancers, troubles du comportement et cardio-vasculaires, etc.
En mars 2011, l'Union européenne a donc décidé d'interdire le Bisphénol A dans la fabrication et la commercialisation des biberons, uniquement. La France à l'avant-garde Le 1er janvier 2015, la France a banni le Bisphénol A de tous les contenants alimentaires et des tickets de caisse. Dans le doute, l'Europe ne s'abstient pas Cette décision de l'UE va donc rentre la tâche plus ardue pour la France. Le four à micro-ondes un danger réel sur votre santé.
EmailShare 347EmailShare Utilisez-vous encore un four à micro-ondes ?
Au cours des deux dernières décennies, les fours à micro-ondes sont devenus une nécessité, c’est si facile à utiliser car il suffit de quelques minutes pour avoir un repas prêt sur la table. Copyright © cbb4104 Cependant, comme vous le savez déjà, un micro-ondes utilise essentiellement des radiations pour chauffer les molécules polarisées dans les aliments. Malheureusement, ces radiations de micro-ondes peuvent déformer la structure moléculaire des aliments. Saviez-vous que l’Union soviétique a interdit les micro-ondes en 1976 ?
Est ce que le four à micro-ondes est sain et sécuritaire ? Voici quelques études qui indiquent pourquoi cela peut ne pas être le cas. Pesticides : un poison.