Il est temps de recentrer l'objectif premier des réseaux sociaux. Si l’on se base sur les données de Statista, le nombre de personnes utilisant les réseaux sociaux s’élève à quasiment 2,3 milliards dans le monde.
Et la tendance sera à la hausse d’ici 2021 avec des projections estimées à 3 milliards. Donc on n’en n’est plus à la question de savoir si il y a un potentiel d’audience dans la création un compte social. Mais de savoir comment sortir du lot et surtout pourquoi ma marque est présente… Oubliez le trafic et les conversions directes Avec l’évolution explosive des utilisateurs sur les réseaux sociaux et les discours tenus par les plateformes sociales elles-mêmes (elles font leur job), certaines marques se sont emballées quant aux objectifs marketing et commerciaux qu’elles pourraient atteindre avec les réseaux sociaux… Si vous souhaitez générer du trafic, c’est possible, mais quasiment aussi onéreux que du display classique.
Autre objectif à prendre avec des pincettes, les conversions. L’engagement (et la portée) Signbot : un bot Facebook pour se créer facilement une signature pour sa boîte mail. Facebook : Stop ou Encore ? Cette question, nous nous la sommes posée la semaine dernière à Pau dans le cadre d’une « Battle » que j’ai eu le plaisir d’animer aux #ET14, en compagnie de Nicolas De Dianous (fondateur de l’agence We Like Travel) et Sébastien Repéto (fondateur de l’agence My Destination).
Depuis le scandale Cambridge Analytica, la prise de conscience des limites et dangers du réseau social #1 est réelle et sérieuse, y compris du côté de son propre fondateur Marc Zuckerberg, Zuck pour les intimes… Je vous propose de revenir sur les points clés de cette Battle puis d’en tirer des enseignements quant à la place à donner à Facebook dans les stratégies digitales. Vous n’avez pas assisté à la Battle ? Si vous avez 1h devant vous, le mieux est de commencer par visionner le replay sur Youtube. Dans le cas contraire, voici l’essentiel de ce qu’il fallait retenir de cette Battle : Facebook a changé ! Comment Facebook tente de séduire l'industrie du tourisme en France - Challenges.fr. Derrière vos photos de vacances les doigts de pied en éventail, un juteux business se dessine.
Dans une étude menée par Facebook sur ses utilisateurs français, le géant américain montre l'influence que peuvent avoir vos proches sur vos choix de destination touristique. Les enjeux sont énormes et le premier réseau social au monde voudrait bien récupérer une part du gâteau publicitaire. D'après cette enquête*, réalisée avec l'institut Sparkler et destinée à l'origine aux annonceurs, près des deux tiers des Français interrogés (67%) par le géant du web déclarent que les vacances de leurs amis et de leur famille sont une source d'inspiration. D'ailleurs, près d'un utilisateur sur deux (47%) admet que, sans Facebook, il ne saurait même pas où sont partis ses proches pendant leur période de villégiature. Les photos au cœur du partage Les photos de vacances sont au cœur de l'expérience utilisateur.
Enfin, Facebook sert évidemment à partager son ressenti sur place. On avait dit snack content, pas junk content – Sébastien Repéto. Dans un monde idéal, une profession devrait être comme un bon vin et se bonifier au fil du temps.
Si le community management s’est clairement professionnalisé ces dernières années, certaines pratiques laissent un goût de vinaigre en fond de bouche. Malheureusement, les newsfeeds Facebook de ces dernières semaines font vraiment peine à voir. Facebook s'attaque aux pages qui suscitent un engagement artificiel (vote, réaction, partage, commentaire, tag d'un ami...) Mauvaise nouvelle pour les pages qui polluent le fil d’actualité.
Facebook annonce que les pages qui quémandent l’engagement des utilisateurs, à travers des mécanismes de vote notamment, seront pénalisées dans le prochaines semaines. Engagement bait : les pratiques pénalisées par Facebook Le réseau social vise particulièrement 5 types d’engagement jugé factice : Vote baiting : « Votez pour votre résolution de l’année 2018 ! »React baiting : « Like pour la pilule bleue, Love pour la pilule rouge »Share baiting : « Partage avec tes amis pour participer au concours ! Autant vous dire que le nombre de pages impactées sera grand. Le reach des pages Facebook fortement pénalisé Pour repérer ces pages aux pratiques abusives, le réseau social a sélectionné des centaines de posts qui incitent trop, au goût de Facebook, les utilisateurs à réagir, commenter ou partager la publication. Tout serait donc la faute de Facebook ? – Sébastien Repéto. Qu’il est aisé de pointer du doigt un géant américain pour ses erreurs et de ne surtout pas se remettre en question.
Je vous épargnerai la référence biblique de la paille et de la poutre, mais j’ai comme l’impression qu’une fois de plus l’être humain est incapable de se poser les bonnes questions lorsqu’il commet des erreurs. Soyons clairs : si Facebook peut aujourd’hui revendre à des annonceurs un ciblage ultra fin, ce n’est pas uniquement la faute de Mark Zuckerberg. Nous autres utilisateurs avons notre part de responsabilité.