Linéaire A et B. Les Hiéroglyphes minoens Disque de Phaistos.
Evans avait identifié trois types d’écriture sur différents objets exhumés du palais de Cnossos, tablettes en terre crue durcies par un incendie, sceaux, vases en terre cuite ou en pierre, bijoux... Il appela ces trois écritures « hiéroglyphique », « linéaire A » et « linéaire B ». On utilise encore ces dénominations. L’écriture hiéroglyphique minoenne est composée de quatre-vingt dix signes et d’idéogrammes, c’est à dire d’images de concepts ou d’objets reconnaissables (têtes d’animaux, parties du corps humain, silhouettes humaines) mais dépourvus de toute valeur phonétique.
Comme pour les hiéroglyphes égyptiens, les hiéroglyphes minoens ont dû évoluer progressivement vers une signification phonétique. Le Linéaire A A la fin de la période protopalatiale, une écriture plus stylisée apparaît, appelée Linéaire A, qui comporte 70 signes et au moins 164 idéogrammes. Malia : tablette d’argile en linéaire A.
Linéaire A et linéaire B. Linéaire A. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le linéaire A est une écriture, encore non déchiffrée, qui fut utilisée dans la Crète ancienne. Cette écriture était composée de quatre-vingt-cinq signes et idéogrammes. On suppose qu'il transcrit le langage des Minoens. C'est Arthur Evans au début du XXe siècle qui découvrit en Crète les vestiges de cette écriture, ainsi que d'autres écritures anciennes. Il les nomma hiéroglyphique A, hiéroglyphique B, linéaire A et linéaire B, selon leur apparence et leur ancienneté. Le linéaire A remonte à l'époque minoenne, une période et une civilisation de la Crète antérieure aux invasions grecques, vers -2000 à -1450.
Il est généralement écrit de gauche à droite, bien que certaines inscriptions soient dans le sens opposé. Histoire[modifier | modifier le code] L'écriture appelée conventionnellement linéaire A apparaît en Crète à l'époque des premiers palais minoens, au Minoen Moyen II (entre 1900 et 1800, ou entre 1800 et 1700 av. Code ISO 15924 : Lina. Linéaire B. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cette page contient des caractères spéciaux ou non latins. Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation…), consultez la page d’aide Unicode. Le linéaire B était un syllabaire utilisé pour l'écriture du mycénien, une forme archaïque du grec ancien. Il se compose d'environ 87 signes. Les nombres sont décimaux, les poids et mesures sont d'inspiration babylonienne. Corpus[modifier | modifier le code] Déchiffrement[modifier | modifier le code] Cette écriture fut déchiffrée en 1952 par l'architecte anglais Michael Ventris[1]. Jusqu'alors, il était communément admis que le linéaire B transcrivait le minoen, langue supposée dont on ne connaissait rien, et non du grec. Les tablettes trouvées à Pylos et celles trouvées en Crète différaient par l'existence, dans ces dernières, de groupes de signes, mis en évidence par Alice Kober. Signes du linéaire B.
Le mystère de l'écriture du disque de Phaistos. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart "En 1978, alors que nous fouillions à Nérokourou, à deux pas de la baie de Souda -en Crète- , un jeune homme passablement excité vint nous trouver.
Il avait fait une retraite spirituelle dans les Montagnes blanches en compagnie des chèvres, des brebis et de l'édition photographique du disque de Phaistos (...). La vérité n'avait pas tardé à lui être révélée et, bien entendu, il avait déchiffré le disque (...). C'est le message de ce dernier qui le plongeait dans un tel abîme d'anxiété : n'y lisait-il pas un avertissement venu d'En-haut, annonçant l'imminence de la fin du monde ? " L'anecdote que rapporte l'archéologue et historien Louis Godart dans un de ses ouvrages (Aux pays des premières écritures, éditions Armand Colin) illustre autant le caractère singulier du disque de Phaistos que l'intérêt fébrile qu'il suscite depuis sa découverte, voilà près d'un siècle. Quelle langue est-elle transcrite par cette cabalistique écriture ?
Le Disque de Phaistos - Une énigme de l'histoire.