Prisonnières à perpétuité. Les esclaves oubliés de la Grande Île. Jamais à Madagascar, Bako Rasoarifetra n’en avait entendu parler.
Jamais, cette archéologue et muséologue de renom à Antananarivo, la capitale malgache, n’avait eu vent de la tragique aventure des esclaves oubliés sur l’île de Tromelin. Mais en 2009, dès qu’elle apprend qu’une équipe française a commencé des fouilles à Tromelin, situé à 450 kilomètres à l'est de la Grande Île, Bako Rasoarifetra veut être de la partie. Le 31 juillet 1761, l’Utile, navire négrier de la Compagnie des Indes, parti de Madagascar, fait naufrage sur les récifs coralliens d’un minuscule îlot sablonneux, sans arbres et végétation, perdu dans l’océan Indien. Après être parvenus à construire une embarcation de fortune avec les restes de l’épave, les cent vingt deux hommes d’équipage quittent l’île.
Ils laissent derrière eux une soixantaine d’esclaves avec la promesse qu’un bateau viendra bientôt les secourir. Libres et livrés à eux-mêmes Un symbole ultime de liberté. L'importance de la lutte. 1755 L'Acadie - La déportation. La Route de l'esclave. Fort Fleur d’Epée, 12-13 décembre 2014 Compte rendu de Pascal Gbikpi Du 13 au 14 décembre 2014, le colloque international « La Route de l’esclave : des itinéraires pour réconcilier histoire et mémoire » a été organisé par la Direction des Affaires Culturelles du Conseil Général de la Guadeloupe, en collaboration avec l’Unesco.
Durant ce colloque, tenu au Gosier (Fort Fleur d’Epée), une quarantaine d’historiens, chercheurs, enseignants, associations, spécialistes du patrimoine, gestionnaires de site, … venus d’Europe (France) et d’Amérique (Etats-Unis, Pérou, Brésil, Cuba, Haïti, St Kitts, Guadeloupe) ont réfléchi à la mise en place d’outils pour préserver les lieux de mémoire liés à la traite négrière.
Un bagne pour enfants. Sur mon cadavre. Dans une démarche insolite et plutôt osée, la photographe afro-américaine Nona Faustine a posé complètement nue dans certains lieux emblématiques de New York liés à l'histoire de l'esclavage.
Portraits. © Nona Faustine " Over My Dead Body " ("Sur mon cadavre"), portrait devant le New York City Hall (Hôtel de ville de New York, construit sur un site où l'on enterrait des esclaves). La série d’autoportraits de Nona Faustine s’intitule « White Shoes ». « Chaussures blanches », comme celles qu’elle porte sur les photos où sa nudité est publiquement exposée. Avec les chaussures, un autre accessoire apparaît souvent : les fers, les chaînes, par lesquels les esclaves étaient contraints. Lulu femme nue. Miroir. Voir son passé en un reflet Parfois, nous avons besoin de la photographie pour créer une interaction complexe entre réalité et illusion.
Bienvenue dans le monde de Tom Hussey ! Tôt ou tard nous risquons de nous retrouver face à un miroir. TU ES EMBÊTÉ MON FILS. Pays Cathare. Chants de labeur. LA SOURCE DES FEMMES - Le regard de la liberté. Les sables du temps. Autrefois riche et opulente, Kolmanskop est désormais une ville fantôme envahie par le sable et perdue au milieu du désert Namibien.
Mais son histoire reste aussi surprenante que brève. Fondée après la découverte de diamants par des colons allemands en 1908, Kolmanskop est victime d'une véritable "ruée vers le diamant" et devient très vite le centre névralgique de la région en raison de la richesse de son gisement. La légende veut que même de nuit, il suffisait de se baisser pour trouver des diamants dans le sable grâce à la lumière de la lune.
Kolmanskop connait ainsi une prospérité foudroyante qui attire aventuriers et autres prospecteurs à travers toute l'Afrique. Prospérité symbolisée par le fait que les habitants de Kolmanskop faisaient venir leur eau du Cap en Afrique du Sud à plus de 1000 kilomètres de là ou bien qu'ils importaient leur champagne de Reims. Kolmanskop sort de terre et apparaît aussi rapidement que tous ses nouveaux arrivants. TRAHISON. CHAQUE GÉNÉRATION. Ce que nous devons - La vie tend constamment à l'équilibre. Ti Céleste : Prière au Rhum - L'empreinte de l'alcool dans les lignées. Mariage. MA MÈRE. Eugene Bullard, premier pilote de chasse noir. Comme tous les enfants d’esclaves, lorsque Eugene J.
Bullard naît dans le Sud Est des États-Unis en 1895, il n’a pas d’identité. Enfin, si, il a le droit de porter le nom du « propriétaire » blanc de ses parents : Bullard. Si l’abolition de l’esclavagisme est officiellement signée depuis 1865, ce n’est pas pour autant que la communauté Noire est acceptée par la société américaine. Une fois libres, ses parents restent travailler au service des Bullard, ne sachant ni où aller, ni que faire d’autre.
Agressé sauvagement par un de ses responsables, le père d’Eugene se défend en le jetant dans un trou. PAPA. Noir de boue et d'obus - Difé Kako. SELMA. Au nom de...