Les fichiers de police et de gendarmerie suscitent de vives inquiétudes. Les fichiers de police et de gendarmerie n'ont pas fini de faire parler d'eux.
Très intrusifs, ils recensent l'identité de millions de personnes qui ont été, à un moment de leur vie, mises en cause dans une affaire. Nom et surnom, date et lieu de naissance, nationalité, adresse... Tout figure dans un fichier informatique que l'on appelle Stic pour la police, et Judex pour la gendarmerie. Ces outils sont indispensables. Les policiers et gendarmes en ont besoin pour mener leurs investigations, les magistrats pour rendre la justice en tenant compte des antécédents de chacun. Il arrive que des personnes soient encore fichées alors même qu'un juge les a acquittées ou relaxées des années plus tôt.
Et le problème ne s'arrête pas là. Pour remédier aux erreurs, un nouveau fichier regroupant les données du Stic et du Judex doit entrer en vigueur en 2014. Google : bientôt une pilule électronique à ingérer pour s'identifier ? Google et Motorola planchent actuellement sur un nouveau modèle de mot de passe et se tournent vers le tatouage électronique et même la pilule à avaler.
Depuis quelques temps déjà Google s'intéresse à la sécurité des mots de passe et tente de trouver des alternatives au mécanisme actuel qui consiste à mémoriser les combinaisons de lettres, de chiffres, de caractères spéciaux et avec différentes casses. En février 2012, Google présentait un mécanisme dans Chrome capable de générer automatiquement un mot de passe puis d'authentifier l'utilisateur par la suite. Les chercheurs de Google se sont ensuite tournés vers l'authentification par USB pour identifier automatiquement l'internaute au sein de Chrome.
Regina Dugan, autrefois directrice de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) et désormais responsable des projets spéciaux au sein de la filiale de Google Motorola Mobilty, a fait une apparition à l'occasion de la conférence annuelle D: All Things Digital. Affaire d'espionnage. Ikea Brest accusé d’avoir fiché ses salariés - Brest - Justice. Révélée par Le Canard Enchaîné, l’affaire de présumé espionnage, qui secoue le Nordique Ikea, fait des petits.
Le site d’information Mediapart en rajoute une couche en détaillant un processus d’espionnage lié aux activités d’Ikea Brest. Plusieurs salariés mais également des clients auraient fait l’objet d’une procédure d’espionnage à la demande de la direction d’Ikea. Cette information, révélée par Le Canard Enchaîné la semaine dernière, a pris un peu plus d’ampleur dans l’Ouest ce dimanche. Le site Mediapart s’est ainsi penché sur « la mécanique de l’espionnage » à Ikea Brest. 190 noms concernés L’enquête s’applique à ausculter plusieurs mails, dont une majorité écrite supposément par Jean-François Paris, responsable Sécurité d’Ikea France. « Le 27 décembre, Jean-François Paris avertit à la fois le directeur de Brest et la responsable locale des ressources humaines que l’une de leurs recrues, au département 'Vente', pose problème. Plainte déposée Ikea dément fermement. Les honnêtes gens au Sénat.
Ce mardi, le Sénat se prononçait sur le fichage des "gens honnêtes", du nom de ce projet visant à ficher l'ensemble de la population française, qui a connu un précédent sous l'Occupation.
Le gouvernement pousse des quatre fers pour que soit adopté ce texte avant les prochaines échéances électorales. Le gouvernement fait tout pour que soit adoptée, avant la présidentielle, la très controversée proposition de loi sur la protection de l’identité. Déposée en juillet 2010, ce projet vise à ficher l’état civil, ainsi que les empreintes digitales et photographies numérisées de l’ensemble des titulaires d’une carte d’identité. A terme, ce sont quelques 60 millions de “gens honnêtes”, pour reprendre le terme utilisé par un sénateur pour qualifier ce fichier censé lutter contre l’usurpation d’identité, qui pourraient être concernées.
Ce mardi 21 février au Sénat, le projet de loi sera examiné en quatrième lecture. Un réel danger, une véritable bombe atomique. “Hors de tout contrôle judiciaire” La future carte d’identité biométrique : entre fichage généralisé et business juteux - Libertés publiques. Plus de 10 % des passeports biométriques seraient des faux. Les industriels prêts pour l'« e-carte » L'Assemblée nationale a voté, il y a quelques semaines, la création d'une carte d'identité électronique.
Au format d'une carte bleue, elle comportera deux puces et sera fabriquée en France, à base de composants en grande majorité d'origine française, sous l'égide de l'Imprimerie nationale, seule habilitée à fabriquer les pièces d'identité. À partir de 2012 Si les contrats de fourniture, après appel d'offres, n'ont pas encore été révélés, les géants français de l'industrie du secteur de la carte à puce sont prêts. Gemalto, le franco-néerlandais dont le siège est à Amsterdam, juge « avoir de nombreux atouts à faire valoir ».
Oberthur Technologies, dont une usine est installée à Vitré, ainsi que Morpho, filiale du groupe Safran, sont également présents sur le secteur. Cette nouvelle carte d'identité intégrera une puce « régalienne » dans laquelle seront inscrites les informations d'identité classiques, la photo numérisée mais aussi les empreintes digitales. Plus de fichiers = plus de fuites.