L’impression 3D, c’est quoi ? L’impression 3D est un des symboles même du DIY (Do-It-Yourself) et de l’attitude même du maker (que l’on pourrait traduire par fabricant, créateur), avec des passionnés qui se réunissent régulièrement pour construire et apprendre ensemble à travers cette technologie.
Mais d’où vient ce phénomène ? Comment fabrique-t-on des objets en 3D ? Est-ce abordable ? L’impression 3D peut-elle, dans un futur plus ou moins proche, s’installer dans chacune de nos maisons ? MacPlus va tenter d’explorer ce phénomène de l’impression 3D en apportant une expérience, une analyse, des tutoriaux et un point de vue tous les 15 jours sur ce phénomène 3D. Qu’est-ce qu’une imprimante 3D, de quoi parle-t-on ? Il existe une diversité très grande d’imprimantes 3D, au niveau industriel, on retrouve depuis plusieurs décennies des imprimantes 3D, qui peuvent imprimer des objets en utilisant divers matériaux. Téléporter des objets grâce à l’impression 3D. Une équipe de chercheurs allemands a mis au point un système qui permet de désintégrer un objet et de le reconstituer à l’identique en un autre endroit.
Mode de déplacement rêvé, la téléportation reste malheureusement pour l’heure du domaine de la science-fiction, bien plus que des sciences dures. Pourtant, les travaux en ce sens progressent. L'imprimante 3D pour fabriquer du matériel médical. Récemment, nous vous avions présenté ce mouvement des « makers ».
Des gens qui, pour protester contre le monde consumériste, utilisaient des imprimantes 3D pour fabriquer des pièces à remplacer. Les fablabs sont devenus d'ailleurs des lieux d'ébullition où de multiples idées germent afin d'user de différentes manières ces machines pouvant confectionner des objets. Jusqu'à maintenant, les exemples publicisés concernaient surtout des gadgets ou des produits électroniques.
Pourtant, leur potentiel s'étend au domaine de la santé. DIY : Se réapproprier la fabrication et la réparation. Passé l’étape de la conception de projets, vient le temps de la réalisation.
Amener les bonnes idées sur le terrain est une toute autre dynamique que de dessiner une idée sur un ordinateur. Bien sur on trouve maintenant des imprimantes 3D de plus en plus accessibles, mais quand on veut véritablement tester la fonction de quelque chose, les paramètres des matérieux utilisés par une imprimante 3D sont insuffisants. La pièce pliera, cassera, fondera ou s’usera trop vite aussitôt mise en charge. Que pourrait-on alors utiliser ? L’idéal serait une imprimante 3D de pièces de métal, mais la complexité et le coût de ces imprimantes les réservent aux spécialistes et nous forcent à se rabattre sur les machines-outils traditionnelles à moins que... Le mécano Open Source Contraptor est une initiative DIY (Do It Yourself) qui fournit des kits de pièces de métal que l’on peut assembler comme bon nous semble pour produire des structures, structures incluant des robots, machines-outils et imprimantes 3D !
Un Van Gogh dans votre salon, c'est pour bientôt. Nous l'évoquions récemment, tout s'imprime en 3D désormais, y compris les oeuvres d'art.
La Vénus de Milo sur son buffet de salon pour 5 euros, c'est déjà possible mais pas de très bon goût. L'initiative récente du musée Van Gogh d'Amsterdam se situe à un tout autre niveau. Depuis la fin de l'année 2013, on peut en effet acheter une copie d'un tableau de Van Gogh qui ressemble à s'y méprendre à l'original, épaisseur de la peinture comprise. Un procédé développé par Fujifilm, associant balayage 3D de la peinture (recto - verso) et impression Haute définition permet en effet de reproduire la texture de la toile.
Reportage diffusé à la télévision française : La fabrication de ces copies a été confiée à un atelier belge, qui a déjà produit 260 copies de 5 toiles originales. Canon a développé sa propre technologie d'encodage des données contenues dans une toile. Références : Culturebox. RTBF Vidéos. 3ders.org. Jost, Clémence. NGA Images, National Gallery of Art : De la maison à la pizza, tout s'imprime ! L'imprimante 3D offre une gros potentiel mais jusqu'à présent, force est de constater que son utilisation reste anecdotique.
Non seulement parce que ces appareils ne sont pas encore très répandus, mais aussi parce que les modèles grand public n'utilisent que du fil plastique. Les imprimantes 3D sont donc surtout utilisées pour fabriquer des objets publicitaires, des figurines, comme on peut le voir dans cette galerie d'images proposée par la Fablab de Lille. La boutique Bobble ouverte par Orange à Paris propose quant à elle d'imprimer une figurine à votre image. Pas de quoi révolutionner le monde de l'objet manufacturé ! Imprimer sa voiture dans son garage ? Les usages effectifs sont donc très loin des promesses vantées par les premiers utilisateurs et désormais par les médias grand public. Info, même s'il ne faut pas s'attendre demain à transformer son garage en atelier de fabrication de voitures. Les enfants à table, j'ai imprimé la pizza !
Pour la maison, revenez demain... Références : Répertoire des applications gratuites de dessin 3D : 26 applications - Révéler le créateur en vous. Pour imprimer en 3D, ça prend un dessin 3D.
Même si vous pensez n’avoir aucune compétence en dessin et encore moins en dessin 3D, ce répertoire des applications gratuites de dessin 3D pourrait bien vous faire changer d’idée. Vous avez déjà joué avec de la plasticine ? Vous pouvez alors faire du dessin 3D. Vous pouvez même le faire sur votre tablette ou téléphone. Mais n’allez pas croire que toutes ces applications soient offertes par grandeur d’âme et passion. L’avenir est encore plus prometteur. Récemment, un sculpteur de monuments en bronze me décrivait comment son travail se transforme.
Pour nous, ce sont surtout des résines et même de la pâte alimentaire, dans le cas de l’imprimante à patisserie. Révolution 3D... libre de droits ? La démocratisation de l'impression 3D ouvre de nouvelles possibilités aux consommateurs.
N'importe quel individu peut désormais créer ou reproduire un objet à partir d'un simple scanner tridimentionnel ou d'un fichier numérique STL (format des logiciels de stéréolithographie). La reproduction d'un objet à partir d'une imprimante personnelle est certes révolutionnaire, mais elle n'est pas sans poser des problématiques en matière de droit.