La CNIL pas du tout convaincue par le projet de surveiller les réseaux sociaux pour détecter la fraude fiscale. Scanner automatiquement certains réseaux sociaux et aspirer « en masse » les informations qu’on y trouve pour détecter la fraude fiscale est-elle une bonne idée ?
Aujourd’hui, dans son langage feutré, la CNIL tire la sonnette d’alarme. Si le projet de loi est adopté, il s’agirait, écrit l’autorité, d’un « changement d’échelle significatif » et même d’un « renversement des méthodes de travail ». Les services du ministère de l’économie chargés de la détection de la fraude pourraient, selon l’article 57 du PLF, procéder à « une collecte générale préalable de données », avertit la CNIL, et non plus, comme auparavant, à une surveillance ciblée en cas de « doute » ou de « suspicions ». – jorismarcant
Si le gouvernement en a fait l’un des objectifs du nouveau projet de loi de finance (PLF), le gendarme de la vie privée est beaucoup plus circonspect.
Dans sa délibération au sujet de l’article 57 du PLF rendue publique lundi 30 septembre, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) appelle les pouvoirs publics à « faire preuve d’une grande prudence ». En effet, le dispositif imaginé par le gouvernement pose, selon elle, des « questions inédites en matière de protection des données personnelles ». La CNIL fait référence à l’un des articles du PLF, présenté en conseil des ministres vendredi et repéré par le site spécialisé NextInpact. Un « changement d’échelle » Aujourd’hui, dans son langage feutré, la CNIL tire la sonnette d’alarme.
La CNIL veut des « garanties » Martin Untersinger. Cours 3: La réglementation dans la vente. La loi « Informatique et Libertés » Titre Ier : Dispositions communes Chapitre Ier - Principes et définitions Article 1er L'informatique doit être au service de chaque citoyen.
Son développement doit s'opérer dans le cadre de la coopération internationale. Elle ne doit porter atteinte ni à l'identité humaine, ni aux droits de l'homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques. Les droits des personnes de décider et de contrôler les usages qui sont faits des données à caractère personnel les concernant et les obligations incombant aux personnes qui traitent ces données s'exercent dans le cadre du règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016, de la directive (UE) 2016/680 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 et de la présente loi.
Article 2 Article 3 Article 4 Les données à caractère personnel doivent être : Le registre des activités de traitement. Le registre du sous-traitant doit recenser toutes les catégories d'activités de traitement effectuées pour le compte de vos clients. En pratique, une fiche de registre doit donc être établie pour chacune de ces catégories d’activités (hébergement de données, maintenance informatique, service d’envoi de messages de prospection commerciale, etc.). Ce registre doit comporter le nom et les coordonnées de votre organisme ainsi que, le cas échéant, de votre représentant, si votre organisme n’est pas établi dans l’Union européenne, et de votre délégué à la protection des données si vous en disposez. Pour chaque catégorie d’activité effectuée pour le compte de clients, il doit contenir les éléments minimaux suivants :
RGPD / GDPR : On répond à vos questions avec la CNIL. RGPD : par où commencer. Constituez un registre de vos traitements de données Ce document vous permet de recenser tous vos fichiers et d’avoir une vision d’ensemble. Identifiez les activités principales de votre entreprise qui nécessitent la collecte et le traitement de données. Exemples : recrutement, gestion de la paye, formation, gestion des badges et des accès, statistiques de ventes, gestion des clients prospects, etc. Appuyez-vous sur le modèle de registre. Dans votre registre, créez une fiche pour chaque activité recensée, en précisant : Maîtrisez les réglages « vie privée » de votre smartphone. Réglez la géolocalisation en fonction de vos besoins Pourquoi c’est important ?
Environ 30 % des applications utilisent la géolocalisation, parfois plusieurs fois par minutes. Ces informations pourraient permettre de déduire des informations sur les habitudes et modes de vie des utilisateurs (lieux de vie, de travail, habitudes de fréquentation, mobilité, fréquentation d’établissements de soins ou de lieux de culte) Si vous voulez avoir un aperçu de l’impact de l’activation permanente de l’outil de géolocalisation sur votre smartphone androïd, rendez- vous sur Google Location Pour désactiver ce service, rendez vous sur la page google location. A gauche de l’écran, vous disposez d’un lien pour supprimer l’historique du jour ou l’intégralité des localisations enregistrées. Comment faire ?
Google : voici toutes les données que le géant du web détient sur vous. Google en sait bien plus à votre sujet que vous ne l’imaginez.
Grâce aux données collectées à partir de ses différents services, la firme américaine élabore des profils complets sur ses utilisateurs et leurs activités. Découvrez toutes les données que le géant du web garde à votre sujet, et comment les consulter. Depuis quelques semaines, Facebook est au coeur d’une polémique autour de sa politique en matière de collecte de données. Suite au scandale de l’affaire Cambridge Analytica, de nombreux utilisateurs se méfient désormais de la quantité et de la nature des données que Facebook conserve à leur sujet. Cependant, Facebook n’est pas la seule entreprise à agréger des informations sur ses utilisateurs. Tout d’abord, la firme de Mountain View stocke tous les endroits où vous vous êtes rendus avec votre téléphone allumé et la géolocalisation activée ( google.com/maps/timeline? Comprendre le RGPD en cinq questions.