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Egalité des chances

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Les classes préparatoires, une voie (vraiment) royale ? Si le film de Frédérique Mermoud La voie royale, sorti durant l’été, l’avait été plutôt en début d’année, quand les lycéens sont plongés dans les affres de Parcoursup, on peut se demander si cela aurait affecté les vœux pour les classes préparatoires, en baisse ces dernières années… Car l’image donnée des classes préparatoires scientifiques, milieu où prend place le film, n’est pas particulièrement attirante. Et elle correspond sans doute, sans trop de caricatures, à la réalité, du moins dans les grands lycées prestigieux : le rythme de travail est effectivement infernal, les enseignants se montrent particulièrement durs, le décalage avec les années lycées peut être vertigineux – on pouvait être le meilleur et se retrouver, dans ce vivier d’excellents élèves, le dernier.

Une suite d’épreuves Tout ça pourquoi ? Le leitmotiv, répété par les enseignants et repris par les élèves, c’est d’intégrer l’élite, les grandes écoles, et c’est tout ! Dégâts potentiels. Ni 23 37 156926. Consultez filles et gar ons dition 2021 74948. Dossier IFE sexe genre et égalité à l'école. Rapport igen mai2015 grande pauvrete reussite scolaire 421527 pdf 31706. Youtube. Vade mecum Grande pauvrete et reussite scolaire 1405122.

Cordées de la réussite 2020

Travail personnel et devoirs faits. Internat. Education prioritaire. Depp 2019 methodo doc de travail M02 1185373. Influence de la participation a une sss sur la reussite scolaire. Parcours excellence Dossier de presse 526822. Etudes stats 09 janvier 2018 Indice de position sociale. Jeunesse rurale : « La politique d’égalité des chances ne doit pas consister en un aller simple vers les métropoles » Tribune. La jeunesse rurale, qu’on a tellement dite invisible, prend soudain une place croissante dans les imaginaires collectifs. On présente le rôle qu’elle tient dans le réveil de la France « périphérique » depuis un an, on la dit sujette au déclassement, voire déjà déclassée. Certains la qualifient même de sacrifiée ou de déconnectée. La vérité tient en peu de mots : ces discours sont des prophéties autoréalisatrices.

La vision que la société porte sur ces territoires résonne chez les enfants qui y grandissent. La dévalorisation et le pessimisme sont intégrés et ne peuvent que renforcer les inhibitions qui expliquent, entre autres, le retard d’accès à l’enseignement supérieur, et plus particulièrement aux grandes formations, comme le montrent plusieurs études.

Rompre avec le misérabilisme Article réservé à nos abonnés Lire aussi Salomé Berlioux, une « pilote » pour défendre la cause de la jeunesse rurale Changeons de discours. Un engagement issu des territoires et dans les territoires. Rentrée scolaire : l’école confrontée au risque d’explosion des inégalités. Le ministre de l’éducation nationale le sait. Cette « rentrée sous Covid-19 » pose de manière accrue la question des inégalités scolaires, qu’il faudra détecter et tenter de résorber. Dans un entretien avec le Journal du dimanche (JDD), dimanche 30 août, Jean-Michel Blanquer a ainsi rappelé l’importance des « évaluations de début d’année », qui existent depuis 2017 en CP, CE1, 6e et 2de. « Nous sommes capables aujourd’hui d’avoir une photographie du parcours de l’enfant au début et au milieu du CP, puis au début du CE1 », a-t-il détaillé, assurant que ces tests permettraient de « mesurer l’impact du confinement ».

Et de préciser les mesures prises pour réduire les écarts de niveaux : 1 688 postes créés dans les écoles primaires et la montée en charge du dispositif « Devoirs faits » ; 1,5 million d’heures supplémentaires dans le second degré pour renforcer l’aide personnalisée. Les enfants des classes populaires, eux, « n’ont que le temps scolaire pour apprendre ». « On peine à proposer une égalité des chances à l’école pour les milieux de cordée » Cet entretien paraît dans « Le Monde de l’éducation ». Si vous êtes abonné au Monde, vous pouvez vous inscrire à cette lettre hebdomadaire en suivant ce lien. Afin de promouvoir l’égalité des chances, Emmanuel Macron a promis entre autres, mardi 8 septembre, que le dispositif « cordées de la réussite » aidant les jeunes à accéder à l’enseignement supérieur et aux filières sélectives passerait de 80 000 à 200 000 places. Il a aussi annoncé que le nombre d’internats d’excellence passerait de « un peu moins d’une quarantaine » actuellement à « un par département » d’ici à la rentrée 2022.

Des mesures de méritocratie plus que d’égalité des chances, selon Jules Donzelot, sociologue spécialiste des politiques publiques d’égalité des chances associé au centre Emile-Durkheim (Bordeaux), et directeur scientifique de l’association d’aide à l’orientation Job in real life. Lire aussi L’aide à l’accès à l’enseignement supérieur passe de 80 000 à 200 000 places, annonce Macron. Jeunesse : Emmanuel Macron veut relancer deux dispositifs d’« égalité des chances » aux effets contrastés. Accompagner les « jeunes talents » de milieu modeste, est-ce la solution pour débloquer l’ascenseur social en France, et remédier aux inégalités que l’école ne résorbe pas assez ?

En déplacement à Clermont-Ferrand, en Auvergne, le 8 septembre, Emmanuel Macron a appuyé sur deux leviers déjà actionnés par ses prédécesseurs en matière d’égalité des chances : les « Cordées de la réussite » et les « internats d’excellence ». Face à un public d’étudiants, le chef de l’Etat a exhorté la jeunesse à « retrouver la sève du mérite » ; il faut que chacun ait « la place qui lui revient en fonction de son mérite et pas de son origine », a-t-il défendu.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Rentrée scolaire : l’école confrontée au risque d’explosion des inégalités Les deux dispositifs remontent aux années Sarkozy – les « Cordées » comme les internats d’excellence ont été lancés en 2008. Voilà pour le constat. Code de l'éducation - Article L111-1. L'éducation est la première priorité nationale. Le service public de l'éducation est conçu et organisé en fonction des élèves et des étudiants. Il contribue à l'égalité des chances et à lutter contre les inégalités sociales et territoriales en matière de réussite scolaire et éducative. Il reconnaît que tous les enfants partagent la capacité d'apprendre et de progresser. Il veille à l'inclusion scolaire de tous les enfants, sans aucune distinction. Il veille également à la mixité sociale des publics scolarisés au sein des établissements d'enseignement. Pour garantir la réussite de tous, l'école se construit avec la participation des parents, quelle que soit leur origine sociale.

Elle s'enrichit et se conforte par le dialogue et la coopération entre tous les acteurs de la communauté éducative. Outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l'école de faire partager aux élèves les valeurs de la République. Comment l'Education nationale fabrique la ségrégation scolaire. De tous les facteurs de ségrégation scolaire, le plus inattendu est probablement celui résultant des choix de l'éducation nationale. Au lieu de lutter contre les inégalités en améliorant l'offre pédagogique des collèges populaires, l'Education nationale creuse les écarts avec des propositions pédagogiques différentes entre établissements des beaux quartiers et des zones prioritaires.

Ces offres sont autant de signaux émis vers les parents favorisés pour guider leurs choix d'orientation. Cette différentiation est analysée par François Baluteau dans un article de Socio-logos. Mise en évidence elle interroge puissamment les décisions quotidiennes de l'institution scolaire. A-t-on besoin du latin en Seine Saint-Denis, interroge sur son blog Véronique Soulé. Ce cas très particulier illustre parfaitement une règle générale d'inégalité de l'offre pédagogique. Les langues et la ségrégation scolaire La différenciation ne repose pas que sur les langues anciennes. Le rôle des politiques. Egalité : Qu'attend l'Education nationale ? "Ca ne suffit pas les déclarations d'intentions. Je ne comprends pas le silence de l'Education nationale. Il faut qu'il se passe quelque chose".

Quelque chose s'est pourtant bien passé, le 18 mai, lors de la Journée Jeunes pour l'Egalité organisée par la région Ile-de-France. Toute l'après midi des dizaines de lycées, venus de lycées professionnels ou de quartiers populaires, slament, dansent, chantent, jouent pour l'égalité entre filles et garçons. L'initiative lancée par Henriette Zoughebi, vice-présidente de la région Ile-de-France, est un succès mais reste boudée par l'Education nationale.

"Y'a des personnes qu'ont des cerveaux d'hommes des cavernes, Ils ont des pensées ternes, ce sont des hommes des tavernes, Ils disent que les femmes sont des machines". Heguel, un lycée de terminale Maintenance (MEI) du lycée Bartholdi à Saint Denis (93) affronte les projecteurs le 18 mai pour slamer devant 400 lycéens réunis pour la journée Jeunes pour l'Egalité.

A Saint-Denis, c'est Glee ! Egalité des chances, une expression, un principe et une loi. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Sylvie Chayette et Gaïdz Minassian L'égalité des chances... Des mots qui circulent d'un gouvernement à l'autre, qui passent d'une école à l'autre, tel le titre d'une récitation apprise par cœur par l'ensemble des acteurs scolaires. Mais de quoi parle-t-on ?

L'égalité des chances, c'est une expression. Elle apparaît pour la première fois dans un discours de Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l'éducation, le 7 février 1986. Depuis, tous ses successeurs s'approprient la formule, l'école devant assurer l'égalité des chances pour tous les élèves. L'égalité des chances, c'est aussi un principe. Les années 1960 ont marqué un tournant. Quarante ans après, les inégalités scolaires se sont accrues en France, à l'image des mutations économiques, facteurs de disparités en tout genre.

Si bien qu'aujourd'hui, l'égalité des chances, c'est aussi une loi. Alors, faut-il préserver l'égalité des chances pour surmonter la crise de l'école ? François Dubet : Réduire les inégalités sociales à l'école. L’école, l’égalité des chances, la gauche et la droite. L’égalité des chances scolaires est un objectif politique à la fois consensuel et marginal, consensuel parce qu’il réconcilie égalité et inégalités, marginal parce que sa poursuite heurte des valeurs fortes de chaque camp politique.

La Droite traditionnelle se divise en France en deux courants. Le premier, littéraire et élitiste, se soucie d’excellence. Il assimile l’égalité des chances à la reconnaissance du mérite. Son emblème est Pompidou : de Monboudif (Cantal) à Normale Sup. Sa hantise est que le souci de l’égalité des chances fasse baisser le niveau de l’élite scolaire, ce qui devrait être le cas d’ailleurs si l’on prenait le mot de mérite au sérieux, puisqu’il faut davantage de mérite à un enfant d’ouvrier qu’à un enfant de prof pour intégrer une Grande Ecole, et que donc la recherche de l’égalité des mérites devrait y admettre les premiers à un niveau plus faible. Gauche dénonciatrice, gauche réformiste On peut aussi distinguer deux courants à gauche.

Vertus du néolibéralisme ? MENE1500237C. La politique éducative en faveur de l'égalité entre les filles et les garçons à l'École repose à la fois sur la formation, initiale et continue, de l'ensemble des personnels, et sur la prise en compte, au cœur des enseignements et de la pratique pédagogique, d'un principe qui est au fondement de notre République et qui constitue un des objectifs du service public d'enseignement.

Elle a pour finalité la constitution d'une culture de l'égalité et du respect mutuel partagée par l'ensemble des membres de la communauté éducative, élèves, personnels, parents et partenaires concourant aux missions de l'école, et garantit à chaque élève, fille ou garçon, un traitement égal et une même attention portée à ses compétences, son parcours scolaire et sa réussite. 1 - Généraliser la formation initiale et continue de l'ensemble des personnels à l'égalité entre les filles et les garçons à l'École Formation initiale des personnels Formation continue des personnels.

Égalité des chances ou école démocratique. Les mots sont des pièges. L’égalité des chances est inscrite au cœur des valeurs démocratiques mais c’est une expression ambiguë, slogan politique justifiant la méritocratie et “label” appliqué à des actions disparates et sans cohérence. Elle se fonde sur un libéralisme prônant l’individualisme et niant les déterminismes sociaux à l’œuvre qui transforment les victimes en coupables. Dans cette perspective le bilan de la massification est à faire.François Dubet et Vincent Troger nous rappellent que le mythe égalitaire s’effondre, se parcellise à la fin du XXe siècle.

Denis Meuret avance le paradoxe d’une école américaine finalement plus juste que la nôtre. Avec l’égalité des chances, on avait inventé un slogan mobilisateur qui permettait de sauver la face : l’élitisme républicain rejoint l’organisation de la classe et de l’établissement voulue par l’église puis par le lycée napoléonien. Égalité des filles et des garçons. Une politique éducative en faveur de l'égalité à l'école Le code de l'éducation rappelle que la transmission de la valeur d'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l'école primaire. Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s'estompent et que d'autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence.

Elle a pour finalité la constitution d'une culture de l'égalité et du respect mutuel. Les établissements sont invités à inscrire cette problématique dans leur règlement intérieur et à mettre en place, dans le cadre des comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), des actions de sensibilisation et de formation dédiées. Les écoles, collèges et lycées sont également incités à nouer des partenariats, notamment avec des acteurs du monde économique et professionnel ou du secteur associatif, pour développer des projets éducatifs autour de l'égalité.