Publications de Elsa Galerand. Feminada. Je parle féministe. Un premier texte dans une nouvelle plateforme me fait toujours le même effet que la première phrase dans un nouveau carnet.
Je fige et je passe un moment certain à jouer à « écrire pour mieux effacer » (dans un carnet, c’est « écrire pour mieux raturer et finalement arracher la page », mais détail). Pour la Gazette des femmes, il y avait une pression supplémentaire : sans que je le sache à l’époque, ce média avait été mon introduction au féminisme. Je lisais la revue, chez ma tante Lulu, souvent couchée à plat ventre, par terre, dans son salon. Je devais avoir 8 ans quand le rituel a débuté. Cela fait que. Je suis une féministe tardive. Pour éviter de se noyer dans la (troisième) vague : réflexions sur l’histoire et l’actualité du féminisme radical. Le féminisme radical, par l’intensité du changement social systémique qu’il propose, sera probablement toujours un courant marginal.
Il a toutefois pu compter sur la participation de milliers de femmes à travers l’histoire, malgré l’opposition que certains de ses postulats ont rencontrée et rencontrent toujours. Les critiques adressées actuellement au féminisme radical s’inscrivent dans un contexte de « déradicalisation » du féminisme, qui touche les écrits universitaires (Descarries et autres 2007[1]) comme le militantisme féministe de terrain au Québec (Blais [à paraître]). Elles peuvent également être comprises dans une volonté actuelle de repositionnement théorique et de changement de paradigme. Un « nouveau » féminisme, souvent appelé « troisième vague », tenterait ainsi de dépasser le féminisme de la « deuxième vague », trop fréquemment réduit au seul courant du féminisme radical.
Des éléments de définition Quelques idées fausses sur le féminisme radical : le cas québécois Conclusion. Les antiféminismes : une nébuleuse aux manifestations tangibles. L’antiféminisme est une réaction.
Étymologiquement, il pourrait se placer « au lieu du », « en comparaison du » ou « contre le » féminisme. En tout cas, il s’oppose, mais concrètement à quoi, à qui? Qui le porte : des individus, des groupes sociaux, des organisations? Recherches féministes v24 n2 2011, p. 219-222 Cet ouvrage collectif rassemble quelques-unes des communications présentées au colloque La tuerie de l’École polytechnique 20 ans plus tard : les violences masculines contre les femmes et les féministes tenu à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) du 4 au 6 décembre 2009.
Organisé par l’Institut de recherches d’études féministes et les services aux collectivités de l’UQAM, ce colloque a rassemblé environ 400 personnes des milieux universitaire, militant, associatif, gouvernemental et artistique. Il s’inscrivait en outre dans la campagne Se souvenir pour agir, la plus importante commémoration du massacre de l’École polytechnique lors duquel quatorze jeunes étudiantes en génie ont été abattues par un terroriste antiféministe qui a séparé les garçons des filles avant d’ouvrir le feu sur ces dernières.
Recherches sociographiques v49 n3 2008, p. 592-594 Cet ouvrage collectif présente différentes études sur des aspects du discours et des actions du mouvement masculiniste dans une perspective bien campée, soit celle de la dénonciation de son antiféminisme.
Les auteurs partagent l’objectif de mettre en lumière pour le critiquer ce mouvement encore largement méconnu mais pourtant influent. La position exprimée en introduction est on ne peut plus claire : « Le discours alarmiste sur la situation des hommes relève d’un mouvement appelé ici le « masculinisme » [… qui] est avant tout une forme particulière d’antiféminisme » (p. 13). Le discours de la « crise de la masculinité » comme refus de l’égalité entre les sexes : histoire d’une rhétorique antiféministe. « [L]es hommes ont pour spécificité par rapport aux femmes d’être majoritairement en position supérieure […] Ils y sont parce que les rapports de sexe les y mettent, parce qu’ils sont produits pour y être, et parce qu’ils luttent pour s’y maintenir. » Anne-Marie Devreux (1988; repris dans (Dagenais et Devreux 1998 : 1-2)) « En ce début du XXIe siècle, la rumeur enfle en Occident : les hommes ne seraient plus des hommes, des “vrais” […] une crise se propage, semble-t-il, dans l’empire du mâle. » Voilà le début du texte de présentation à l’endos du troisième volume de l’Histoire de la virilité, intitulé « La virilité en crise?
XX-XXIe siècle » et publié à Paris en 2011 (Courtine 2011). Le thème de la crise de la masculinité est aujourd’hui « devenu une sorte de lieu commun », selon la psychanalyste Marie Hazan (2009 : 82) et bien d’autres spécialistes de la condition masculine, dont Anthony Mac Mahon (2005 : 27) qui parle à ce sujet d’un « cliché »[2]. Une crise ou la domination masculine? Y a-t-il un « cycle de la violence antiféministe »? Au Québec, l’antiféminisme reste un phénomène relativement peu discuté par les universitaires, qui ont surtout étudié les discours antiféministes (Bouchard et autres 2003; Blais 2009; Dulac 1984 et 2009; Goulet 2011; Langevin 2009) et les distinctions entre les formes d’antiféminisme (Blais et Dupuis-Déri 2008; Descarries 2005; Dumont 2009; Lamoureux 2006).
Plus abondante aux États-Unis, la littérature savante sur le sujet traite souvent du phénomène sous l’angle du backlash contre les femmes, et à l’aide d’une analyse des discours antiféministes qualifiés de réactionnaires et de conservateurs (DeKeseredy 1999; Dragiewicz 2008; Mann 2008; Mansbridge et Shames 2008; Thomas 2008; Sanbonmatsu 2008; van Wormer 2008)[1]. Les théories sur les « contremouvements » sont également mobilisées pour analyser les interactions entre le mouvement féministe et le contre-mouvement antiféministe. Une définition de la violence. Lien social et Politiques n69 2013, p. 163-180 Les féministes ont proposé diverses conceptualisations de l’État dans ses rapports avec les femmes et les féministes.
Certaines féministes voient l’État comme une institution patriarcale ou une institution qui structure l’action féministe et même le « nous » femmes, d’autres un espace à investir ou un outil efficace de promotion des droits des femmes et de redistribution des ressources en faveur des femmes (surtout les plus démunies) (Kantola, 2006 ; Masson, 1999 ; Rhode, 1994). L’expression « féminisme d’État », qui aurait été proposée une première fois en 1987 par Helga Hernes (Mazur et McBride, 2008), désigne l’intégration de féministes ou d’enjeux féministes dans les institutions étatiques, y compris les politiques publiques et sociales.
Définition Plusieurs de ces courants antiféministes s’expriment uniquement sous forme de discours qui peuvent être repris par des forces politiques, comme des partis. Quelles luttes pour les jeunes féministes ? Résumé | Extrait Quelles luttes pour les jeunes féministes ?
Par Catherine Dussault Frenette Statu Quo ? Le combat inachevÉ du fÉminisme au Canada de Karen Cho Canada, Office national du film, 87 min. Lien social et Politiques n69 2013, p. 163-180 Francis Dupuis-Déri Professeur, Département de science politique, UQAM Responsable du Groupe interdisciplinaire de recherche surl’antiféminisme (GIRAF) de l’Institut de rechercheset d’études féministes (IREF) del’Université du Québec à Montréal(UQAM)
D07: «Second début: cendres et renaissance du féminisme», par Francine - Atelier 10. Des hommes, féministes. Nous avons connu, l’automne dernier, l’affaire Ghomeshi, #AgressionNonDénoncée, la commémoration du massacre de Polytechnique. Nous avons vu, aussi, à la cérémonie des MTV Video Music Awards, clignoter de tous ses feux le mot Feminist derrière la chanteuse Beyoncé. Nous avons entendu le discours d’Emma Watson devant l’ONU au nom du programme HeForShe. Au milieu de cette immense vague féministe, des hommes, connus et moins connus, se sont empressés de clamer, dans l’espace public et sur les réseaux sociaux tout comme dans la vie privée : « Mais moi, je suis féministe. » Notre collaboratrice, Martine Delvaux, réfléchit à la question des « hommes féministes ». Autour des soins, une nouvelle éthique féministe.
L'éthique du « care », parfois traduite par éthique du soin, du souci, de la sollicitude, de l’attention, place au coeur du projet politique et social le lien humain, la préservation de l’environnement et des espèces, la prise en compte des vulnérabilités. Un constat la fonde : pour que certains parviennent à réaliser l’idéal occidental de l’individu libre, entrepreneur et volontaire, sur lequel repose l’édifice idéologique et économique néolibéral, il faut que d’autres, dans l’ombre, garantissent l’entretien des conditions matérielles de cette réussite.
Par les soins prodigués aux enfants, aux malades, aux personnes âgées ; le souci pour l’alimentation, la santé et l’hygiène ; l’entretien des lieux de vie et de travail, ils libèrent et autorisent l’efficacité de ceux qui produisent les richesses. L’éthique du soin naît en 1982 de la critique féministe, proposée par la psychologue Carol Gilligan. Elle s’inspire du modèle dominant de l’éthique de la justice. Comment Emma Watson fait avancer le féminisme en 10 minutes. Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Vanity Fair Mise à jour à 18h30: après ce discours d'Emma Watson à l'ONU (traduit en partie ci-dessous), un utilisateur du forum 4chan a créé le site Emmayouarenext.com laissant sous-entendre qu'il publiera dans quelques jours des photos de l'actrice nue, comme Jennifer Lawrence, Kate Upton et d'autres célébrités avant elle (ce que l'on a appelé le «celebgate»).
Une habitude du forum pour faire parler de lui, souligne le site Business Insider. Femmes de la francophonie. Groupe Femmes, Politique et Démocratie - Congrès s'engager à l'équilibre 2014. J) L'équipe de Découvre ton impact! Josée Drouin Issue du milieu artistique et culturel, Josée est une boule d’énergie qui croit que c’est dans les petites choses que se font les grandes. Elle a démarré sa première entreprise à 17 ans et en a fêté le 25e anniversaire l’an dernier. Sa troupe de danse, Toupies « Dance », a grandi avec elle et s’est produite sur les grandes scènes de Québec et même de Walt Disney World! Ayant influencé plus de 10 000 jeunes, elle sait qu’on découvre son impact un pas à la fois, le prochain pas étant le plus important. Catherine Huard. Pensées et pratiques féministes aujourd’hui. 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie.
Penser Créer Agir les féminismes De la révolution des savoirs au changement social Organisé conjointement par l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF), le Réseau québécois en études féministes (RéQEF) et le Service aux collectivités (SAC), le 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF) se tiendra du 24 au 28 août 2015 à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) sous le thème Penser Créer Agir les féminismes. Description Cette 7e édition du Congrès veut offrir un espace d’échanges et de dialogues entre professeures et étudiantes universitaires de différentes disciplines, artistes, praticiennes et militantes pour penser, créer et mettre en action un projet féministe de transformation des savoirs et de changement social. Chaire Claire-Bonenfant - Femmes, Savoirs et Sociétés - Québec - College & University.
Chaire Claire-Bonenfant - Actualités. Thème : Féminisme et conscientisation - Relais-femmes. Montréal, le 18 novembre 2013 — Au terme du Forum des États généraux de l'action et de l'analyse féministes, les organisatrices se félicitent des résultats. 1100 femmes de toutes les régions du Québec, de tous âges et de toutes origines, incluant des centaines de nouveaux visages, ont pris part aux activités de la fin de semaine. « Nous quittons le Forum portées par un sentiment d'unité, de détermination et une fierté féministe renouvelée. Nous avons assisté au renforcement de nos solidarités et repartons la tête remplie d'idées pour actualiser les luttes féministes. Forum du 25 avril 2014: Une perspective féministe.