Concilier programme, progression et socle. Comment un enseignant peut-il s’approprier les outils nationaux pour les adapter au contexte où il enseigne, à ses propres choix et compétences pédagogiques ?
Peut-il espérer une quelconque efficacité s’il se lance en solitaire dans l’aventure ? Tâtonnements, réajustements, recherche d’outils, quête de regards extérieurs. Tout a commencé comme dans beaucoup d’établissements par une journée pédagogique où les équipes d’enseignants ont choisi les items du livret de compétences dont ils se chargeraient. Notre équipe de français a ensuite élaboré par niveau un plan d’année définissant pour chaque séquence les objectifs du programme et les items pouvant leur correspondre. L’obligation de valider le socle en fin de troisième met l’accent sur la question de l’évaluation.
Ma façon d’apprivoiser le livret a été de contourner son aspect fragmenté en regroupant les items choisis autour de cinq compétences. Voici ma liste actuelle qui évoluera sans doute.. 1. Voir l’annexe 1 : critères et items. Évaluer pour mieux faire apprendre, un défi pour l’École, selon Olivier Rey. Olivier Rey est ingénieur de recherche en éducation, responsable du service Veille & Analyses de l’Institut français de l’éducation à l’ENS de Lyon, spécialisé sur les questions d’évaluation, de curriculum et de développement des compétences en contexte scolaire. 1.
Collège sans classes - Institution Notre Dame Bordeaux. Oui aux compétences à l’école, mais pas n’importe comment ! Ce texte de Jean-Michel Zakhartchouk est une réponse au journal Libération qui a publié le 31 octobre 2012 un article sur le Livret Personnel de Compétences, en donnant la parole à quatre collègues.
Il est trop facile de se moquer du livret de compétences utilisé dans les écoles et collèges et qui va être « simplifié », comme le font les enseignants interrogés dans le numéro de mercredi 31 octobre de Libération, pages 14 et 15 « un livret de compétences qui perd des cases ». Oui, on peut toujours se gausser de telle formulation, en reprochant d’ailleurs aux compétences énoncées dans ce livret à la fois d’être trop générales et floues, et trop détaillées et relevant d’une « bureaucratisation du savoir ». Oui, on peut dénoncer l’ « usine à cases », une expression d’ailleurs due à quelques-uns dont je suis qui sont en réalité des défenseurs d’un vrai livret de suivi des compétences, fonctionnel et d’usage simple.
Like this: J'aime chargement… #sansnotes – et maintenant, les questions qui fâchent. Pour conclure cette première partie du dossier consacré aux évaluations sans notes, nous abordons trois questions qui traversent le débat public, questions d’ordre politique, pédagogique, éducatif.
Pour y répondre, des extraits d’articles de blogs, ou des spécialistes et praticiens de terrain prennent la parole pour livrer leur analyse. Nous partirons pour cela des trois idées reçues suivantes. La fin des notes, une idée de gauche ? Sur le terrain, concilier notes et compétences, c’est chronophage.La fin des notes, c’est bien joli, mais comment va-t-on orienter les élèves ?
La fin des notes, une idée de gauche ? Dans son article « Les notes, une menace ? Claude Lelièvre, malicieux, a rappelé sur son blog les termes d’un débat posé lors du congrès d’Amiens, en 1968. 1968… encore un coup des soixante-huitards… pensez-vous ! Cette expérience, pensée deux mois avant mai 1968, ne dura que quelques années et fut donc instaurée par la droite gaullienne. 2.
« Les notes sont un outil de pouvoir des enseignants sur les élèves » Philippe Tournier, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l'éducation nationale (SNPDEN-UNSA).
Que pensez-vous de l'évaluation pratiquée actuellement en France ? Notre système d'évaluation sur 20 n'est pas satisfaisant. Avoir son bac avec 10 de moyenne signifie que l'on a obtenu que des 10 par exemple, ou alors des notes très différentes, comme un 3 et un 17. Ce n'est pas la même chose ! Le concept même de moyenne pose problème. Quels sont les problèmes de ce modèle ? L'évaluation est académique, donc nous trions les élèves sur des critères académiques comme la dissertation ou le problème mathématique. Comment faire pour le changer ? Il y a eu des précédents. Quelles sont les perspectives d'évolution demain ? Pour le futur, tout est imaginable ! Méthodologie de l'évaluation des compétences de base en français et en maths en fin de cycle.
Les points clés de l'approche par compétences. L'évaluation des apprentissages dans une approche par compétences - Gérard Scallon. À quoi servent les notes ? Les notes constituent-elles une mesure fiable des compétences et de la valeur des élèves ?
Hélas, non ! Confirment les recherches sur la question. De multiples biais viennent s’introduire dans l’évaluation des copies. C’est pourquoi, selon Pierre Merle, remplacer le baccalauréat par un contrôle continu présente certains dangers. « J’ai été saqué ! Le baccalauréat n’est pas une loterie Les premières recherches sur la fiabilité de la notation datent des années 1930. À qui vont les meilleures notes ?
Trois quarts de siècle plus tard, ces recherches n’ont pas pris une ride. Effet classe, effet établissement. Comment evaluer sans noter ?
Classe sans notes. Tâches complexes. LPC. En cours de français.