Toxicomanie : l’isradipine, un médicament contre les addictions ? Certaines drogues sont plus addictives encore que la cocaïne, dont la dépendance est déjà redoutable.
De nouveaux médicaments pour lutter contre la toxicomanie pourraient bientôt voir le jour. © Ferenc Szelepcsenyi, shutterstock.com Toxicomanie : l’isradipine, un médicament contre les addictions ? - 2 Photos Dans les années 1970, les scientifiques pensaient que la toxicomanie n’était qu’un besoin physique surmontable par la seule force de la volonté.
Aujourd’hui, grâce aux avancées de la recherche, on sait que les mécanismes qui entrent en jeu dans cette pathologie sont beaucoup plus complexes. L’isradipine, un médicament utilisé dans le traitement de l’hypertension artérielle pourrait être la solution. La cocaïne, issue de la coca, se consomme le plus souvent sous forme de poudre. Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont, dans un premier temps, formé les rats à associer une chambre de couleur, noire ou blanche, avec la cocaïne et l’alcool. Sur le même sujet. A LIRE Drogues : effets et dépendance.
L'héroïne et autres dépresseurs - 1. Les effets L'héroïne provoque l'apaisement, l'euphorie et l'extase.
Elle agit comme anxiolytique puissant et comme antidépresseur. Les effets recherchés peuvent traduire un mal-être psychique, une souffrance ou/et un besoin d'oubli. Elle peut être utilisée pour le plaisir qu'elle procure, pour "se défoncer" ou pour "gérer la descente" après la prise d'un stimulant comme la cocaïne. L'effet immédiat de l'héroïne est de type orgasmique, c'est le "flash". Les dangers La surdose ou "overdose" peut provoquer une insuffisance respiratoire entrainant une perte de connaissance et parfois la mort.
L'injection entraîne des risques d'infection (notamment par les virus du sida et des hépatites) si l'usager ne se sert pas d'un matériel d'injection stérile et à usage unique. L'injection entraîne également fréquemment des oedèmes et des abcès aux avant-bras et aux mains. L'héroïne et autres dépresseurs - 2. Présentation La méthadone est une molécule disposant d’une autorisation de mise sur le marché pour le traitement substitutif des dépendances majeures aux opiacés.
Elle est présentée en France sous forme de sirop et sous forme de comprimés depuis avril 2008. La méthadone est prescrite dans les centres de soin spécialisés comme traitement de substitution à la consommation d'héroïne ou d'autres opiacés. Sa part dans les traitements de substitution est en croissance au cours des dernières années. Mode de consommation, effets et dangers La méthadone se consomme par voie orale. La méthadone a pour effet de supprimer les symptômes de manque lors de l'arrêt de consommation d'opiacés. La méthadone présente des effets secondaires et un risque réel d'overdose, c'est pourquoi elle n'est prescrite que dans les centres de soins de façon à ajuster précisément la prescription à l'état du patient. Combattre l’addiction à la cocaïne avec deux médicaments en même temps.
La natréxone et la buprénorphine seront testées ensemble chez l'Homme pour voir si ces molécules aident les patients dépendants à la cocaïne à sortir de leur addiction. © higlu, Flickr, cc by nc nd 2.0 Combattre l’addiction à la cocaïne avec deux médicaments en même temps - 2 Photos George Koob et son équipe du Scripps Research Institute à La Jolla en Californie ont testé auprès de rats… cocaïnomanes, l’association de deux antagonistes (ou inhibiteurs) des opiacés : la naltrexone et la buprénorphine.
La première molécule est indiquée en France « dans le traitement de soutien dans le maintien de l’abstinence chez les patients alcoolo-dépendants », explique l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) sur son site Internet. Sans doute plus connue du grand public, la seconde est le principe actif du Subutex – et de ses génériques – indiqué dans le traitement de substitution de la dépendance aux opiacés. A voir aussi sur Internet Sur le même sujet. Sativex : un premier traitement dérivé du cannabis autorisé en France. Dans la feuille de cannabis, on retrouve de nombreux composés, dont deux, le tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol, utilisés dans le Sativex pour calmer les douleurs des patients atteints de sclérose en plaques et touchés par des contractures résistantes aux traitements. © Transmitdistort, deviantart.com, cc by sa 3.0 Sativex : un premier traitement dérivé du cannabis autorisé en France - 2 Photos C'est une première en France.
Le cannabis et ses dérivés étaient interdits de la pharmacopée de l'Hexagone depuis 1953, mais la situation vient tout juste d'évoluer. Dans un communiqué, le ministère de la Santé a révélé que l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) avait validé la mise sur le marché du Sativex. Or, ce spray nasal inclut deux composés retrouvés dans le cannabis : le tétrahydrocannabinol (plus connu sous le nom de THC) et le cannabidiol. Bien que ce soit une nouveauté, cette annonce n’est pas vraiment une surprise. Sur le même sujet.