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Cinaps TV - Canal 31 TNT - La Télévision du savoir et de la connaissance. Blog - Le questionnaire de Bernard Pivot. Numérique, destruction d’emplois et avenir du travail. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Margherita Nasi D’ici 2025, 3 millions d’emplois touchant tout autant les classes moyennes, les emplois d’encadrement et les professions libérales que les métiers manuels pourraient avoir disparu en France, selon une étude de Roland Berger commandée par le Journal du Dimanche (JDD).

Numérique, destruction d’emplois et avenir du travail

Une transformation immense, qui annonce une nouvelle explosion d’insolvabilité généralisée, bien pire que celle de 2008, s’inquiète Bernard Stiegler dans son nouveau livre La société automatique - l’Avenir du travail. Plus alarmant encore : le sujet serait mal connu en France. Ainsi le rapport « Quelle France dans 10 ans ? Un recommencement possible Pourquoi dissimuler des études pointant la disparition des emplois ? Comment faire face à la fin du travail salarié ? Des automatismes au service de la raison Une colère mal orientée « C’est ce qui s’est produit depuis », avec la gouvernementalité algorithmique, affirme le philosophe. La société automatique - 1. Paris Mômes. Economie contributive : ni producteur, ni consommateur. Michel Barnier : "Rien n'est possible dans un climat d'instabilité et de spéculation générale".

Patrick Viveret : « Il faut accepter de ne pas tout vivre » Série.

Patrick Viveret : « Il faut accepter de ne pas tout vivre »

A une époque de profondes mutations, le rapport au temps est chamboulé. Nous avons invité des personnalités et des anonymes de tous horizons à se confier sur ce vaste sujet. Cette semaine : Patrick Viveret, philosophe. Libre penseur qui aime à se présenter comme un « passeur cueilleur », Patrick Viveret est surtout un partisan de la sobriété heureuse et du buen vivir, le bien vivre. Cofondateur du collectif Roosevelt et des rencontres internationales Dialogues en humanité, il organise depuis peu avec Agnès Cabannes des ateliers lors desquels chacun peut venir « sculpter son temps ». Vos ateliers se présentent moins comme l’opportunité d’apprendre à « gérer » son temps que comme la possibilité de mieux se l’approprier. Nous proposons un pas de côté pour modeler un rapport amical et positif au temps, pour vérifier que le temps nous aide à vivre et non le contraire.

Comment arriver à vivre à cette bonne heure ? Avez-vous l’impression que le temps s’accélère actuellement ? Heureux sans travailler. «Je ne veux pas faire des trucs qui me font chier.»

Heureux sans travailler

Camille - il a préféré donner ce prénom cher aux zadistes - ne travaille pas. Ou si peu : un ou deux mois par an, depuis qu’il a décroché son bac à Nancy en 2005. «Je pourrais vivre seulement du RSA, mais faire les vendanges me permet d’acheter des BD et des cadeaux», précise-t-il. Hervé, la petite quarantaine, a démissionné de son poste d’entraîneur sportif il y a trois ans pour devenir homme au foyer.

Les revenus de sa femme suffisent pour faire vivre la famille. «Parasite social» «Inactifs» au sens conventionnel (ils ne sont ni en emploi ni au chômage), Camille, Hervé ou Lætitia sont pourtant loin d’être inaptes. Le travail est «un fait social total [dont] l’absence est devenue quelque chose d’absolument insupportable», écrit la sociologue et philosophe Dominique Méda dans son ouvrage Travail : la révolution nécessaire (2010). Economiser : le mot a son importance quand on ne «gagne» pas sa vie.

À qui profitent les biens culturels gratuits sur Internet. La gratuité est un leurre pour les internautes. « Pour les biens culturels, ils payent déjà beaucoup de choses : l’ordinateur, la connexion Internet, etc. » estime Guillaume Sire.

À qui profitent les biens culturels gratuits sur Internet

Ainsi, les jeunes générations ont pris l’habitude d’intégrer dans leur budget loisirs l’achat d’équipements de marque, souvent onéreux. Les auteurs donnent l’exemple d’Apple, qui réalisait 92 % de son chiffre d’affaires grâce à la vente de matériel au premier semestre de 2014, iTunes représentant donc une faible partie de ses revenus. « Bien que les activités culturelles constituent un des usages majeurs d’Internet, les dépenses des ménages se concentrent non pas sur l’acquisition de contenus, mais sur le matériel et les services qui leur permettent d’y accéder. » concluent Joëlle Farchy, Cécile Méadel et Guillaume Sire.

Outre le pouvoir d’achat, le travail des consommateurs intéresse également les entreprises du numérique.

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