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Chiffres

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Masque jetable. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Exemple de codage à masque jetable. Le masque jetable, également appelé chiffre de Vernam, est un algorithme de cryptographie en décalage circulaire inventé par Gilbert Vernam (en) en 1917 et perfectionné par Joseph Mauborgne, qui rajouta la notion de clé aléatoire. Cependant, le banquier américain Frank Miller en avait posé les bases dès 1882[1]. Bien que simple, facile et rapide, tant pour le codage que pour le décodage, ce chiffrement est le seul qui soit théoriquement impossible à casser, même s'il présente d'importantes difficultés de mise en œuvre pratique. Joseph Mauborgne. Principe[modifier | modifier le code] Le chiffrement par la méthode du masque jetable consiste à combiner le message en clair avec une clé présentant les caractéristiques très particulières suivantes : La méthode de combinaison entre le clair et la clé est simple et sera décrite ci-dessous.

Chiffrement et déchiffrement à la main[modifier | modifier le code] Scytale. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Scytale. Chez les Spartiates, la scytale, également connue sous le nom de bâton de Plutarque, était un bâton de bois utilisé pour lire ou écrire une dépêche chiffrée. Considérée comme le plus ancien dispositif de cryptographie militaire connue[1], elle permettait l'inscription d'un message chiffré sur une fine lanière de cuir ou de parchemin que le messager pouvait porter à sa ceinture. Scytale enroulée d'une bandelette vierge. Après avoir enroulé la ceinture sur la scytale, le message était écrit en plaçant une lettre sur chaque circonvolution.

Il s'agit de l'un des plus anciens chiffrements de transposition ayant été utilisé. Casser le code[modifier | modifier le code] Un tel code est faible et peut être facilement cassé d'autant plus qu'il s'agit uniquement d'une transposition et non d'une substitution des lettres. Avec cette vision du chiffrement, on peut dès lors attaquer avec les étapes suivantes : Dans notre cas, avec une grille de 3x7 : Le système monôme-binôme. Dans le système appelé monôme-binôme, chaque lettre du texte clair est remplacée par un groupe formé de un ou deux chiffres (d'où le nom du système) à l'aide d'une table chiffrante qui se compose d'une grille de 3 lignes comprenant chacune 10 colonnes.

En voici un exemple: Les chiffres "monômes" 0 à 7 chiffrent les lettres A à H. Les autres lettres sont chiffrées par des "binômes". La construction de la table exclut toute ambiguïté lors du déchiffrement. Comme pour le chiffre de Polybe, chaque lettre est remplacée par ses coordonnées dans la grille. Par exemple, en utilisant la grille ci-dessus, le mot "CENDRILLON" deviendra 2 4 85 3 89 80 83 83 86 85, ce qui, une fois les chiffres regroupés par cinq, donnera le cryptogramme 24853 89808 38386 85. Le système monôme-binôme est donc un procédé de substitution monoalphabétique. Décryptement Exercice Chiffrement Chiffrez à la main le texte suivant avec le système monôme-binôme (mot-clef: babylone, chiffres des rangées 4 et 7). Déchiffrement. Le chiffre de Bazeries. Le chiffre de Bazeries est un bon exemple de surchiffrement. Le surchiffrement consiste à appliquer successivement deux algorithmes de chiffrement (ou plus) au message clair.

Dans le chiffre de Bazeries, après une transposition des lettres, on effectue une substitution simple. Chiffrement D'abord, on choisit comme mot-clef un nombre plus petit qu'un million (par exemple 3752). Le message clair est ensuite découpé en morceaux de différentes tailles. Chiffrons le message "LE CHIFFRE DE BAZERIES EST UN EXEMPLE DE SURCHIFFREMENT" avec la clef 3752. on découpe d'abord le message d'après la clef (en rouge, les deux nulles qu'on a dû ajouter), puis on inverse l'ordre des lettres dans chaque groupe (transposition), finalement, on remplace chaque lettre de la grille claire par la lettre qui se trouve à la même position dans la grille chiffrée (substitution simple). Le cryptogramme final est donc: NJEXJ ARRBQ JZTMJ BAJGJ JDJFS YGXJE IUGJN ASUJA RRBQG RYFJ Déchiffrement Exercices Référence. Grille de Cardan. Substitution tomographique. Chiffrement par décalage "César"

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le chiffre de César fonctionne par décalage des lettres de l'alphabet. Par exemple dans l'image ci-dessus, il y a une distance de 3 caractères, donc B devient E dans le texte codé. En cryptographie, le chiffrement par décalage, aussi connu comme le chiffre de César (voir les différents noms), est une méthode de chiffrement très simple utilisée par Jules César dans ses correspondances secrètes (ce qui explique le nom « chiffre de César »). Le texte chiffré s'obtient en remplaçant chaque lettre du texte clair original par une lettre à distance fixe, toujours du même côté, dans l'ordre de l'alphabet.

Pour les dernières lettres (dans le cas d'un décalage à droite), on reprend au début. Il s'agit d'un cas particulier de chiffrement par substitution monoalphabétique : ces substitutions reposent sur un principe analogue, mais sont obtenues par des permutations quelconques des lettres de l'alphabet. Exemple[modifier | modifier le code] à la place de. Chiffre des Templiers. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le chiffre des Templiers est un système de chiffrement par substitution basé sur une correspondance entre l'alphabet et une suite de figures géométriques issues de la Croix de Malte.

Historique[modifier | modifier le code] L'Ordre du Temple était un ordre religieux et militaire créé en 1129 dont les membres étaient appelés Templiers et dont la mission principale était d'assister les pèlerins se rendant en Terre sainte. Cette activité poussa l'ordre à se développer rapidement et à constituer de l'Orient à l'Occident un réseau de commanderies. Pour transmettre de façon sûre des informations ou des lettres de change entre les différentes commanderies, ils auraient adopté, sans que cela soit historiquement confirmé, un alphabet de chiffrement dit « Chiffre des Templiers » [1]. Plus tard, la Franc-maçonnerie s'en inspirera pour créer le Chiffre des Francs-maçons. Code[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code]

Chiffre des Francs-maçons. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le chiffre des Francs-maçons, encore appelé alphabet du parc à cochons ou Pigpen, est un chiffre de substitution associant à chaque lettre un symbole. Ce chiffre est facilement attaquable par analyse fréquentielle. Historique[modifier | modifier le code] Ce chiffre a été inventé et utilisé par les Francs-maçons au XVIIIe siècle. Il est inspiré du Chiffre des Templiers. Principe[modifier | modifier le code] Le terme de parc à cochons vient de la manière de préparer les symboles utilisés pour substituer les lettres. Voici un exemple d'alphabet placé dans quatre enclos. Alphabet "pigpen" et en bas de la figure, le chiffrement de "wikipedia" Exemple[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Lien externe[modifier | modifier le code] (fr) Chiffre Pigpen.

Chiffre de Vigenère. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le chiffre de Vigenère est un système de chiffrement polyalphabétique, c'est un chiffrement par substitution, mais une même lettre du message clair peut, suivant sa position dans celui-ci, être remplacée par des lettres différentes, contrairement à un système de chiffrement monoalphabétique comme le chiffre de César (qu'il utilise cependant comme composant).

Cette méthode résiste ainsi à l'analyse de fréquences, ce qui est un avantage décisif sur les chiffrements monoalphabétiques. Cependant le chiffre de Vigenère a été cassé par le major prussien Friedrich Kasiski qui a publié sa méthode en 1863. Il n'offre plus depuis cette époque aucune sécurité. Il est nommé ainsi au XIXe siècle en référence au diplomate du XVIe siècle Blaise de Vigenère, qui le décrit (intégré à un chiffrement plus complexe) dans son traité des chiffres paru en 1586. Principe du chiffrement[modifier | modifier le code] Ce chiffrement introduit la notion de clé. Chiffre de Trithémius. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Polygraphiae Le chiffre de Trithémius ou tableau de Trithémius est une méthode de chiffrement polyalphabétique inventée par l'abbé allemand Trithème durant la Renaissance. Les Allemands et de nombreux auteurs de l'époque 1600-1700 prétendent que c'est lui qui a inventé le carré de Vigenère. Un tel tableau se trouve bien dans Polygraphia (1518), mais il l'appelle «tableau de transposition» et ne l'emploie pas de la même façon que Vigenère. En outre, la notion de mot-clef est complètement absente de l'œuvre de Trithème.

C'est cependant bien la première fois qu'un tel tableau apparaît. Fonctionnement de la table[modifier | modifier le code] Comment Trithème utilisait-il sa tabula recta ? Texte et traduction[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Portail de la cryptologieCet article contient tout ou une partie d'un document provenant du site Ars Cryptographica. Chiffre de Playfair. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Chiffre de Playfair fut inventé par Charles Wheatstone, qui le décrit pour la première fois en 1854. Le Chiffre de Playfair ou Carré de Playfair est une méthode manuelle de chiffrement symétrique qui fut la première technique utilisable en pratique de chiffrement par substitution polygrammique. Il fut imaginé en 1854 par Charles Wheatstone, mais porte le nom de Lord Playfair qui popularisa son utilisation. Il consiste à chiffrer des paires de lettres (des digrammes), plutôt que des lettres seules comme dans les chiffrements par substitutions poly-alphabétiques tels que le chiffre de Vigenère, plus répandus à l'époque.

Historique[modifier | modifier le code] C'est Lord Playfair qui a popularisé l'utilisation du chiffrement imaginé par Charles Wheatstone, de manière telle que c'est son nom qui y restera finalement associé. La première description écrite de ce chiffrement fut trouvée dans un document signé par Wheatstone le 26 mars 1854. Soit. Chiffre de Beale. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'histoire[modifier | modifier le code] Un déchiffrage partiel[modifier | modifier le code] N'ayant pas la clé, Morriss tente malgré tout de déchiffrer les messages de Beale, sans succès. En 1862, il raconte son histoire à un ami, pour éviter d'emporter son secret dans sa tombe. C'est cet ami (dont l'identité ne sera jamais révélée), qui publie toute cette histoire en 1885. Il part de l'hypothèse que chaque nombre représente une lettre, mais plusieurs nombres peuvent représenter la même lettre. Grâce à ce texte ou ce livre, qui est en fait la clé du code, je peux chiffrer ou déchiffrer facilement.

De fait, le chiffre de Beale est extrêmement difficile à déchiffrer si on ne possède pas le texte ou le livre ayant été utilisé comme clé. L'ami de Morriss se lance malgré tout, et il tente de percer les secrets du chiffre de Beale. Les trois chiffres de Beale[modifier | modifier le code] Conclusion[modifier | modifier le code] Chiffre d'Alberti. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le chiffre d'Alberti est un chiffrement polyalphabétique inventé par Léon Battista Alberti. Le précurseur[modifier | modifier le code] Bien que les chiffres polyalphabétiques n'apparaissent qu'à la fin du XVIe siècle, on peut en faire remonter l'origine à Alberti.

Autour de 1460, Alberti proposa d'utiliser deux ou plusieurs alphabets désordonnés en passant de l'un à l'autre au cours du chiffrement, afin d'échapper à l'analyse des fréquences des cryptanalystes potentiels. Bien qu'il ait effectué, ce faisant, la percée la plus significative dans le cryptage depuis plus de mille ans, Alberti échoua à développer son concept en un système complet. Cette tâche devait revenir à plusieurs chercheurs qui travaillèrent sur ses idées après lui : Jean Trithème, Giovanni Battista Bellaso, Giambattista della Porta et Blaise de Vigenère.

Le cadran chiffrant d'Alberti[modifier | modifier le code] Fonctionnement[modifier | modifier le code] Alberti ajoute : Chiffre ADFGVX. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le chiffre ADFGVX est un système de chiffrement allemand inventé par le colonel Fritz Nebel et introduit à la fin de la Première Guerre mondiale afin de sécuriser les communications radiophoniques lors de l'offensive sur Paris. Il fut toutefois cassé par le lieutenant Georges Painvin début juin 1918, conférant un avantage crucial à l'armée française. Son originalité réside dans l'union d'une substitution inspirée du carré de Polybe et d'une transposition.

Le nom du chiffre, initialement appelé GEDEFU 18 (GEheimschrift DEr FUnker 18, « chiffre des radiotélégraphistes 18 »), provient des coordonnées des lettres dans le carré. L'utilisation et le déchiffrement du chiffre ADFGVX[modifier | modifier le code] Le chiffre ADFGVX a été utilisé à partir du afin de préparer l'offensive allemande sur Paris. Dès juin, les Allemands ne se contentent plus de leurs lettres A D F G X, voici qu'apparaît en plus la lettre V.

Carré de Polybe. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le carré de Polybe est décrit vers 150 av. J. -C. par l'historien grec éponyme[1], il est notamment utilisé par les nihilistes russes enfermés dans les prisons des tsars. Il s'agit d'un code trivial où chaque lettre de l'alphabet est remplacée par les coordonnées de sa position dans un carré.

C'est un exemple de substitution monoalphabétique. Un tel code ne résiste pas à une cryptanalyse par analyse des fréquences. Principe[modifier | modifier le code] Nous prenons le carré de Polybe suivant, comportant 25 cases. Ainsi, le texte "Wikipédia" sera codé comme ceci : Le "W" est situé sur la ligne 5, et sur la colonne 2, il sera donc codé en 52.Le "I" ET le "J" sur la ligne 2 et à la colonne 4 sera donc chiffré en 24. Et ainsi de suite pour obtenir le message « 52 24 25 24 35 15 14 24 11 » traduit "WIKIPEDIA". Anecdote[modifier | modifier le code] Polybe a imaginé une solution pour transmettre les messages fonctionnant à l'aide de torches enflammées. American Cryptogram Association - Resources. Resources :: The ACA and You Table Of Contents << Previous Next >> Chapter 8 - The Cipher Exchange and Cipher Standards The Cipher Exchange (CE) is that department of The Cryptogram that deals with ciphers which are NOT simple substitutions of the Aristocrat/Patristocrat variety.

The CE ciphers given in The Cryptogram are all solvable by pencil and paper methods, although computers and other mechanical aids are often used to assist. E: "ELCY", Elementary Cryptanalysis by H.F. Lengths and Standards for All ACA Ciphers Here's a forward reference to each cipher listed below: ARISTOCRATS, PATRISTOCRATS and XENOCRYPT SUBSTITUTIONS 1. AMSCO (period times 8-12 lines deep) 4 1 3 2 5 Pt: Incomplete columnar with ------------------- alternating single letters in c om p le and digraphs t ec o lu m na r wi t ha Key: 41325 l te r na t in g si n gl Ct: CECRT EGLEN PHPLU TNANT EIOMO e le t te r WIRSI TDDSI NTNAL INESA ALEMH sa n dd i gr ATGLR GR a ph s Refs: E 51, PC IV, SO68 (RC), MA71 (NN) Ref: JF71.