Occupy. Conflits sociaux. Baltimore. Le Printemps arabe. Ferguson. Mondial 2014 : Révolte au Brésil. Dialogue avec Eric Vuillard. Robespierre sans masque, par Maxime Carvin (Le Monde diplomatique, novembre 2015) En décembre 2013, un laboratoire annonce avoir reconstitué, à partir d’un moulage mortuaire, le « vrai visage » de Maximilien de Robespierre.
Les historiens s’étonnent que le résultat ressemble si peu aux portraits d’époque et émettent de sérieux doutes. Il n’empêche : le portrait aura les honneurs des médias. C’est que, authentique ou non, ce Robespierre retrouvé a le physique de l’emploi. [Radio] Contre-histoire des grèves de 1936 et du Front populaire. Syndicats et Communes. A l'heure de la révolte, on n'est plus seul dans la ville. Enfant prodige de la mythologie, de l’égyptologie et de la philosophie, Furio Jési écrit son premier ouvrage à 15 ans.
Bouleversé par l’expérience des barricades parisiennes de 1968, il rentre en Italie afin de mettre ses connaissances mythologiques au service de la pensée révolutionnaire et rédige cet ouvrage aussi culte que méconnu : Spartakus, symbolique de la révolte. Jamais traduit ni publié en France, il aura fallu attendre 50 ans pour que les éditions La Tempête le rende accessible au public français. Spartakus est essentiellement un livre de stratégie, de stratégie des vaincus. Comment ne pas fétichiser la défaite tout en maintenant un regard vers le passé ?
Où va donc la colère ?, par Georges Didi-Huberman (Le Monde diplomatique, mai 2016) Il y a des « saintes colères », des colères justes.
Mais comment discerner la justesse d’une colère, ou l’acte de justice qu’elle revendique ? Comment faire droit aux soulèvements et aux emportements passionnels qu’ils supposent toujours ? Comment légiférer sur des colères ? Que veut-on dire quand on les dit légitimes ? Que serait donc un droit de soulèvement ? Pourquoi ne se révolte-t-on pas ? Pourquoi se révolte-t-on. "Ne jamais oublier que les gens, quand ils se révoltent, ont toujours une longueur d’avance non seulement sur les sociologues mais aussi sur les politiques".
Ce texte, paru dans le numéro 15 (2012) de la revue Contretemps, est la transcription d’un exposé fait par Luc Boltanski à l’université d’été du NPA le 26 août 2011. Trying to follow what is going on in Syria and why? This comic will get you there in 5 minutes. That warning has become a global alert.
Since the uprising against Assad in March 2011, over 240,000 people have been killed, 4 million Syrians have fled their country, and over 7 million have been displaced. The headlines are full of the heartbreaking stories of these refugees — including young children — who have died trying to reach safety in other countries. The story of these refugees is deeply tied to the effects of climate change. "We are experiencing a surprising uptick in global insecurity ... partially due to our inability to manage climate stress. " That's how Columbia University professor Marc Levy (who also does studies for the U.S. government) summed it up. « Vue d’aujourd’hui, la Révolution française est une immense leçon d’optimisme. Basta !
: Castes privilégiées, classes laborieuses paupérisées, crise économique, caisses du royaume quasi vides, dépenses inconsidérées de la Cour… Autant d’éléments qui font étrangement écho à la situation économique actuelle. La crise a-t-elle été le principal déclencheur de la Révolution ? Eric Hazan [1] : Si l’on se met dans la peau d’un sujet de Louis XVI, un minimum conscient de la situation en mars 1789, avant la tenue des états généraux : il sait qu’il y a une dette terrible, que le Trésor est en faillite. Les intérêts de la dette mangent la moitié des recettes du royaume ! The Side of Rioting the Media Never Talks About. With headlines about "frenzied" black rioters and "scenes of chaos" dominating the media, you might believe the aggression of 35 individuals arrested during Saturday night's protests for Freddie Gray in Baltimore are representative of several days of protests.
Le référendum en Écosse : une révolte contre le règne conjoint de la finance et de l’impérialisme. Pourquoi Basta !
Publie-t-il ce texte ? En France, l’indépendance écossaise n’est souvent abordée que sous l’angle « folkorique », comme une manifestation de nationalisme classique, ou en relayant les messages négatifs des élites britanniques sur les conséquences économiques d’une scission. Mais, derrière le Scottish National Party et son leader Alex Salmond, cibles de toutes les critiques, la cause de l’indépendance écossaise est aussi – et surtout – portée par un vaste mouvement démocratique dans la société écossaise. Why This Week's Fast Food Protests Are 'History In The Making' Hundreds of fast-food protesters arrested while striking against low wages. Mouvement de contestation - Le Monde diplomatique. 10 Female Revolutionaries That You Probably Didn't Learn About In History class.
By Kathleen Harris / whizzpast.com/ Sep 5, 2014 We all know male revolutionaries like Che Guevara, but history often tends to gloss over the contributions of female revolutionaries that have sacrificed their time, efforts, and lives to work towards burgeoning systems and ideologies.
Despite misconceptions, there are tons of women that have participated in revolutions throughout history, with many of them playing crucial roles. They may come from different points on the political spectrum, with some armed with weapons and some armed with nothing but a pen, but all fought hard for something that they believed in. Let’s take a look at 10 of these female revolutionaries from all over the world that you probably won’t ever see plastered across a college student’s T-shirt. Femmes et anarchie.
Emma Goldman. Helen Keller. Journées de Juin. L’art et la manière de contrôler les foules. Les fins de match de la Coupe du monde de football, les défilés et fêtes du 14-Juillet : autant de terrains d’exercices de « gestion de foules » — une des spécialités du salon Eurosatory, en concurrence pour le coup avec Milipol, « salon mondial de la sécurité intérieure des Etats », qui mitonne à peu près la même sauce militaro-sécuritaire une année sur deux, au même endroit, avec une dominante police.
Mais, gestion ou contrôle ? Militaire ou civil ? Privé ou public ? Ou les deux, mon colonel ? « Dans peu de temps, la France comportera davantage d’agents de sécurité privés que d’agents des forces de l’ordre , avec un point de croisement autour de 200 000 professionnels », explique Stéphane Schmoll dans S&D Magazine (juin-août 2014), un organe des entreprises de sécurité [1]. Comment l’obsession sécuritaire fait muter la démocratie, par Giorgio Agamben (Le Monde diplomatique, janvier 2014)
La formule « pour raisons de sécurité » (« for security reasons », « per ragioni di sicurezza ») fonctionne comme un argument d’autorité qui, coupant court à toute discussion, permet d’imposer des perspectives et des mesures que l’on n’accepterait pas sans cela. Il faut lui opposer l’analyse d’un concept d’apparence anodine, mais qui semble avoir supplanté toute autre notion politique : la sécurité. On pourrait penser que le but des politiques de sécurité est simplement de prévenir des dangers, des troubles, voire des catastrophes. Révolutions. London Riots.