background preloader

Art, patrimoine culturel

Facebook Twitter

Bibliographie - Arts Kanak - novembre 2013 - MediaTribal. *Kanak.L’art est une parole, 2013, Catalogue d’exposition, Musée du Quai Branly & Actes Sud.

Bibliographie - Arts Kanak - novembre 2013 - MediaTribal

*Bensa, Alban & Jean-Claude Rivierre. 1982, Les Chemins de l'Alliance. L'organisation sociale et ses représentations en Nouvelle-Calédonie. Paris : Sélaf. *Bensa A., 2000, Ethnologie et Architecture, Ed. Adam Biro. Conférence DDM - novembre 2013 Photo de l'auteure, musée de La Rochelle, 2013. Ethnographie des Kanak. Ethnographie des Kanak, 100 ans après Réédité par Ibis presse, l’Ethnographie des Kanak de Roux et Sarrasin n’a pas encore rencontré son public.

Ethnographie des Kanak

Il y a cent ans, Fritz Sarasin et Jean Roux, deux zoologues suisses parcouraient la Nouvelle-Calédonie et les îles Loyauté durant 9 mois afin de poursuivre des recherches sur les « fondements premiers de l’histoire de la nature et de la culture », travaux entamés au Sri Lanka et en Indonésie, aux îles Célèbes (Sulawesi aujourd’hui) et aux Moluques. Ils étaient loin de cette « nostalgie du Pacifique », si forte chez nombre de leurs contemporains et, bien que zoologues de formation, leur travail va très vite devenir un travail d’anthropologie dans une optique évolutionniste.

Sarasin voulait démontrer que l’ensemble de la Mélanésie était peuplée par les descendants d’une première population remontant très loin dans le temps... En 1929, leurs travaux sont publiés en langue allemande sous le titre Ethnologie des Neu-Caledonier und Loyalty-insulaner. L’art sacré catholique kanak ou l’immatérialité préférée. « Puissent ces adaptations de l’art indigène stimuler les artistes mélanésiens.

L’art sacré catholique kanak ou l’immatérialité préférée

C’est en admirant ou en priant devant ces quelques essais d’art local tenté ici et là, comme cet ostensoir ou les sculptures de l’église de Koumac, qu’ils apprendront que le moindre travail local fait avec âme et amour vaudra tous les clinquants des pacotilles ou les pauvres statues de plâtres sans âme, ni vie. » (Anonyme, 1956 : 46-47) 1C’est ainsi que concluait le rédacteur d’un petit article dans la revue mariste Missions des Îles sur l’ostensoir de l’église de Pouebo réalisé en 1955 à partir d’une hache ostensoir kanak dans les ateliers de la célèbre maison Arthus-Bertrand à l’ombre de Saint-Germain-des-Prés à Paris. OÙ EST PASSE LA TÊTE D’ATAÏ, LE GRAND CHEZ KANAK DÉCAPITÉ QUI MENA L’INSURRECTION DE 1878 CONTRE LES COLONS FRANÇAIS ? – Journalisme pensif. (Gravure représentant le chef Ataï en tenue coutumière.

OÙ EST PASSE LA TÊTE D’ATAÏ, LE GRAND CHEZ KANAK DÉCAPITÉ QUI MENA L’INSURRECTION DE 1878 CONTRE LES COLONS FRANÇAIS ? – Journalisme pensif

DR) NEWS NEW NEWS « L’Ordre et la Morale » de Mathieu Kassovitz, sorti en France le 16 novembre 2011, n’a pas pu être distribué en Nouvelle-Calédonie par le réseau classique, le propriétaire des salles s’y étant opposé. Ce film s’inspire du livre « La Morale et l’action » (1990) de Philippe Legorjus, capitaine du GIGN au moment de l’assaut de la grotte d’Ouvéa par les militaires français en avril 1998 – qui conduisit à la mort de 19 militants kanak et deux soldats. Dans cet ouvrage, Philippe Legorjus se montre très critique envers le gouvernement français qui, selon lui, a décidé de l’issue violente des négociations entre militants et militaires pour des raisons électoralistes : elle a eu lieu entre les deux tours de l’élection présidentielle qui opposa le Premier ministre Jacques Chirac et François Mitterrand (avec le résultat que l’on sait : 54% pour Mitterrand).

Mwà Véé n°69. En couverture, l’artiste Florence Parawi revêtue d’une de ses créations, la robe mission d’avocate (©Thierry Fontaine) extraits… … de l’éditorial « Après avoir traversé bien des époques et des vicissitudes, la robe mission est devenue une tenue pleinement assumée par les femmes kanak.

Mwà Véé n°69

Celles-ci la portent et en parlent avec bonheur. Elles sont heureuses de voir les femmes des autres communautés l’apprécier et, à l’occasion, l’adopter à leur tour. Elles sont sensibles à l’intérêt que lui témoignent les établissements culturels, les responsables coutumiers, les institutions provinciales, mais également les chercheurs et les créateurs et au fait qu’ils lui consacrent des expositions ou des spectacles, comme au musée de Nouvelle-Calédonie ou au centre culturel Tjibaou, des rencontres annuelles, comme à Koné, des travaux universitaires, des publications2 et des conférences.

Elle est à la fois un symbole, un exemple, un creuset de réflexion et une source d’inspiration. »Mwà Véé (Gérard del Rio) Présentation. Le catalogue en ligne et les publications multimédias : La Médiathèque, après gestion, analyse et numérisation de toutes ses données tant écrites que sonores ou visuelles, met en ligne un éventail complet de nombreuses notices descriptives toutes répertoriées dans le catalogue de la Médiathèque, accessible en consultation dans les locaux du centre ou sur le site www.adck.nc • Collecte des traditions orales : Toutes les données du patrimoine kanak collectées par le département Recherche et Patrimoine de l’ADCK en collaboration avec les conseils des aires coutumières et conservées sous forme numérique sont à présent mises à disposition du public (dans le respect des droits affectés aux données par les personnes ressources).

Présentation

Ces données complémentent les rapports d'enquêtes déjà en consultation publique à la Médiathèque du centre culturel Tjibaou; L'art kanak prend la parole au quai Branly. "Kanak, l'art est une parole" incarne le cheminement des accords de paix de Matignon (1988), puis de l'accord de Nouméa (1998) qui a lancé le processus de décolonisation et reconnu "pleinement" l'identité kanak.

L'art kanak prend la parole au quai Branly

"Il y a une fierté à voir le nom +kanak+ placardé partout" dans Paris, relève Emmanuel Kasarhérou, commissaire, d'autant que la première exposition sur l'art kanak remonte à 1934 au Musée d'ethnographie de Paris et que la seconde "De jade et de nacre" date de 1990 et avait d'abord été montée à Nouméa. La flèche faitière de l'affiche symbolise "la parole qui surmonte la grand case, faite pour être vue de loin, et on la retrouve aussi dans le drapeau kanak", souligne celui qui fut le premier directeur du Centre culturel Tjibaou, du nom du leader indépendantiste instigateur du renouveau identitaire kanak dans les années 70, et négociateur de la paix en 1988 après le drame de la grotte d'Ouvéa.

Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Opinions. Masque et ancêtres. Pour la société kanak les ancêtres sont présents dans la vie de chacun au quotidien.

Masque et ancêtres

Ils nous accompagnent et nous soutiennent dans nos actions. Les masques d’autrefois représentent l’esprit du chef défunt revenu à nous à l’occasion de rituels. Ces objets sont intimement liés à la conception de la mort qui est pensée en continuité avec la vie.