Le Monde / Culture : où sont les femmes ? La culture en campagne 2/8.
Alors que le secteur reste traversé par de profondes inégalités entre les sexes, tous les candidats à la présidentielle ne font pas preuve du même volontarisme pour corriger le tir. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Clarisse Fabre et Fabienne Darge « Où sont les feeeemmes, avec leurs textes plein de chaaaaaaarmes ? » La troupe de Thomas Jolly est déchaînée, en ce jour de juillet 2016. Libération / «Le Ciel, la Nuit et la Pierre glorieuse», 140 ans de in et de off. Dès le deuxième jour, il faut prévoir d’arriver tôt au jardin Ceccano pour avoir une place assise.
Les aficionados du feuilleton qui se joue chaque midi savent qu’il faut prendre place une demi-heure avant à l’ombre tournante des oliviers. A l’édition 2015, Alain Badiou déployait la République de Platon avec des amateurs dans un exercice d’adresse intellectuelle de plein air. La Croix / Le feuilleton avignonnais de Thomas Jolly - La Croix. Révélé au festival avec Henry VI en 2014 Thomas Jolly est, aujourd’hui, doublement à l’affiche, avec Le Radeau de la Méduse et Chroniques du Festival d’Avignon.
Le Radeau de la Méduse, de Georg Kaiser Gymnase du Lycée Saint-Joseph (1) Le ciel, la nuit et la pierre glorieuse (chroniques du festival d’Avignon de 1947 à… 2086), par Thomas Jolly et la Piccola Familia Jardin Ceccano (2) Télérama / A Avignon, de l'irrévérence pour mesurer l'épaisseur de l'histoire. Avec "Le Ciel, la nuit et la Pierre Glorieuse", La Piccola Familia de Thomas Jolly offre une joyeuse chronique du Festival d'Avignon.
Drôle de réveil hier, vendredi 15 juillet, à Avignon après l'attentat de Nice. Les pensées des festivaliers y reviennent toujours. « Avignon a changé », a déclaré Olivier Py le matin sur France Inter. Mais sous un ciel lumineux lavé par un mistral déchaîné, les files d'attente dans les théâtres du Off aux succès repérés n'ont pas diminué. Libération / Avignon : les critiques de théâtre selon la Piccola Familia et des enfants sur le «Radeau de la méduse» Vers la fin du spectacle, ils nous font coucou de la main et nous interpellent en nommant les journalistes par leur nom.
Trop sympa. Le Monde / Avignon : soixante-dix bougies en série. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Fabienne Darge (Avignon, envoyée spéciale) Avignon, 70e édition, clap de début.
Il est midi et quelques petites minutes, mercredi 6 juillet. Olivier Py monte sur le minuscule plateau installé dans le jardin de la médiathèque Ceccano, sous les grands platanes dont les feuilles se balancent dans le vent. L’air est doux, le ciel s’est dégagé, à Avignon comme ailleurs. « Mesdames, Messieurs, le Festival est ouvert », annonce le directeur, l’air détendu, en chemise bleu ciel. Olivier Py n’a pas voulu d’« une commémoration trop lourde et ennuyeuse », pour cette soixante-dixième. Pédagogique et joyeux Et si l’on en croit ce premier épisode, l’affaire s’annonce tout aussi pédagogique que joyeuse. Thomas Jolly fait coup double. Il y a deux ans, il avait marqué les esprits en montant Henry VI, épopée théâtrale de 18 heures unanimement saluée par les spectateurs et la critique.
Thomas Jolly, 34 ans, metteur en scène de la Piccola Familia, est présent à double titre dans cette 70e édition. Sa compagnie joue un feuilleton quotidien au jardin Ceccano, qui relate l'histoire du festival, de 1946 à 2086 : ce rendez-vous gratuit de midi est devenu l'un des "place to be" des festivaliers (voir ci-dessous). Il monte par ailleurs Le radeau dela méduse de Georg Kaiser. Vos chroniques du festival suivent une trame, mais l'idée était de monter un spectacle participatif avec des Avignonnais et des spectateurs. Que vous ont-ils apporté ? Il ne s'agit donc pas du tout d'une histoire institutionnelle ? Vous avez aussi animé des ateliers d'écriture avec des enfants pour écrire l'épisode de 2086. Et vous, comment l'imaginez-vous ? Vous présentez également "Le Radeau de la méduse", inspiré d'un fait divers. L'Express / Chérie, j'ai rétréci le festival d'Avignon. Comment raconter les soixante-dix ans du "plus grand festival du monde" sur une scène de 14 mètres carrés, avec onze comédiens, et sans décor?
Pour résoudre ce Rubik's Cube théâtral, les comédiens de la compagnie la Piccola Familia sont réunis ce vendredi autour d'une grande table, dans l'annexe des Beaux-Arts de Rouen, moins de trois semaines avant la première à Avignon de leur création Le Ciel, la Nuit et la Pierre glorieuse. Peut-être l'un des projets les plus ambitieux de cette édition. NOTRE DOSSIER >> Festival d'Avignon Flash-back. En 2015, Olivier Py, directeur du Festival, commande un spectacle à la jeune troupe fondée par le metteur en scène Thomas Jolly, wonder boy de 34 ans qui s'est fait connaître avec une version époustouflante de Henry VI en dix-huit heures. Le mot d'ordre est aussi clair qu'impossible: célébrer, à travers des lectures, l'histoire du rendez-vous de la cité des Papes, depuis sa création par Jean Vilar en 1947, jusqu'à aujourd'hui.
Le Figaro / Avignon : le mistral, le pied cassé, la parade, le théâtre. Le 70ème festival d'Avignon commence ce soir avec Les Damnés dans la cour d'Honneur.
Mais dès midi, le public était au rendez-vous du premier épisode de l'histoire du festival par Thomas Jolly et la Piccola Familia, sa troupe. Avignon ne commence jamais à l'heure dite. Mais toujours un peu avant: le festival est un gros navire qu'il faut plusieurs manoeuvres pour lancer en pleine mer. La pleine mer, ce sera ce soir: les trompettes de Maurice Jarre retentiront peu avant 22h00 et l'on découvrira Les Damnés dans une mise en scène d'Ivo van Hove qui dirige la troupe excellente de la Comédie-Française. Deux heures vingt d'un spectacle déjà donné en deux générales hier et avant-hier. France Inter / Un feuilleton théâtral pour raconter le Festival d'Avignon. 70 ans d’histoire du Festival racontée en 16 épisodes, un sacré défi pour La Piccola Familia qui a conçu un spectacle populaire, sans artifice, comme du temps de Jean Vilar.
Il n'y a de décor, la scène est faite de tréteau en bois, il y a juste quelques accessoires et des costumes issus des collections du Festival d’Avignon. On est ici dans la plus pure tradition du théâtre avec en plus un sacrée dose d’humour façon Grand Guignol. En plus des nombreuses évocations historiques puisées dans le livre d’Antoine de Baecque et Emmanuelle Loyer paru chez Gallimard qui fait office de référence, la troupe joue chaque jour des extraits des pièces qui ont marqué l’histoire du Festival. Alexandre Dain et ses camarades doivent se replonger dans les classiques. RFI / Le Festival d’Avignon raconte son histoire jusqu'à 2086 - Culture.
Comment s’imaginer le Festival d’Avignon du futur ? « Avignon, c’est la ville de rêve. Avec le théâtre, tout est possible », se lance Michel, un habitué du plus grand rendez-vous théâtral en France. « Déjà, j’aimerais y participer », répond du tac au tac Sophie, 14 ans. « J’espère que je ne serai pas aspiré par cette trappe à spectateurs nuisibles », rit Bruno de Bordeaux, la cinquantaine, sur la proposition lancée sur scène par des comédiens pour se débarrasser des spectateurs qui toussent et ronflent en plein spectacle. « Je trouve que c’est une très bonne idée, ces sièges éjectables pour mauvais spectateurs » rebondit Cleo, dont les parents déménagent chaque été à Avignon. « Pas mentir aux gens » « Pour nous, c’était important d’affirmer et de montrer le processus, avec très peu de moyens, avance l’acteur Alexandre Dain, un des collaborateurs artistiques du projet.
On ne voulait pas mentir aux gens. Festi TV / Rencontre Avec Thomas Jolly / "Le Ciel, la Nuit et la Pierre glorieuse" et "Le Radeau de la Méduse" Festival d'Avignon / Jeunes critiques en Avignon - Les Tréteaux de l'Histoire. Inferno / ENTRETIEN AVEC THOMAS JOLLY. FESTIVAL D’AVIGNON : Entretien avec Thomas Jolly Thomas Jolly, artiste prolifique, prolixe, (jusque dans ses interviews) s’empare du Radeau de la Méduse pour un projet théâtral autour de l’oeuvre de Kaiser, en résonnance parfaite avec notre temps troublé… Mais il donne également une oeuvre collective de La Piccola Familia dans le jardin de la médiathèque Ceccano, Le ciel, la nuit et la pierre glorieuse – Chroniques du festival d’Avignon de 1947 à… 2086.
De quoi de nouveau inscrire le théâtre dans la Cité et le télescoper avec un temps hors du commun, celui d’Avignon en juillet, celui de la magie du Théâtre dans la nuit avignonnaise. Inferno : Ce 70e Festival est un cru qui se veut politique et axé entre autres sur le Moyen-Orient et sur les dérives populistes. Culturebox / Mot à mot. Thomas Jolly: un geste à la Vilar quitte à sauver la princesse Zelda! On le rencontre après sa "gérarphilipade". Comme Gérard Philipe en 1951, il s'est cassé le pied à Avignon où il propose plusieurs spectacles de forme et d'intention différentes: avec le groupe 42 de L'École supérieure d'art dramatique du Théâtre National de Strasbourg"Le radeau de la méduse" une adaptation d'un texte du dramaturge allemand Georg Kaiser qui parle de la destruction du lien communautaire et de la bassesse humaine, fut-elle incarnée par des enfants!
Avec La Piccolla familia, sa famille-troupe, il traverse pendant 16 jours, à heure fixe et dans le jardin, "l'histoire du festival d'Avignon" écrite par Emmanuelle Loyer et Antoine de Baecque. Ce feuilleton a pour titre "Le ciel, la nuit et la pierre glorieuse". Il veut son théâtre "exigeant, populaire et festif". Il l'est! Il évoquera donc dans ce mot à mot la princesse "nitendo Zelda" qui lui permet d'arrêter de réfléchir ou d'arrêter de réfléchir! La Provence / Le Ciel, la Nuit et la Pierre glorieuse. C'est comme au temps de Jean Vilar. Sans protocole. Populaire. Des tréteaux en bois, le public installé sur des bancs et à même le sol. Douze comédiens qui jouent tous les rôles, se changent à vue. INFERNO / « LE CIEL, LA NUIT ET LA PIERRE GLORIEUSE , CHRONIQUES JUBILATOIRES DU FESTIVAL D’AVIGNON. La Piccola familia – Le Ciel, La Nuit et La Pierre Glorieuse – Jardin Ceccano du 6 au 23 juillet à 12h (Relâche les 10 et 17 juillet) Chaque jour, à midi pétante, le collectif La Piccola Familia de Thomas Jolly enflamme les spectateurs qui se pressent (entrée libre!!!)
Dans Le Jardin Ceccano pour (re)vivre, en seize épisodes, et de manière totalement décalée, les Grandes Heures du Festival d’Avignon de 1947… à 2086 (sic). En effet, si la première date correspond à la création effective du Festival (appelé alors « Une semaine d’Art en Avignon »), la seconde, elle, est totalement fantaisiste puisqu’il ne s’agit aucunement d’exhumer le passé de manière sérieuse – on l’aura vite compris… – mais de le larder des préoccupations présentes et de le mettre en écho avec l’avenir improbable ; ce cocktail d’une fraîcheur explosive étant servi, juste avant le déjeuner, avec une liberté de ton tout à fait désaltérante.
Le Figaro / Avignon : d'éclatants débuts — Le grand théâtre du monde. Télérama / A Avignon, le théâtre plonge dans le présent et rêve d'avenir. Les jeunes compagnies invitées par Olivier Py, porteuses des meurtrissures de leur pays, révèlent les peurs et espoirs des peuples. Tandis que la Piccola Familia rejoue l'histoire du Festival d'Avignon et lui invente dans la foulée un destin futuriste, Raoul Collectif s'engouffre sur les traces de la beauté et le Blitztheatregroup imagine les possibles d'un monde qui ne serait plus contraint et formaté par le quotidien… Les collectifs présents au Festival d'Avignon rêvent d'avenir.
S'ils ne traitent pas explicitement des crises que traverse l'Europe et préfèrent le rappel d'un passé riche d'enseignements ou l'anticipation de jours meilleurs, difficile néanmoins d'éluder leurs origines. France et Belgique pour les deux premiers, Grèce pour le troisième. Autant de pays meurtris, les uns par les attentats terroristes, le dernier par une crise financière sans précédent. Ces traumatismes ont-ils altéré l'imaginaire des jeunes compagnies invitées par Olivier Py ? Culturebox / 70 ans du Festival d'Avignon : le joli feuilleton quotidien de Thomas Jolly. Dans le jardin Ceccano, alors que le mistral fait brisser les deux somptueux platanes centenaires, les retardaires ont toutes les peines du monde à se faufiler. Les bancs sont pris d'assaut, plusieurs rangs de spectateurs debout encadrent la scène.
Le Point / L'histoire du Festival d'Avignon jouée en feuilleton tous les midi. Le Blog TV News / Chroniques du festival d'Avignon. À l’occasion de la 70è édition du Festival d’Avignon du 6 au 24 juillet, l’acteur et metteur en scène Thomas Jolly avec La Piccola Familia revisitent à leur manière cette grande manifestation.