10 jeux pour aider les enfants à contrôler leur impulsivité. Il est impulsif, il ne parvient pas à inhiber certains comportements automatiques... et ça nuit à ses apprentissages.
Il crie la réponse avant même qu'on ait finit de poser la question (et ça énerve)Il commence son travail avant la fin de la consigne (et tombe à côté)Il écrit sa réponse et réfléchit après (et son cahier est bourré de ratures)Il part chercher son cartable oublié dehors, s'arrête à la 1ère fleur sur son passage (et revient avec un bouquet de fleurs mais sans son cartable) L'enjeu est le suivant : Non pas de demander à l'enfant d'arrêter d'être impulsif (c'est souvent inutile car il ne fait pas exprès)Mais plutôt de l'aider petit à petit à prendre le contrôle sur son impulsivité. Essayer d'agir sur-elle, trouver des astuces, la contourner. Et améliorer ses capacités d'inhibition. Le jeu est un très bon outil pour s’entraîner. Voici comment j'opère en général : Méthode du "STOP-RÉFLÉCHIS-AGIS" : STOP : Je marque un temps d'arrêt (On peut lever la main devant soi) L’erreur pour apprendre.
L’erreur est un impondérable de l’acte d’apprendre.
Omniprésente, multiforme, pernicieuse, maligne, entêtante, saugrenue, obstinée ou accoucheuse, révélatrice, elle est encore souvent mal perçue et sanctionnée dans notre système scolaire. L’erreur a des statuts divers, elle questionne et interpelle. Qui n’a pas connu le découragement en corrigeant des copies qui révèleraient tant les failles des élèves que de l’enseignement, voire de l’enseignant ? Pourtant, les professeurs savent qu’il est nécessaire de prendre en compte les erreurs des élèves pour les faire progresser. Mais comment faire ? Si les enseignants ont bien conscience que « l’erreur est un outil pour enseigner », pour reprendre les mots de Jean-Pierre Astolfi, savent-ils pour autant comment s’y prendre ? Vous trouverez dans ce dossier des récits et des méthodes issus des expériences de praticiens, mais aussi des articles abordant les différentes dimensions de l’erreur en pédagogie.
PPT Annexe Typologie des erreurs. Rôle des erreurs dans l'apprentissage. Lorsque l’on demande aux élèves ce qu’ils ressentent lorsqu’ils commettent des erreurs à l’école, les sentiments de honte et de colère prédominent largement.
L’erreur, en tant que “faute”, est un signe de faiblesse, soit que l’élève n’ait pas été capable de saisir le contenu de la leçon (et donc, par raccourci, soit “stupide”), soit qu’il n’ait pas fourni le travail nécessaire pour maîtriser ce contenu (et dans ce cas, on aurait à faire à un “fainéant”). Si l’on en croit certains comme par exemple Peter Gumbel, auteur du livre “On achève bien les écoliers“ (Grasset, 2010) ou encore Claire Blondel dans sa conférence Tedx “L’éducation positive“, cette conception de la faute engendre chez les élèves la peur de prendre des risques (on pourrait dire une bêtise: il vaut mieux se taire) et un manque de créativité. Or au XIXème siècle, la prise de risque et la créativité sont de puissants moteurs de réussite personnelle et professionnelle. Neurosciences : l'erreur, un signal d'apprentissage (pour une vision positive de l'erreur)
Pour une vision positive de l’erreur dans l’apprentissage Dans le système éducatif français, se tromper est rarement vu de manière positive.
L’élève qui se trompe, qui est dans l’erreur, est un “mauvais” élève. Le “bon” élève est au contraire celui qui ne se trompe pas. Cette conception négative de l’erreur dans l’apprentissage va de pair avec une vision positive de la réussite. Chaque succès serait alors doublement signe de réussite, d’une part en tant que tel, et d‘autre part parce qu’il préparerait mieux pour les succès à venir. Pourtant, les dernières recherches en neurosciences ont montré que le cerveau apprend grâce à l’erreur.
Erreur et apprentissage. L’erreur est souvent considérée comme un dysfonctionnement dans l’apprentissage.
Or, c’est aussi une trace de l’activité cognitive de l’élève, de la façon dont il a réfléchi, raisonné, compris… S’appuyer sur l’analyse des erreurs des élèves, pour proposer des situations d’apprentissage pertinentes, est incontournable pour les enseignants. C’est une façon d’envisager le statut de l’erreur de manière positive et de permettre aux élèves de dédramatiser des moments où ils se sentent en échec. La question des erreurs pour les élèves malades présente des points communs avec celle de l’ensemble des élèves, mais renvoie également à des interrogations spécifiques en lien avec leurs besoins éducatifs particuliers (BEP). BEP (Besoins Éducatifs Particuliers) Les répercussions des maladies sur la scolarisation peuvent entraîner des besoins éducatifs particuliers (BEP).
Différents types d’erreurs - Erreurs en lien avec la situation.