La détox jusqu’à l’obsession. Chaque mois de novembre, le prestigieux dictionnaire d’Oxford sélectionne son «mot de l’année», le terme qui a le plus influencé la société au cours des douze derniers mois.
En 2013, ce conseil d’érudits britanniques, curieux des glissements de mœurs, avait élu «selfie». En 2014, «vapoter» et, en 2015, un simple emoji, symbole d’une nouvelle manière de communiquer en s’adressant des pictos préenregistrés dans son smartphone comme une fatigue du langage. Un appétit croissant pour le « manger local » en Île-de-France. 54 % de la population mondiale vit aujourd’hui en ville, et 2,5 milliards supplémentaires d’urbains sont attendus à l’horizon 2050, selon l’ONU.
Au fil du temps, les relations entre la ville et l’agriculture ont évolué : les villes se sont détournées de leur hinterland nourricier, allant chercher des produits toujours plus loin, notamment grâce au développement des transports ferroviaires puis routiers frigorifiques. L’agriculture s’est progressivement détournée de la ville en se spécialisant et en répondant aux logiques de marché. En parallèle, les questions climatiques, énergétiques, financières, environnementales sont de plus en plus prégnantes et parfois contradictoires. Comment nourrir ces populations urbaines coupées de leur terre nourricière ? Comment garder ou retrouver le contrôle, quantitatif et qualitatif de notre approvisionnement alimentaire ? Savoir revivre (Jacques Massacrier) Bdap-brochure-a5-bd. Oui, l’agriculture biologique peut nourrir la planète. Tribune Lorsque est abordée la question, essentielle, de la lutte contre la faim dans le monde, il est fréquent d’entendre dire que l’agriculture biologique présente des limites à cause de ses rendements inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle, prétendument démontrés par plusieurs « études scientifiques ».
Or ce poncif est faux et trompeur et témoigne d’une approche scientifique archaïque. Des comparaisons biaisées Les études académiques généralement citées pour comparer les rendements en agriculture biologique et en agriculture conventionnelle présentent deux points communs qui ne sont pas anodins : elles sont réalisées en milieux tempérés (Europe et Amérique du Nord) ; leur méthodologie est caricaturalement réductionniste. Filières agroalimentaire : les relations dangereuses. Par Andrea Paracchini Avec Altermondes, brisez le tabou qui entoure la concentration du pouvoir dans les filières agricoles.
En exclusivité, nous vous proposons un traitement multimédias du rapport « Qui a le pouvoir ? Comment Paris a repris le contrôle de son service public de l'eau. Basta !
: Qui était favorable à la remunicipalisation de l’eau à Paris ? Était-ce avant tout une décision politique de la nouvelle municipalité arrivée aux commandes de la ville en 2001 ? Anne Le Strat : C’était clairement une décision politique. « Notre économie alimentaire low cost est un substitut de fait à des politiques sociales plus redistributives » Par Andrea Paracchini Olivier De Schutter a été rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation pendant six ans.
Il a lu le rapport Qui a le pouvoir ? Comment donner du poids à la vente en vrac. Acheter seulement la quantité d’amandes effilées que réclame une recette.
Arrêter de nourrir sa poubelle à chaque retour d’emplettes. Cesser de consacrer une part de son budget alimentaire au seul financement de contenants éphémères… Sur le papier, la vente en vrac a tout pour plaire. Pourtant, son développement est encore balbutiant. Europe : les multinationales peuvent désormais breveter le vivant. C'est une décision de la Grande Chambre de Recours de l'Office Européen des Brevets datée du 25 mars 2015 qui a permis de faire avancer "la cause" des multinationales sur le brevetage du vivant .
A la question "si l'on découvre un lien entre une séquence génétique existant naturellement dans une plante cultivée et un caractère particulier de cette plante, peut-on devenir propriétaire de toutes les plantes qui expriment ce caractère" , la Grande Chambre de Recours de l'Office Européen des Brevets a répondu …"oui". Un changement très important du droit. Un appétit durable. De jeunes chefs ont ouvert des restaurants « durables ».
Ces laboratoires culinaires font la chasse au gaspillage alimentaire et énergétique. La cuisine est un lieu idéal pour mettre en œuvre les principes de l’économie. Certains restaurateurs rivalisent d’ingéniosité pour offrir à leurs clients une expérience « zéro déchet, zéro carbone » sans sacrifier les plaisirs gourmands. What the food - La RUvolution en marche. François Dufour « Attention au bio industriel ! Depuis 2010, tout en continuant de s’occuper de son exploitation, François Dufour est vice-président du conseil régional (EELV), chargé des questions agricoles.
Cet agriculteur, cofondateur d’Attac France et porte-parole de la Confédération paysanne au début des années 2000 en même temps que José Bové, raconte son expérience de paysan du département de la Manche lancé dans le bio depuis 1996. Son engagement politique et sa pratique agricole lui ont permis de mettre sur pied un réseau d’approvisionnement en bio et produits de proximité pour de nombreuses cantines scolaires de Basse-Normandie. Une réussite montrant que l’engagement des élus locaux peut être efficace pour lutter contre la malbouffe comme le rappelle le hors-série de Politis. Britta Riley : un jardin dans mon appartement.
Vege Tables. A propos Un restaurant Végétarien ? Végétalien ? Vege Friendly ? Un maraîcher, un magasin bio ? Agriculture. Gâchis alimentaires et prospective. Végétarisme vs industrie de la viande.