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Migrations

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Sursaut Citoyen. Les mots de la crise migratoire. « Migrants », « réfugiés », « exilés », les mots de la crise migratoire Julien Duriez Plusieurs médias et ONG s’interrogent sur l’utilisation du terme « migrant » pour parler des étrangers qui arrivent massivement aux frontières de l’Europe.

Les mots de la crise migratoire

Réfugié, demandeur d’asile, exilé… Analyse des mots qui cachent parfois des réalités très différentes et qui prêtent à confusion, parfois même sur le terrain. Un canot pneumatique conduit par des hommes en uniforme. Et, accroché à un filin qui fait le lien entre une bouée lancée à la mer et le bateau, un homme noir, le visage déformé par l’effort, s’accroche à la cordelette des deux mains dans un effort ultime pour ne pas se noyer.

. « Migrant ou réfugié ? Le débat monte aussi en Europe après l’arrivée massive depuis plusieurs mois d’étrangers aux frontières de l’espace Schengen. Cette querelle sémantique a son importance dans le débat public. Le terme ne renvoie à aucun concept juridique. > ► À lire aussi : Demandeurs d’asile, comment faire face. 2016-02_medias-refugies. Quarante ans d’immigration dans les médias en France et aux Etats-Unis, par Rodney Benson (Le Monde diplomatique, mai 2015) «On a tendance à ne parler des immigrés que sous l’angle du fait divers ou du misérabilisme, à ne les voir que comme des agresseurs ou des victimes (1) », observait en 1988 Robert Solé, journaliste au Monde.

Quarante ans d’immigration dans les médias en France et aux Etats-Unis, par Rodney Benson (Le Monde diplomatique, mai 2015)

Vingt-sept ans plus tard, la remarque n’a rien perdu de sa pertinence. Et sa validité dépasse largement les frontières françaises. L’immigration occupe une place de plus en plus centrale dans le débat politique ; elle est une question sociale majeure. Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), trois mille quatre cents migrants ont péri en tentant de traverser la mer Méditerranée pour rejoindre l’Europe en 2014. En France, où la part des étrangers ne dépasse pas 6 % de la population totale, le Front national (FN) joue sur la peur de l’invasion pour gagner du terrain dans les scrutins locaux ou nationaux. Les débats sur le sujet ont beaucoup évolué au cours des quarante dernières années.

Un appétit d’histoires poignantes. Les intox du FN sur les « privilèges » des migrants face aux Français. Le parti d’extrême droite diffuse une série de tracts qui oppose la situation des migrants aux étudiants, agriculteurs ou mal-logés français.

Les intox du FN sur les « privilèges » des migrants face aux Français

Avec des arguments trompeurs et erronés. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat Des cadres du Front national, Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen en tête, partagent depuis jeudi 3 novembre des messages signés « Jeunes avec Marine » qui opposent la situation des migrants avec différents groupes de citoyens français.

Chacune de ses publications a été partagée des centaines de fois sur Facebook et Twitter, comme on peut le voir sur la seule page du sénateur FN David Rachline. Sauf que cette campagne de communication se base sur des exemples déformés, voire complètement malhonnêtes. 1. Aucun détail n’est donné sur « Pierre », l’agriculteur en retraite, mais cette présentation est pour le moins étonnante. Plus largement, les exploitants et salariés agricoles n’ont pas un régime de retraite des plus favorables. 2. 3. Le Figaro Magazine s’interroge : « Serons-nous encore français dans 30 ans ? Par Henri Maler, Comme nombre de ses confrères, Le Figaro Magazine brise des « tabous » et soulève « les bonnes questions ».

Le Figaro Magazine s’interroge : « Serons-nous encore français dans 30 ans ?

En vérité, c’est le 26 octobre 1985, il y a exactement 30 ans, que Le Figaro Magazine tentait de vendre son anxiété à ses lecteurs : Au terme d’une contre-enquête réalisée par nos journalistes d’investigation, nous sommes en mesure de répondre que l’invasion de la France par les immigrés, redoutée par Le Figaro Magazine, ne s’est pas réalisée. Mais ce n’est sans doute pas une raison suffisante pour s’empêcher, à l’avenir, de poser à nouveau la question pour « briser un tabou ». Hein, Le Figaro ? Henri Maler.