Santé - environnement 2 : Les pesticides. Les pesticides jusqu'à "mille fois plus toxiques" qu'annoncé selon une étude. Pathologies au travail : une relation flagrante entre tumeurs et pesticides (Anses – RNV3P) L'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) a publié mardi le rapport scientifique du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (RNV3P) qu'il coordonne.
RNV3P dresse le bilan des données recueillies depuis sa création en 2001. Ce rapport met notamment en relief une association entre les tumeurs et le secteur « Agriculture et pêche ». Dans ce secteur, les tumeurs représentent 12 % des pathologies en relation avec le travail (PRT) selon le RNV3P, dont les deux tiers (64 %) sont associés à une exposition professionnelle aux pesticides. La surnotification de tumeurs par rapport aux autres pathologies dépasse 50 % dans l'agriculture, précise le rapport. Autre constat important : la majorité des PRT de ce secteur d’activité concerne les maladies de l’appareil respiratoire. Consultez le rapport Anses - rnv3p. Lire également: La loi d'avenir sur l'agriculture ne réduira pas les pesticides - Agriculture - Environnement.
Pesticides : le pollué finit toujours par payer. « Un tapis d’abeilles mortes ou à l’agonie. » En juin 2009 Julien Orain, jeune apiculteur de Loire-Atlantique, découvre « un carnage » au pied de ses ruches.
En quelques jours, il va perdre un tiers de ses trois millions d’abeilles. L’agriculteur en est sûr, ce sont les pesticides répandus pendant le semis dans les champs de maïs voisins qui ont tué ses abeilles : « Normalement, une abeille ne meurt pas devant sa ruche. » Il dépose alors plainte contre X pour « empoisonnement d’une espèce protégée » et « dégradation d’un outil de travail ».
Près de trois ans plus tard, l’enquête est toujours ouverte mais n’a jamais avancé. Des prélèvements ont été réalisés au pied de la ruche par les services vétérinaires, sans succès. L’apiculteur aurait souhaité une analyse par le CNRS d’Orléans (Centre national de la recherche scientifique) des cadavres d’abeilles éloignés de la ruche, « forcément les plus contaminés » mais aussi de « tout l’environnement des ruches ».
Vins et vignes déclassés. Le gouvernement Ayrault confirme le feu vert aux épandages aériens de pesticides. Phytosanitaires : l'interdiction des usages non agricoles se précise. Les pesticides interdits en 2020 dans les espaces verts publics ?
La proposition de loi des écologistes est bien partie pour être adoptée le 23 janvier 2014 à l'Assemblée nationale, après son vote sans opposition en commission mercredi. Les produits phytosanitaires « ne sont pas que de sympathiques boissons énergisantes pour les géraniums souffrant d'une dépression automnale », a déclaré la rapporteure de la loi, la députée écologiste de la Dordogne, Brigitte Allain, avant le vote de cette proposition de loi sénatoriale par la commission du développement durable de l'Assemblée. La commission n'a pas modifié le texte déjà adopté par le Sénat en première lecture le 19 novembre 2013. Des pesticides interdits empoisonnent toujours les sols français.
Des pesticides, autorisés pendant des années, se révèlent parfois toxiques au point d'être frappés d'interdiction: ils ne disparaissent pourtant pas forcément du territoire français du fait de leur persistance dans les sols mais aussi d'utilisations frauduleuses. © photo news.
"Un certain nombre de données, dont certaines officielles, laissent penser que l'utilisation de pesticides interdits est un vrai problème, même si elle ne concerne qu'une minorité de producteurs", avance François Veillerette, porte-parole de l'ONG Générations futures. Change. Réunis le lundi 26 août à Montpellier, chercheurs, praticiens, militants d’ONG, élus politiques, voulons lancer un cri d'alerte concernant l’atteinte des objectifs du plan Ecophyto 2018, qui visait à la réduction de 50% des quantités de pesticides utilisées en France à l’horizon 2018.
Malgré une diminution nette des quantités vendues depuis 1998, nous constatons, à ce jour, que les ventes de pesticides ne diminuent pas depuis trois ans. Le constat est alarmant : 90% des cours d’eau du pays connaissent, selon le Commissariat général au développement durable, une « présence généralisée » de pesticides. Cette situation est d’autant plus condamnable que, depuis 2009, des données récentes viennent à la fois préciser les risques sanitaires encourus, certains étant désormais avérés, et montrer les mécanismes des atteintes à la biodiversité, notamment concernant les abeilles.
Pesticides : les preuves du danger s'accumulent. En dépit des dénégations des industriels, les pesticides causent de nombreuses pathologies, des cancers aux troubles neurologiques, qui touchent particulièrement agriculteurs et femmes enceintes.
En dépit des dénégations des industriels du secteur, les pesticides sont bel et bien impliqués dans un grand nombre de pathologies lourdes – cancers, maladies du sang, troubles neurologiques, malformations, etc. – dont l'incidence tend à augmenter dans le monde. C'est l'idée-force d'une impressionnante expertise collective menée sur l'ensemble des connaissances internationales actuelles, et pilotée par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), qui l'a rendue publique jeudi 13 juin.
Le lien entre la maladie de Parkinson et les pesticides officiellement reconnu. Un décret reconnaît cette pathologie comme maladie professionnelle chez les agriculteurs.
Une avancée majeure dans un domaine où règne l'omerta. Le Monde.fr | 09.05.2012 à 19h08 • Mis à jour le 09.05.2012 à 22h01 | Par Angela Bolis C'est un pas de plus vers la reconnaissance des maladies professionnelles des agriculteurs. Lundi 7 mai, est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie – seconde maladie neurodégénérative en France après Alzheimer – et l'usage des pesticides. Un pas de plus car, dans ce domaine où règnait jusqu'ici la loi du silence, la prise de conscience des effets des produits phytosanitaires sur la santé des agriculteurs commence seulement à émerger. Abeilles : des députés britanniques demandent l'interdiction de pesticides.
Un nouveau front s'est ouvert dans la guerre que mènent les défenseurs des abeilles contre les pesticides néonicotinoïdes.
Dans un rapport sévère diffusé vendredi 5 avril, les députés britanniques de la Commission de l'environnement volent au secours des butineuses en appelant le gouvernement de Londres à interdire ces traitements chimiques, très largement utilisés dans les cultures de maïs, de colza, de tournesol et de coton.
Abeilles : la faillite de l'évaluation des pesticides. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart Le coupable est-il plutôt l'incompétence ou l'accumulation de conflits d'intérêts ?
Impossible de trancher. Mais la question est désormais posée : comment des tests d'évaluation des risques pour l'abeille, notoirement déficients, ont-ils pu être utilisés pendant près de vingt ans pour homologuer les dernières générations d'insecticides ? Après avoir été autorisés depuis le début des années 1990, tous (Gaucho, Régent...) ont été au centre d'intenses polémiques avant d'être retirés, au moins partiellement, du marché... Le dernier en date, le Cruiser, vient d'être interdit par la France sur le colza, une décision attaquée par son fabricant, Syngenta. Cette défaillance est d'autant plus troublante que certains de ces tests d'évaluation ont été remis à jour en 2010, c'est-à-dire tout récemment. Pourquoi un tel rapport ? Les tests standard réalisés en champ sont eux aussi critiqués. Ce n'est pas tout. Pourquoi une telle inertie ?