Vidéo 1573 : la liseuse (vers 1770) de Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) - L'art de la reproduction à la peinture à l'huile. Regardons le tableau La Liseuse de Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) qui fait partie de la série de portraits dits de “fantaisie”, peints vers 1770.
En effet, Fragonard a peint plusieurs jeunes filles surprises en train de lire dans des moments d’intimité et de solitude. Il s’agit d’une composition pyramidale dont l’axe de symétrie se situe au centre de la toile, coïncidant avec la tête de la jeune fille. Le point de tension se place entre l’œil de la jeune fille et le petit livre en construisant un triangle de signification plastique.
Dans le premier plan du tableau est dressé le portrait de profil d’une jeune fille, surprise dans l’intimité de sa lecture. Plusieurs détails du tableau (la concentration, l’isolement, la position de lecture) contribuent à créer une atmosphère de sérénité autour de cette liseuse totalement recourbée, concentrée et absorbée par la lecture d’un livre.
Le Rococo, par laurentsaintgermain. Vidéo: L'oeuvre de Jean-Honoré FRAGONARD. Vidéo: Les peintures de Jean Honoré Fragonard. Vidéo: Watteau et Fragonard, les maîtres de la fête galante.
Les Curieuses: peinture de Fragonard. Cette petite peinture sur bois est l’un des premiers tableaux de Fragonard entrés au Louvre en 1856, bien avant ceux, certes plus sensationnels, de la célèbre collection Louis La Caze arrivés dans les collections par un legs en 1869.
Mal connue et peu remarquée, elle a longtemps échappé aux spécialistes de son auteur, en raison notamment de sa très petite taille, mais surtout parce qu’elle n’était pas exposée. Dans ce tableautin, la mise en scène originale, qui en fait d’ailleurs tout l’intérêt, rend par un double jeu de regards le spectateur à la fois observateur mais aussi …l’observé. Un jeu de miroir Deux jeunes filles nous regardent par l’entrebâillement d’un rideau gris qu’elles retiennent chacune de leurs doigts.
Un propos familier L’atmosphère particulière de cette scène fait écho à un ensemble de thèmes chers à ce peintre, associés en outre à une technique picturale caractéristique et enlevée. Fragonard: Le grand prêtre Corésus se sacrifie pour sauver Callirhoé. Avec sa composition théâtrale et son éclairage dramatique, ce Morceau d'Agrément de l'artiste à l'Académie, inspiré de Pausanias, ouvrait la voie à une peinture néo-baroque et sublime.
Fragonard abandonnera cependant la Grande peinture pour des thèmes plus légers et aimables. Un sujet savant Inspiré de la Description de la Grèce de Pausanias (IIe ap. J. -C.), le sujet du tableau est méconnu. Une mise en scène théâtrale Fragonard compose ce tableau comme une pièce de théâtre. Une œuvre « académique » Le format monumental, la composition théâtrale, la forte expressivité des figures, la touche assagie, font de cette œuvre - qui est aussi le plus grand tableau de Fragonard - un modèle du « Grand Genre ». Bibliographie - Fragonard, catalogue d'exposition, Paris, Grand Palais, 24 septembre 1987-4 janvier 1988 ; New York, Metropolitan Museum of Art, 2 fevrier-8 mai 1988], cat. et comm.
Fragonard: L'Adoration des bergers. L'Adoration des bergers est une des scènes religieuses les plus célèbres de Fragonard qui réalisa également un tableau sur ce thème.
La composition s'ordonne autour de l'Enfant Jésus, qui en occupe de manière symbolique le centre. Le jeu très subtil entre les traits de pierre noire et le lavis posé délicatement au pinceau, anime la scène et contribue à lui conférer gravité et émotion. "D'une touche facile et pleine d'esprit" : c'est ainsi que les contemporains ont décrit cette feuille. Une commande privée Ce dessin est à mettre en relation avec un tableau également conservé au Louvre (RF 1988-11). Fragonard: Marie-Madeleine Guimard. Le portrait de cette toute jeune femme, probablement la danseuse Marie -Madeleine Guimard (1743-1816), se rattache à la série des Figures de fantaisie créée par Jean-Honoré Fragonard autour de 1769.
Elle donne l’impression de virevolter tout en prenant appui sur un entablement. Iconographie Après avoir débuté dans le corps de ballet de la Comédie Française, Marie-Madeleine Guimard est engagée comme danseuse en 1761 à l’Opéra de Paris, où elle s’illustra dans une cinquantaine de rôles. Les témoignages de ses contemporains ne manquent pas sur son caractère piquant et enjoué et surtout son extrême sveltesse,- que certaines mauvaises langues inspirées par ses rivales n’hésitent pas à surnommer le « squelette des Grâces ». Les Figures de fantaisie Ce portrait s’inscrit dans la série dite "Figures de fantaisie", au nombre de quatorze connues à ce jour, dont on ignore le ou les commanditaires.
La Guimard protectrice des arts Bibliographie. Livre: Fragonard, l’invention du bonheur de Sophie Chauveau.