Crise politique en Espagne : comment en est-on arrivé là ? Espagne : un scénario à la portugaise ? Pablo Bustinduy, député de Podemos et membre de la commission des affaires étrangères du Congrès des députés espagnol a, en un tweet, confessé la stratégie que souhaitait imposer son parti au nouveau Premier ministre Pedro Sánchez. « L’Espagne d’aujourd’hui ressemble un peu moins à l’Italie et un peu plus au Portugal.
Notre responsabilité est historique : ouvrir un horizon de justice sociale qui neutralise le faux dilemme qui est en train de dévorer l’Europe. Ni austérité, ni xénophobie et barbarie ». Le parti de Pablo Iglesias peut, en effet, se prévaloir d’avoir joué un rôle clé dans l’adoption d’une motion de censure que peu d’observateurs, il y a une semaine, croyaient viable. En garantissant qu’il proposerait une nouvelle motion « technique », négociée avec Ciudadanos, au cas où celle du PSOE ferait long feu, le parti né du mouvement des Indignés amenait les nationalistes basques (PNV) à abandonner le Parti Populaire (PP) à son triste sort.
Majorité hétéroclite. Espagne : après la défaite de Rajoy, Pedro Sanchez devient président du gouvernement. Le chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy, coulé par un scandale de corruption, a été renversé par le Parlement, vendredi 1er juin, après plus de six ans au pouvoir en Espagne.
Il a été remplacé dans la foulée par le socialiste Pedro Sanchez. Devant l’imminence de sa défaite, M. En Espagne, Mariano Rajoy sous la menace d’une motion de censure. Une majorité de députés est en passe de soutenir, vendredi, la motion de censure déposée par le secrétaire général des socialistes, Pedro Sanchez, en raison de la condamnation du PP pour corruption.
Le Monde | 31.05.2018 à 05h47 • Mis à jour le 31.05.2018 à 21h25 | Par Sandrine Morel (Madrid, correspondance) Comment se déroule le processus ? Corruption: l’Espagnol Rajoy face à une motion de censure. L'Espagne face à ses failles structurelles - Décryptage éco. Avec Pedro Sánchez, le Parti socialiste espagnol prend un virage contestataire. Le mouvement anti-élite qui parcourt le monde occidental vient de faire des ravages au sein du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
Dimanche, à l’issue de primaires très attendues, le candidat de «la base», à la tête du parti pendant deux ans avant de démissionner en octobre dernier, l’a emporté haut la main sur l’option préférentielle de l’«appareil» de la formation, l’establishment, les barons régionaux et les vieux briscards, notamment les anciens chefs du gouvernement José Luis Zapatero et Felipe González. Espagne : le taux de chômage sous les 20 %, mais pas de "miracle" Pour la première fois depuis le troisième trimestre 2010, le taux de chômage en Espagne est passé sous les 20 % de la population active en se fixant, au troisième trimestre 2016, à 18,91 %.
Selon l'Institut national des statistiques espagnol (INE), un tel niveau ne s'était jamais vu en Espagne depuis le dernier trimestre de 2009. Le nombre moyen de chômeurs en Espagne sur le trimestre a été de 4,32 millions de personnes, soit 10,93 % de moins que l'an passé sur la même période. Croissance soutenue, créations d'emploi soutenues. Espagne : les cinq tâches qui attendent le gouvernement Rajoy II. Enfin investi après 315 jours de crise politique, Mariano Rajoy, désormais président du gouvernement espagnol de plein exercice, va devoir faire face à plusieurs tâches urgentes.
Et délicate pour son gouvernement minoritaire et fragile. >>>> A lire : la fin de la crise politique en Espagne Le budget La première tâche sera celle de faire voter un budget 2017 acceptable par la Commission européenne. Espagne : les cinq tâches qui attendent le gouvernement Rajoy II. Espagne : la crise politique est terminée, Mariano Rajoy est réélu. Samedi 29 octobre, la plus longue crise gouvernementale espagnole a pris fin.
Au deuxième tour de scrutin, où la seule majorité relative suffit, le Conservateur Mariano Rajoy, a été nommé par le Congrès des députés, chambre basse des Cortes (parlement), président du gouvernement. Il a obtenu 170 voix contre 111 et 68 abstentions. Ceci mettra fin à 315 jours de période intérimaire depuis les élections du 20 décembre 2015, date à laquelle Mariano Rajoy, élu après les élections de 2011, avait perdu sa majorité parlementaire. Deux élections et un bipartisme moribond Ces élections du 20 décembre 2015 avaient signé l'arrêt de mort officiel du bipartisme espagnol, système en place depuis le début des années 1980. Espagne : le taux de chômage sous les 20 %, mais pas de "miracle" L’Espagne franchit le seuil de 100% de dette publique – EurActiv.fr. L’Espagne est le sixième pays de l’UE avec le pourcentage le plus élevé de dette publique.
Au second trimestre de 2016, elle atteignait 100,6 % du PIB. Un article d’EurActiv Espagne. Le pourcentage de la dette publique espagnole a atteint 100,6 % du PIB au deuxième trimestre 2016, soit beaucoup plus que la moyenne européenne, qui se situe à 84,3 %. En ce qui concerne le déficit public, Eurostat n’a pas publié les données espagnoles, mais a présenté la moyenne des 28 États membres, qui a chuté à 1,8 % du produit intérieur brut entre avril et juin 2016 face à 1,9 % enregistré entre janvier et mars.
Espagne : les Socialistes ont-ils encore un avenir ? Il n'y aura donc sans doute pas de troisièmes élections générales en un an en Espagne.
Ce dimanche 23 octobre, le comité fédéral du Parti socialiste espagnol (PSOE) a décidé qu'il s'abstiendrait au deuxième tour du scrutin d'investiture de l'actuel président du gouvernement conservateur Mariano Rajoy. Cette abstention permettra la réelection officielle du chef du gouvernement qui peut compter sur le soutien « actif » de l'autre parti de droite Ciudadanos. Seule une fronde massive et improbable des députés socialistes peut empêcher cette issue qui mettra fin à dix mois de crise gouvernementale dans le royaume.
Pour le PSOE, c'est un véritable tournant dans son histoire. Depuis le 20 décembre, son secrétaire général Pedro Sánchez avait refusé tout soutien direct ou indirect au Parti populaire (PP) de Mariano Rajoy. Espagne : après la crise du PSOE, le retour à la stabilité politique ? Après la crise interne du parti socialiste espagnol (PSOE) qui, samedi 1er octobre au soir, a conduit à la démission du secrétaire général du parti, Pedro Sánchez, beaucoup tablent sur la fin de la crise politique espagnole.
La défaite du leader sortant du PSOE est en effet aussi celle de sa ligne du refus d'un soutien direct ou indirect (via une abstention lors du vote d'investiture) au président en fonction du gouvernement, Mariano Rajoy. Pedro Sánchez refusait absolument une abstention de son parti lors de l'investiture du président du gouvernement conservateur. Or, cette abstention était nécessaire puisque ce dernier, même avec l'appui du parti de centre-droit Ciudadanos, ne dispose pas de majorité absolue au Congrès des députés. Face à cette situation, de troisièmes élections en un an, après celles du 20 décembre 2015 et celles du 26 juin 2016, semblaient inévitables autour de Noël. Charge contre la stratégie de passivité de Pedro Sánchez. Mis en minorité, Pedro Sanchez quitte la tête du Parti socialiste espagnol.
Plusieurs dirigeants du PSOE critiquaient sa stratégie de blocage du premier ministre conservateur Mariano Rajoy, qui empêche de former un gouvernement. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le La crise politique persistante en Espagne a fait samedi 1er octobre une première victime de poids : le secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Pedro Sanchez, poussé à la démission après avoir été mis en minorité dans les instances dirigeantes du parti. Pedro Sanchez a été visé mercredi par un coup de force d’une partie de son équipe de direction qui a démissionné en bloc pour le faire tomber. La réunion samedi à huis clos du comité fédéral du parti (sorte de parlement du parti comptant 300 membres) aura eu raison de lui : mis en minorité par 132 voix contre 107 lors d’un vote clôturant une journée de débats houleux, il a avancé dans la foulée sa démission. Régionales en Espagne : la prime au sortant. « Un vote en faveur de la stabilité. » C'est ainsi que l'éditorial du quotidien madrilène El País résume le résultat des élections régionales qui se sont tenues ce dimanche 25 septembre dans deux communautés autonomes espagnoles, la Galice et le Pays Basque.
Et, en effet, après neuf mois de blocage institutionnel au niveau national, avec deux élections qui n'ont pas permis de déboucher sur une coalition, les électeurs basques et galiciens se sont tournés vers les sortants. Victoire des sortants Ainsi, en Galice, région de plus de 2 millions d'habitants, c'est le parti populaire (PP), parti conservateur de Mariano Rajoy (lui-même Galicien), qui remporte haut la main l'élection avec 47,53% des voix et 23.000 voix de plus qu'en 2012, soit une hausse de 4,5% et de 1,8 point.
Espagne : la lourde facture de la crise bancaire. Le sauvetage bancaire espagnol a coûté cher au contribuable. Selon les chiffres de la Banque d'Espagne publiés lundi 12 septembre, l'Etat a récupéré seulement 2,69 milliards d'euros sur les 51,3 milliards d'euros versés au total, soit un total de 5,2 %. Certes, la facture d'une telle opération est un processus en cours, elle se définit au fur et à mesure de la réalisation de l'actif des banques sauvées. Mais la facture est d'ores et déjà très salée puisque le bilan négatif des ventes déjà effectuée s'élève à 26,3 milliards. Il faut y ajouter quelques 11,71 milliards d'euros jugés « irrécupérables » par la Banque d'Espagne. Espagne : Mariano Rajoy gagne une manche, pas la partie.
C'est une première victoire importante pour Mariano Rajoy. Lors de la séance de formation des nouveaux Cortes élus le 26 juin, c'est la candidate de son parti, le Parti populaire (PP), Ana Pastor, qui a été élue à la présidence du Congrès des députés, la chambre basse du parlement espagnol. Au second tour, elle a obtenu 169 voix contre 155 seulement à son concurrent, le socialiste Patxi López, président sortant du Congrès. Ana Pastor, députée depuis 2000, était jusqu'ici ministre des travaux publics et des transports dans le gouvernement de Mariano Rajoy. Son élection est le fruit d'un accord entre le PP et le parti libéral Ciudadanos (C's) d'Albert Rivera.
Tout le week-end, ce dernier a discuté avec Mariano Rajoy pour négocier le ralliement de ses 32 députés au candidat du PP. Comment Ana Pastor a été élue Ana Pastor n'a cependant été élue qu'en raison du mode de scrutin particulier de la présidence du Congrès. Espagne : Mariano Rajoy net vainqueur des élections, amère déception pour Podemos. Les sondages sortis des urnes - et ceux publiés jusqu'à ce jour de vote en Espagne - s'étaient lourdement trompés. Espagne : Podemos recherche activement une coalition avec le PSOE. Les nouvelles élections générales espagnoles, rendues nécessaires par l'incapacité de former un gouvernement avec le Congrès des députés élu le 20 décembre, aura lieu dimanche 26 juin.
Mais, déjà, les grandes manœuvres pour former un gouvernement ont commencé. L'alliance Unidos Podemos qui regroupe le parti issu du mouvement des indignés, les Communistes et les Ecologistes, ainsi que plusieurs mouvements autonomistes régionaux, cherche désormais clairement à former un gouvernement de gauche avec les Socialistes du PSOE. Nouvelle donne Cette option était pratiquement impossible après le 20 décembre dans la mesure où l'addition des deux principaux partis de gauche comptait moins de députés que les deux partis de droite, Ciudadanos et le Parti populaire du président du gouvernement sortant Mariano Rajoy (159 contre 163). Espagne : Podemos devant les socialistes, mais encore loin du gouvernement. Espagne : le nombre de chômeurs passe en mai sous les 4 millions. Espagne : les Socialistes cherchent l'alliance avec Podemos en proposant un accord sur la Catalogne.
A 27 jours des nouvelles élections générales espagnoles, les grandes manœuvres ont commencé. Espagne : ça va mieux. Reprise économique n’est pas toujours synonyme de victoire aux élections. En Espagne, cette lettre à Bruxelles qui dérange Mariano Rajoy. C'est un coup de tonnerre dans la nouvelle campagne électorale espagnole. Ce mardi 24 mai, le quotidien madrilène El País a rendu public une lettre de l'actuel président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, au président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. Espagne : comment la dette a atteint 100 % du PIB. L'Espagne est entrée en mars 2016 dans le club des pays dont la dette publique dépasse le PIB. Selon les chiffres publiés jeudi 19 mai par la Banque d'Espagne, les administrations publiques espagnoles sont endettées à hauteur de 1.095 milliards d'euros, soit 101,3 % du PIB du pays. Espagne : va-t-on vers un déblocage de la situation politique ? La situation politique espagnole serait-elle sur le point de se débloquer ?
Gouvernement espagnol introuvable après cent jours de blocage politique. Cent jours ! Voici cent jours ce mardi 29 mars que les Espagnols se sont rendus aux urnes pour renouveler les Cortes, leur parlement, et que le pays n'a toujours pas de nouveau gouvernement. L'exécutif en place avant le scrutin, dirigé par Mariano Rajoy, continue certes de gouverner - on dit qu'il est « en fonction » - mais il ne dispose pas de majorité parlementaire. Il se contente donc de gérer les affaires courantes.
Espagne : les dessous du "miracle" de l'emploi. Espagne : Podemos rejette tout soutien au socialiste Pedro Sánchez. Espagne : Pedro Sánchez tentera d'obtenir son investiture le 2 mars. Espagne : le leader socialiste appelé à former un gouvernement. Espagne : jeu d'échecs pour la formation d'un gouvernement. Espagne : les dessous du "miracle" de l'emploi. Espagne : un scénario "à la portugaise" est-il possible ? Espagne : comment Mariano Rajoy pourrait rester à la Moncloa. Espagne : après l’élection, les « leçons de morale »
L’économie au menu de la campagne espagnole. Elections législatives en Espagne : « La reprise, je n’y crois pas » En Espagne, une percée historique de Podemos et une gauche divisée. Espagne : pour Rajoy, une victoire encombrante et un échec personnel. L’Espagne sans majorité, Podemos à deux doigts de battre les socialistes. L’Espagne sans majorité, Podemos à deux doigts de battre les socialistes. La boîte à idées des intellos de Podemos. Podemos : une histoire espagnole, une leçon pour l’Europe.
Podemos, ou la stratégie trop politique d’un parti en panne de fraîcheur. Espagne : vers un "naufrage" des Socialistes le 20 décembre ? Espagne : vers des élections générales indécises. Rififi entre Madrid et Bruxelles sur le déficit espagnol. Qu'est-ce que Ciudadanos, la nouvelle vedette politique espagnole ? En Espagne, Mariano Rajoy en position difficile avant les élections générales.
L’Espagne présente un budget de sortie de crise. Clima político: intención de voto y valoración de líderes. En Espagne, le retour à l’emploi se fait au prix d’un faible salaire et de la précarité. Flushdoc. Elections en Espagne : percée historique des « indignés » Séisme politique en Espagne. Elections locales en Espagne : une répétition générale avant le scrutin national. Podemos peut-il conquérir l'Espagne ? L'austérité est-elle à l'origine de la croissance espagnole ?
Podemos peut-il conquérir l'Espagne ? Les opportunités successives de Podemos. Espagne : de l’indignation à l’organisation. Espagne : Podemos réussit sa percée en Andalousie. Le jeu politique espagnol se complexifie autour de quatre partis. Syriza, Podemos: l'ambition hégémonique des nouvelles gauches européennes. Espagne: miracle ou mirage ? Podemos, le parti qui bouscule l’Espagne, par Renaud Lambert (Le Monde diplomatique, janvier 2015)
Ouvrons les yeux, l'Espagne ne va pas mieux ! Cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=78535.