Une Europe plus verte, plus numérique et plus « géopolitique » : Ursula von der Leyen veut relancer ses grands projets. Il y a un peu moins d’un an, en novembre 2019, Ursula von der Leyen s’était exprimée devant le Parlement européen, dont elle attendait le vote pour pouvoir prendre la présidence de la Commission.
Elle avait alors présenté son programme pour une Europe plus verte, plus numérique et plus « géopolitique ». Plan de relance européen : les « recommandations » à haut risque de la Commission. C’est un exercice en apparence technique, qui est, en réalité, hautement politique.
Et, à l’heure où certains mouvements souverainistes et populistes ont le vent en poupe, bon nombre de gouvernements en Europe aimeraient sans doute qu’il passe le plus inaperçu possible aux yeux d’une partie de leur opinion publique. Immigration : Ursula von der Leyen veut « abolir » le règlement de Dublin qui cristallise les tensions. Les incendies du camp de migrants de Moria, en Grèce, le 9 septembre, ont brutalement réactivé la préoccupation des dirigeants européens pour un sujet qu’ils auraient préféré oublier.
Et accéléré la démarche de la Commission qui, de report en report, n’avait manifestement pas encore finalisé le « Pacte pour la migration » annoncé il y a un an. Sous la pression des événements, elle le présentera finalement mercredi 23 septembre. Ce projet est censé responsabiliser tous les Etats, instaurer entre eux la solidarité qui a tellement fait défaut depuis 2015, et éviter d’autres drames humains.
Mercredi 16 septembre, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a surpris en annonçant, à l’issue de son discours sur l’état de l’Union européenne (UE), qu’elle entendait « abolir » le règlement de Dublin (dit « Dublin III »), le dispositif qui cristallise toutes les tensions. Après l’ultimatum de sa justice à la BCE, l’Allemagne face aux institutions européennes. La Commission européenne, a fait savoir sa présidente, Ursula von der Leyen, pourrait lancer une procédure d’infraction contre l’Allemagne.
Et c’est à un eurodéputé allemand, l’écologiste Sven Giegold, que celle qui fut pendant quatorze ans la ministre d’Angela Merkel a d’abord choisi de le faire savoir, avant de confirmer dans un communiqué, dimanche 10 mai, que « l’option d’une procédure d’infraction » était bien sur la table. « La Commission fera ce qu’elle doit faire en tant que gardienne des traités », avait, en fin de semaine, déclaré Paolo Gentiloni, le commissaire à l’économie. A l’origine de cette menace, le retentissant arrêt de la Cour constitutionnelle allemande qui, le 5 mai, a à la fois critiqué la politique d’aide de la Banque centrale européenne (BCE) à la zone euro et contesté un jugement de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) validant l’action de l’institut monétaire.
. « Les juges constitutionnels allemands ne sont pas des nationalistes. Accord EU-Mexique : "la Commission européenne n'a tiré aucune leçon de la crise du Covid-19" - Communiqué d'Emmanuel Maurel - Emmanuel MAUREL. L’Union européenne sous pression pour autoriser des pesticides interdits dans les produits importés. Des pesticides jugés trop dangereux pour être autorisés dans l’Union européenne (UE) pourraient être à nouveau tolérés pour épargner le commerce international.
C’est le résultat de plusieurs années de lobbying des fabricants, renforcé par les manœuvres diplomatiques d’un groupe d’une quinzaine de pays, dont les Etats-Unis et le Canada, pour que Bruxelles ouvre une brèche dans sa propre réglementation. Une marge de tolérance pourrait ainsi être accordée aux substances interdites dans les produits alimentaires importés.
Fruits, noix, épices ou encore café pourraient contenir des résidus de pesticides que la loi proscrit pourtant. Fondé sur des documents obtenus auprès de la Commission européenne grâce aux lois sur la transparence, un rapport de l’ONG bruxelloise Corporate Europe Observatory (CEO), publié lundi 17 février, montre comment ces pressions continuelles ont fait reculer les responsables européens, du fonctionnaire au commissaire, au fil des trois dernières années. « Protection de notre mode de vie européen » : Ursula von der Leyen appelée à s’expliquer sur l’intitulé du portefeuille. Pas encore en poste, Ursula von der Leyen est déjà aux prises avec une polémique.
Jeudi 12 septembre, le président du Parlement européen, David Sassoli, a invité la future présidente de la Commission à venir « s’expliquer » sur l’intitulé du portefeuille du futur commissaire Margaritis Schinas. Le Grec, qui a hérité du dossier sensible des migrations, est en charge d’un poste baptisé « protéger notre mode de vie européen ». Même Jean-Claude Juncker, auquel Mme von der Leyen doit succéder le 1er novembre, est intervenu dans le débat qui agite la sphère européenne : « il faudra changer [ce nom]», a-t-il tranché sur Euronews jeudi 12 septembre. Pour bien comprendre la nature des débats, il faut revenir à ce mardi 10 septembre, lorsque Mme von der Leyen a présenté son équipe aux journalistes.
A Bruxelles, « le souvenir de mes nuits blanches » L'UE veut remplacer l'appellation «burger végétarien» par «disque végétarien» Après un vote de la commission agriculture du Parlement européen portant sur l'appellation des aliments mercredi 3 avril, le burger végétarien pourrait bien vivre ses dernières heures sur le vieux continent, et être rebaptisé «disque végétarien».
Juncker est-il encore physiquement capable de diriger la Commission? Il y a comme une atmosphère de fin de règne brejnévien à Bruxelles.
Comme au temps de l’ancienne URSS, le sommet de l’appareil bureaucratique européen fait corps pour dissimuler l’évidence, la grave dégradation de l’état de santé du dirigeant suprême, en l’occurrence Jean-Claude Juncker, de peur que l’ouverture prématurée de la succession ne remette en cause leurs privilèges... Les images capturées par les télévisions jeudi soir 12 juillet à l’occasion du diner de gala du sommet de l’OTAN, à Bruxelles, ont mis la Commission européenne en difficulté. On y voit Jean-Claude Juncker, son président, incapable de monter les quelques marches menant au podium de la « photo de famille ». Tel un vieillard qu’il n’est pas (il a 63 ans), on le voit hésiter au bas des marches avant d’être solidement empoigné par ses partenaires, dont le très costaud Ukrainien Petro Porochenko, puis solidement maintenu debout durant la cérémonie.
Dessin: Nicolas Vadot. SelmayrGate: Juncker et Selmayr, deux "morts-vivants" SelmayrGate: Juncker joue sa survie à quitte ou double. Jean-Claude Juncker joue sa survie politique mercredi au Parlement européen.
Les députés, réunis en session plénière à Strasbourg, vont en efet se prononcer sur le « SelmayrGate », le scandale – révélé par Libération- de la promotion express, le 21 février, de l’Allemand Martin Selmayr de son poste de chef de cabinet du président de la Commission à celui de secrétaire général, et ce, en violation du statut de la fonction publique européenne, un texte voté par le Parlement européen et les États. Pour la quasi-totalité des parlementaires, Martin Selmayr ne doit sa position, qui est désormais celle de vrai patron de la Commission, qu’à un coup d’État, mal mené qui plus est. Mais de là à demander son départ, il y a un pas que beaucoup hésitent à franchir, surtout depuis que Juncker a lié son sort au sien. « Martin Selmayr ne démissionnera pas. Renouvellement de la licence du glyphosate : Bruxelles décide de reporter le vote. Les représentants des Etats membres de l’UE étaient réunis, mercredi, pour décider des conditions de renouvellement de la licence de l’herbicide controversé.
Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Très attendu, le vote n’a finalement pas eu lieu. Les représentants des Etats membres de l’Union européenne (UE) étaient réunis dans un comité d’experts, mercredi 25 octobre, pour décider des conditions de renouvellement de la licence du glyphosate, herbicide controversé dont la licence expire le 15 décembre. La Commission européenne, qui a proposé de renouveler son autorisation pour une durée de cinq à sept ans, a fait savoir qu’elle allait « réfléchir » après avoir pris note des positions des différentes délégations, précisant qu’une nouvelle date de réunion serait fixée « sous peu ». La proposition initiale de la Commission, faite l’été dernier, portait sur une période de réautorisation de dix ans. Glyphosate : les eurodéputés pour une interdiction d’ici à cinq ans, la Commission revoit sa copie. Bruxelles a revu à la baisse sa proposition de renouvellement de l’herbicide dans l’Union à la veille du vote des Etats membres.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Horel Mardi 24 octobre restera comme une journée intense sur le front du glyphosate. Réautorisation du glyphosate : à une semaine de la décision, la Commission européenne est isolée. La proposition de renouveler l’homologation de l’herbicide pour dix ans ne devrait pas réunir la majorité qualifiée requise. Le fabricant, Monsanto, menace d’attaquer en justice. Réautoriser le glyphosate ou être attaquée en justice par Monsanto. Optimisation fiscale : Bruxelles sanctionne Amazon et assigne Dublin en justice. La Commission européenne exige que le groupe américain restitue 250 millions d’euros d’aides illégales et veut que l’Irlande récupère les avantages indus perçus par Apple. Le Monde.fr avec Reuters | • Mis à jour le | Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) La Danoise Margrethe Vestager trace son chemin avec constance et fermeté. Mercredi 4 octobre, la commissaire européenne à la concurrence, qui s’est déjà illustrée en imposant une sanction record de 13 milliards d’euros à Apple, a confirmé qu’Amazon avait bénéficié d’aides d’Etat illégales du Luxembourg et elle a exigé, au nom du respect du droit de l’Union européenne (UE), que le géant américain de la vente en ligne restitue « environ 250 millions d’euros » au Grand-Duché.
Mme Vestager a aussi profité de cette annonce pour dire que la Commission allait attaquer l’Irlande, qui n’a toujours pas récupéré auprès d’Apple les plus de 13 milliards d’euros d’impôt impayés, comme Bruxelles le lui avait ordonné. Peut-être. Moscovici dénonce le «scandale» démocratique du sauvetage grec – EURACTIV.fr. En termes de processus démocratique, la gestion du programme de sauvetage de la Grèce par l’Eurogroupe a été catastrophique, estime Pierre Moscovici dans un entretien avec le Corriere della Sera. Après huit ans de crise et de politiques d’austérité difficiles, le commissaire aux affaires économiques, le Français Pierre Moscovici, a admis que le processus de décisions « derrière des portes closes » du sauvetage grec a été catastrophique en termes de processus démocratique. En juin, la très attendue deuxième évaluation du troisième renflouement grec a finalement été bouclée. Bruxelles applaudit la réforme du marché du travail en France – EURACTIV.fr. La Commission européenne autorise quatre <span class="caps">OGM</span> et le Mon810 contre l’avis des Etats membres.
Transparence: les commissaires européens rechignent à publier leurs frais de déplacement. L’issue du bras de fer entre l’UE et la Pologne reste incertaine. Google: une guerre américano-européenne qui ne dit pas son nom. Pas de menace sur la double cuisson des frites belges - Le 07h43. Nord: La double cuisson des frites bientôt interdite par l’Europe ? C’est une tradition qui risque de disparaître. La Commission change de ton sur la mondialisation – EURACTIV.fr. Après avoir fermé les yeux sur les défauts du libre-échange durant plus de vingt ans, la Commission européenne admet qu’il est temps de mieux partager les profits de la mondialisation.
Tafta: la Commission épinglée faute de «débat démocratique» L’élection de Donald Trump aux États-Unis a gelé les négociations en vue d’un accord de libre-échange entre l’UE et les États-Unis (le Tafta, selon ses adversaires, ou le TTIP, selon son sigle bruxellois). Mais les enjeux soulevés par l’ouverture des discussions entre Bruxelles et Washington en 2013 restent plus que jamais d’actualité : qui est légitime pour négocier ces méga-traités de libre-échange, et dans quelles conditions ? "Les Français dépensent trop", dit Juncker à Macron - Challenges.fr. UE/Chine : Guerre commerciale sur fond de panneaux solaires. La Commission européenne a lancé le 6 septembre une enquête sur d'éventuelles infractions à la loi anti-dumping commises par des sociétés chinoises soupçonnées de vendre des panneaux solaires à perte. Une décision qui pourrait déclencher une nouvelle guerre commerciale avec la Chine, Pékin menaçant de représailles contre les vins et les matériaux de construction européens.
Selon le New York Times, l'affaire "intervient après une série de banqueroutes et de fermetures d'usines des fabricants de panneaux solaires européens" ces dernières années. "La plainte déposée à Bruxelles est émise par un consortium d'une vingtaine d'entrepreneurs européens qui représente 1/4 de la production européenne", rapporte le Guardian qui cite une source européenne : "C'est la plus importante plainte reçue par la Commission européenne".
Les lobbies sortent (un peu) de l’ombre. La transparence. Bruxelles recule devant Pékin. La Commission durcit le ton face à l’Éthiopie – EurActiv.fr. Zone euro : la fantomatique relance de la Commission. Accès refusé. La Commission sort les griffes face à l’inertie polonaise – EurActiv.fr. L'ex-commissaire européenne au Climat rejoint Volkswagen. Irlande : l'affaire Apple, symbole des choix de l'Europe de l'après-Brexit.
La Commission européenne autorise de nouveau... des pesticides interdits. Irlande : l'affaire Apple, symbole des choix de l'Europe de l'après-Brexit. Redressement record de 13 milliards pour Apple. Le Plan Juncker a-t-il relancé l'investissement européen ? Barroso rejoint Goldman Sachs : encore une mauvaise nouvelle pour l'Europe. Traité UE-Canada: Juncker favorable à une adoption sans avis des parlements nationaux. Lutte contre l’évasion fiscale : l’Europe avance à marche forcée malgré les résistances. La loi "travail" a-t-elle été recommandée par Bruxelles? Bruxelles dévoile enfin sa définition des perturbateurs endocriniens et provoque un tollé. Le Monde.fr - Actualité à la Une.
TTIP : Bruxelles veut mettre les Etats européens face à leurs responsabilités. En Espagne, cette lettre à Bruxelles qui dérange Mariano Rajoy. Bruxelles confirme que la zone euro possède une politique économique : l'austérité. Pesticides : Bruxelles va proposer une réautorisation du Roundup pour dix ans.