Des milliards d’euros, un traité et de la magie : comprendre le débat sur l’annulation de la « dette Covid » Aujourd’hui, la dette française c’est : Deux mille six cent soixante-quatorze milliards et trois cents millions d’eurosà la fin du troisième trimestre 2020, selon l'Insee.
La pandémie de Covid-19 creuse le fossé en Europe, entre le Sud dépendant du tourisme et le Nord. C’est le symbole du luxe à l’italienne.
Le « quadrilatère d’or » au centre de Milan, la capitale de la mode et du design, concentre un florilège de bijouteries haut de gamme, boutiques made in Italy et grands noms du chic – Gucci, Prada, Versace. « Nos clients sont des touristes internationaux ou de passage pour affaires, leur ticket moyen dans nos boutiques dépasse les 2 000 euros », se targue Guglielmo Miani, le président de MonteNapoleone District, l’association qui regroupe les 150 marques du quartier. Mais depuis le début de la pandémie, à l’exception du rebond de l’été, les rues du quadrilatère sont presque désertes. D’après le cabinet Deloitte, le nombre de visiteurs y transitant a chuté de 8 à 3,4 millions entre 2019 et 2020. Et les touristes chinois ont disparu. « C’est une grosse perte pour Milan », se désole M. Miani. Plastique à usage unique : itinéraire d’une directive gâtée. Cet hiver, à quelques jours de Noël, la télévision française a rendu visite à Maurice Bouchayer.
Son nom ne vous dit rien – sauf si vous habitez du côté de Grenoble et que vous appréciez les spectacles de prestidigitation. Mais Maurice Bouchayer, outre son activité de magicien-ventriloque, est le dernier à fabriquer des ballons gonflables en France. A 62 ans, il s’apprêtait tout juste à transmettre son usine à ses enfants, mais ses plans sont fichus. Voix off du reportage : « En cause, la directive européenne qui bannit les tiges plastiques, support des ballons, en 2021. » Le patron ne sait pas comment les remplacer. S’il utilise du carton ou du bois, la tige pourrait se briser, or les normes de jouets pour enfants exigent qu’elles soient incassables.
L’Union européenne répond aux idées reçues les plus fréquentes avant les élections de mai prochain. "Les Décodeurs de l'Europe".
Avec des chiffres et un décryptage des textes de lois, la Commission européenne a décidé d'expliquer ce qu'elle fait via un site internet, au nom contesté car synonyme de journalisme de vérification des faits. La Commission veut lutter contre les idées reçues sur l'Europe avant les élections européennes du 23 au 26 mai prochain. Des infox largement relayées contre lesquelles il est parfois difficile de se faire entendre. En zone euro, une trop lente hausse des salaires. Pourquoi la zone euro n’est pas sortie d’affaire. L’économie de la zone euro reprend des couleurs. Selon la Commission européenne, elle devrait enregistrer une croissance de son produit intérieur brut (PIB) de 2,2 % en 2017 et de 2,1 % en 2018. Il faut remonter à 2006-2007 pour trouver une croissance supérieure à 2 % deux années de suite.
Même la Grèce profite un peu de ce regain d’activité. Du coup, le chômage est descendu sous la barre des 9 % dans la zone depuis septembre dernier, ce qui n’était plus arrivé depuis 2008. Est-ce à dire qu’elle est – enfin – tirée d’affaire ?
Politique budgétaire. Crise Grèce. Brexit. Optimisation fiscale : Bruxelles sanctionne Amazon et assigne Dublin en justice. La Commission européenne exige que le groupe américain restitue 250 millions d’euros d’aides illégales et veut que l’Irlande récupère les avantages indus perçus par Apple.
Le Monde.fr avec Reuters | • Mis à jour le | Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) La Danoise Margrethe Vestager trace son chemin avec constance et fermeté. Mercredi 4 octobre, la commissaire européenne à la concurrence, qui s’est déjà illustrée en imposant une sanction record de 13 milliards d’euros à Apple, a confirmé qu’Amazon avait bénéficié d’aides d’Etat illégales du Luxembourg et elle a exigé, au nom du respect du droit de l’Union européenne (UE), que le géant américain de la vente en ligne restitue « environ 250 millions d’euros » au Grand-Duché. Que contient la directive européenne sur les travailleurs détachés ? En déplacement en Europe centrale, Emmanuel Macron a critiqué le mécanisme, accusé de favoriser le « dumping social ». « Une trahison de l’esprit européen » : c’est en ces termes forts qu’Emmanuel Macron a critiqué mercredi l’application actuelle de la directive sur le travail détaché en Europe, qu’il accuse de favoriser le « dumping social », c’est-à-dire de détourner le droit et d’instaurer une concurrence déloyale entre les salariés des différents pays.
Le président français s’exprimait mercredi 23 août à Salzbourg, en Autriche, première étape de sa tournée en Europe centrale, qui passera par la République tchèque, la Slovaquie, la Roumanie et la Bulgarie. Ces quatre pays refusent de réviser la directive qui permet la libre circulation des travailleurs de l’Union européenne (UE). Les grandes étapes de la construction européenne en quatre minutes. Les grandes étapes de la construction européenne en vidéo. Bruxelles s’apprête à déclarer illégales les aides d’Etat de l’Irlande à Apple.
Redoutée depuis des mois, la décision de Bruxelles à l’égard des arrangements fiscaux entre le géant américain Apple et l’Etat irlandais, devrait être rendue publique mardi 30 août, ont confirmé deux sources concordantes au Monde.
La commissaire en charge de la concurrence, Margrethe Vestager, s’apprêterait à déclarer ces « rulings » illégaux, car considérés comme des « aides d’Etat » abusives. Lire aussi : Les avantages fiscaux des entreprises remis en question L’amende qu’Apple devra rembourser à Dublin ne sera pas révélée mardi, car elle doit encore être chiffrée précisément par l’exécutif européen. Mais elle pourrait attendre plusieurs milliards d’euros.
Les analystes redoutent entre 8 milliards et 19 milliards… La plus grosse contravention jamais prononcée par Bruxelles dans le cas des aides d’Etat illégales était jusqu’à présent un chèque de 1,4 milliard d’euros dû par EDF à la France. Polémique aux Etats-Unis Lire aussi : Bruxelles s’est trouvé une nouvelle héroïne. Comment fonctionne l'Union économique et monétaire ? – Révisions Bac économie. Quel avenir pour l'Union européenne ? : L'Union européenne : une bonne idée ? Par Pascal Le Merrer, directeur des Journées de l'économie, ENS-lyon L'Europe est née d'un projet politique qui a surtout connu des approfondissements économiques mais qui confronté à la crise économique et sociale révèle son caractère inachevé.
Le Traité de Lisbonne signé le 13 décembre 2007 apparaît aujourd'hui comme très incomplet, en particulier, il n'a pas doté l'Union d'une réelle coordination économique. L'instauration de l'euro aurait pu être l'occasion de mettre en place un authentique budget fédéral et une union bancaire. La baisse de l'euro peut-elle sauver l'Union européenne? - L'Express L'Expansion. Un euro plus faible pour une économie plus prospère. LE MONDE | • Mis à jour le | Didier Voydeville (économiste) Une politique de change active, voire même agressive, de l'euro est nécessaire pour que l'Europe retrouve la croissance.
La consommation est en berne, en croissance de seulement zéro à moins de 1 %. L'évolution de l'investissement est plus proche de – 5 % que de zéro. Les exportations stagnent. Zone euro : enfin la sortie de crise ? Comprendre (enfin) les institutions de l'Union européenne. Flushdoc.aspx. Cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=58440. Flushdoc.aspx. L'Europe et la croissance : le dialogue de sourds.
La crise de la zone euro (3/3) Les scénarios de sortie de crise. La crise de la zone euro (2/3) Les origines de la crise. La crise de la zone euro (1/3) Histoire et institutions. Peut-on concilier diversité des modèles européens et monnaie unique ? L'Europe est-elle sortie d'affaire ? La spéculation sur les dettes publiques s'est apaisée dans la zone euro, mais l'activité y reste atone et la gouvernance économique toujours inadaptée.
Après les fortes turbulences des années 2010-2012, la zone euro semble désormais sortie de la zone des tempêtes. Mais sa crise est loin d'être terminée. Comment la crise change l'Europe. Sous la pression des marchés et après bien des tâtonnements, les Européens ont accepté des formes de solidarité.
Mais il faut aller plus loin dans l'intégration pour rendre la zone euro viable. En Europe, tout, ou presque, vient des Grecs. Dossier multimédia : tempête sur la zone euro. Henri Sterdyniak : "La crise de la zone euro" Les péchés originels de l'euro.