Après dix ans de crise, la Grèce « peine à se relever » Article réservé aux abonnés Dans les ruelles pittoresques de Plaka, autour de la colline de l’Acropole, Maria Theodorakopoulou déambule avec un groupe de touristes.
La trentenaire a retrouvé le sourire. Après avoir cumulé les petits boulots et les contrats courts durant neuf ans de crise, l’archéologue de formation est devenue guide touristique. « Je ne chôme pas. Même en octobre, censé être le début de la basse saison en Grèce, j’enchaîne les visites avec des touristes européens et américains », se réjouit-elle.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Grèce, un projet de loi « pour la croissance » hérisse syndicats et ONG Même enthousiasme chez Vangelis, chauffeur de taxi : « Pendant la crise, nous pouvions attendre pendant des heures sur des places centrales d’Athènes et ne pas avoir un client. Avec 32 millions de visiteurs en 2018 (pour 11 millions d’habitants), le tourisme a stimulé tous les pans de l’économie grecque. . « Tous les voyants sont au vert ! L'article à lire pour comprendre comment la Grèce en est arrivée là. Les pays membres de la zone euro se donnent jusqu'à dimanche pour s'accorder sur un plan d'aide susceptible de maintenir la Grèce au sein de la monnaie unique, alors que le pays est aujourd'hui au bord de l'effondrement économique.
Empêtrée dans la crise. La victoire du "non" lors du référendum organisé sur les propositions des créanciers, dimanche 5 juillet, a jeté une lumière crue sur l'état catastrophique de la Grèce. >> Crise grecque : suivez la journée de vendredi en direct Mais comment le pays s'est-il retrouvé dans cette situation ? Crise en Grèce : une tragédie qui finit bien ? Le grand jour est enfin arrivé : la Grèce sort officiellement du troisième plan d’aide financière signé en août 2015.
Elle va voler de ses propres ailes, ou presque, étant donné qu’elle aura accès à une manne de 15 milliards au cas où l’accès au marché financier se complique. Grèce : après la crise, vogue la galère... Le 20 aout, la Grèce n'aura plus administrativement de co-capitaine.
Elle sera elle aussi obligée de prendre la mer, et de voguer comme elle le faisait avant la crise, comme le font tous les Etats endettés de la zone euro, sur les flots plus ou moins tumultueux des... marchés financiers. Il y a huit ans, c'est parce qu'elle n'arrivait plus à se financer sur les marchés que la Grèce a du être secouru par ses partenaires européens. Ils ne l'ont pas fait de gaité de cœur, mais parce qu'ils y étaient obligés. Les Grecs, épuisés par huit ans d’austérité, doutent encore de l’avenir du pays. La sortie du purgatoire se profile pour la Grèce. L’Eurogroupe doit fixer jeudi les modalités de la fin du troisième plan d’aide, prévue en août.
Un moment historique pour la Grèce, après huit ans d’austérité. Le Monde | • Mis à jour le | Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) Les tractations entre la Grèce et la Macédoine sur le nom de cette dernière, qui devrait être rebaptisée « Macédoine du Nord », ont fait couler plus d’encre ces derniers jours à Athènes que la fin programmée du troisième plan d’aide au pays, le 20 août, dont l’Eurogroupe – les ministres des finances de l’Union européenne (UE) – doit fixer les dernières modalités le jeudi 21 juin à Luxembourg.
Il faut dire que le suspense est limité : un accord semble à portée de main. Car le ministre grec des finances, Euclides Tsakalotos, et ses collègues européens ont intérêt à s’entendre. Une parenthèse interminable et traumatique. En Grèce, l’austérité n’en finit plus d’asphyxier l’économie. Tant que la question de la dette ne sera pas résolue, le pays aura de grandes difficultés à redémarrer. « J’ai réalisé en 2016 mon pire chiffre d’affaires depuis trente ans.
Chaque mois, je paie 520 euros de loyer, 200 euros pour l’électricité et l’eau, une centaine d’euros pour les charges… à l’arrivée je ne réalise aucun bénéfice. Si 2017 est aussi catastrophique, je devrai mettre la clé sous la porte », raconte Katerina Grapsa, qui tient un magasin de décoration au centre d’Athènes. L’an dernier, son chiffre d’affaires a chuté de 15 %, après un plongeon de 20 % en 2015. « Les Grecs ne consomment plus. Ils se contentent de survivre et n’achètent rien qui leur paraît superflu », commente Katerina. D’après le registre commercial grec, sur les neuf premiers mois de 2016, 21 654 entreprises ont été créées mais 24 330 ont tiré le rideau. Pourtant, la situation économique s’est légèrement améliorée ces derniers mois. . « Un quart du PIB détruit » Tout comprendre sur la dette grecque en six étapes. La dette grecque n'en finit pas d'être à la une de l'actualité.
Pourquoi fallait-il trouver un nouvel accord fin juin? Comment tout cela a commencé ? Pourquoi a-t-on prêté à la Grèce, combien cela nous a-t-il rapporté, combien peut-on perdre ? Réponses à ces questions cruciales pour l'avenir de l'euro et de l'Europe en six étapes et une série de graphiques. 1. Trois raisons à cela : La fin de l'austérité en Grèce, mais à quel prix ? Le Parlement grec a adopté son budget pour 2018, le dernier budget d’austérité, selon le gouvernement.
Aujourd'hui, 4 Grecs sur 10 vivent en dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 500 euros par mois.