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La BCE amplifie son intervention pour soutenir l’activité. L’ère de l’argent gratuit est loin d’être finie.

La BCE amplifie son intervention pour soutenir l’activité

Après quelques semaines de nervosité sur les marchés financiers, provoquant une hausse des taux d’intérêt européens, la Banque centrale européenne (BCE) a sifflé jeudi 11 mars la fin de la récréation. Elle a annoncé qu’elle allait augmenter « significativement » le rythme de ses achats de dette. Objectif : « Maintenir des conditions financières favorables. » En clair, faire baisser les taux, ou au moins les maintenir à leur niveau actuel. Concrètement, la BCE n’augmente pas l’enveloppe de son intervention, actuellement de 1 850 milliards d’euros pour le plan pandémie, dont il reste encore 1 000 milliards d’euros inutilisés. En revanche, au lieu de la dépenser à hauteur de 14 milliards d’euros d’achat de dettes chaque semaine, comme c’est le cas en ce moment, elle va en faire plus. L’annonce a eu l’effet escompté sur les marchés.

L’inquiétude des ces dernières semaines venait avant tout des Etats-Unis. (20) Angela Merkel vole au secours de l'euro (et dans les plumes des juges constitutionnels allemands) La Chancelière contre-attaque !

(20) Angela Merkel vole au secours de l'euro (et dans les plumes des juges constitutionnels allemands)

Mercredi, devant le Bundestag (la chambre basse du Parlement allemand), Angela Merkel a clamé son attachement indéfectible à la monnaie unique européenne et a plaidé pour une plus grande «intégration» économique et politique de la zone euro afin qu’elle puisse se montrer solidaire de ses membres les plus faibles. C’est une réponse sans ambiguïté à la Cour constitutionnelle de Karlsruhe qui, dans un arrêt du 5 mai, a sonné la charge contre la Banque centrale européenne (BCE) accusée de nuire aux intérêts allemands. C’est cette voie nationaliste, qui menait à une sortie de l’euro, que la Chancelière a clairement refusé.

Abcès Même si ce n’était certainement pas l’intention des juges constitutionnels, leur arrêt a mis à jour les profondes contradictions allemandes à l’égard de la monnaie unique. A lire aussiDaniel Cohn-Bendit : «Cette décision transpire le nationalisme juridique» «L’euro va survivre» Union politique Jean Quatremer correspondant à Bruxelles (UE) Après l’ultimatum de sa justice à la BCE, l’Allemagne face aux institutions européennes. La Commission européenne, a fait savoir sa présidente, Ursula von der Leyen, pourrait lancer une procédure d’infraction contre l’Allemagne.

Après l’ultimatum de sa justice à la BCE, l’Allemagne face aux institutions européennes

Et c’est à un eurodéputé allemand, l’écologiste Sven Giegold, que celle qui fut pendant quatorze ans la ministre d’Angela Merkel a d’abord choisi de le faire savoir, avant de confirmer dans un communiqué, dimanche 10 mai, que « l’option d’une procédure d’infraction » était bien sur la table. « La Commission fera ce qu’elle doit faire en tant que gardienne des traités », avait, en fin de semaine, déclaré Paolo Gentiloni, le commissaire à l’économie. La Cour constitutionnelle allemande complique le maintien à flot de l’Italie par la BCE. Il se passe de drôles de choses sur le marché de la dette italienne depuis le début de la pandémie.

La Cour constitutionnelle allemande complique le maintien à flot de l’Italie par la BCE

Parfois, le taux des obligations à dix ans grimpe soudainement, indiquant l’inquiétude des investisseurs, avant de redescendre presque aussi vite. « Ça me rappelle les crises du franc des années 1990 : le matin, c’est tendu, puis la Banque de France intervient, ça calme tout le monde quelques heures, et puis ça reprend », dit Gilles Moëc, chef économiste chez Axa. Cette fois-ci, l’intervention ne vient évidemment pas de la Banque de France, mais de la Banque centrale européenne (BCE) : « Le taux des obligations italiennes est sous perfusion », explique M. Moëc. BCE : Christine Lagarde réplique aux juges allemands et réaffirme son indépendance. Cp200058fr. (1) La Cour constitutionnelle allemande s’érige en juge de la BCE. La Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe, c’est le rigide Fernand Naudin des Tontons flingueurs qui colle un «bourre-pif» dans la tronche de Raoul Volfoni «en pleine paix».

(1) La Cour constitutionnelle allemande s’érige en juge de la BCE

Mardi, les juges allemands ont rendu un arrêt d’une brutalité inouïe, qui remet en cause tant le droit de la Banque centrale européenne (BCE) de racheter de la dette publique des Etats que le principe de primauté du droit européen sur le droit national. Autant dire qu’ils ont pris le risque d’éparpiller par petits bouts façon puzzle l’euro et l’Union, au moment même où elle est fragilisée par une récession sans précédent en temps de paix. La Cour de Karlsruhe s’est prononcée sur le programme PSPP, l’assouplissement quantitatif européen, lancé en mars 2015 par la BCE face aux risques déflationnistes qui menaçaient alors la zone euro.

Lors de sa suspension en décembre 2018, la Banque centrale européenne détenait dans ses coffres 2 600 milliards d’euros d’obligations. Faucons Méprisant Epargnants Faucons Méprisant. La justice allemande demande à la BCE de justifier son programme anticrise. Dette, « coronabonds », BCE… Retrouvez nos tribunes sur la réponse européenne à la crise du Covid-19 Le Conseil européen se réunit jeudi 23 avril pour élaborer une riposte coordonnée de l’Union européenne en réponse à la crise économique et sociale provoquée par le confinement quasi généralisé des pays européens.

La justice allemande demande à la BCE de justifier son programme anticrise

Pays du Nord et du Sud s’affrontent sur la nature et l’ampleur des instruments qu’il convient de déployer pour financer la riposte sanitaire, venir en aide aux entreprises et aux ménages en difficulté, et préparer la relance économique nécessaire lorsque la pandémie due au coronavirus aura entamé sa décrue. Retrouvez les prises de position, les propositions et les critiques publiées dans Le Monde qui ont ponctué ce débat depuis plus d’un mois. – « Comment financer l’explosion de la dépense publique ? », Jean-Eric Hyafil, économiste, 20 mars. – « Gérer l’urgence et préparer l’avenir », Xavier Ragot, économiste, 20 mars.

Research - Le vrai taux d’endettement public. Coronavirus : la BCE lance un plan d’urgence historique pour calmer les marchés. La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé un plan de sauvetage colossal, mercredi 18 mars, pour tenter de calmer les marchés.

Coronavirus : la BCE lance un plan d’urgence historique pour calmer les marchés

Dévoilant sa décision juste avant minuit, après une longue réunion d’urgence de son conseil des gouverneurs, elle a décidé de mener des rachats de titres pour 750 milliards d’euros. C’est six fois plus que l’annonce du jeudi 12 mars, qui avait été mal reçue par les investisseurs. Lire aussi Coronavirus : krach boursier en Europe et à Wall Street, pire journée de l’histoire pour la Bourse de Paris Et, contrairement aux hésitations de la semaine dernière, le ton est cette fois-ci martial. « Le conseil des gouverneurs va faire tout ce qui est nécessaire, dans la limite de son mandat.

[Il] est tout à fait prêt à augmenter le programme d’achat de titres et à ajuster sa composition, autant que nécessaire et aussi longtemps que nécessaire. La BCE baisse ses taux et relance son aide monétaire. Mario Draghi termine son mandat au bazooka.

La BCE baisse ses taux et relance son aide monétaire

Le président de la Banque centrale européenne a annoncé jeudi 12 septembre un grand paquet de mesures de relance afin de soutenir une économie européenne en plein ralentissement. Comme attendu, il a baissé le taux d’intérêt de dépôt de – 0,4 % à – 0,5 %. Plus surprenant, alors que le conseil des gouverneurs de la BCE était divisé sur le sujet, il reprend aussi le fameux « quantitative easing » (QE), ce programme qui consiste à acheter des titres sur les marchés (essentiellement des obligations du Trésor).

Il va même jusqu’à ne pas donner de date de fin du QE, affirmant que celui-ci continuera « tant que nécessaire ». La BCE fait un petit pas vers l’abandon de son programme de soutien à l’économie. L’institution de Francfort a renoncé, jeudi 8 mars, à la possibilité d’augmenter le volume mensuel de ses rachats de dettes publiques et privées.

La BCE fait un petit pas vers l’abandon de son programme de soutien à l’économie

C’est un petit pas, mais il amorce peut-être une nouvelle étape pour la Banque centrale européenne (BCE). L’institution de Francfort a renoncé, jeudi 8 mars, à la possibilité d’augmenter le volume mensuel de ses rachats de dettes publiques et privées. Dans son traditionnel communiqué sur les taux, la BCE a supprimé la phrase, répétée à chaque réunion depuis décembre 2016, prévoyant « d’accroître » si nécessaire « le volume » de ce programme, actuellement fixé à 30 milliards d’euros par mois. Celui-ci représente déjà près de 2 400 milliards d’euros depuis son lancement, en mars 2015. L'Allemagne rêve de faire main basse sur la BCE. Angela Merkel a un rêve : placer son poulain, Jens Weidmann, le patron de la Bundesbank, à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE) afin d’en terminer avec le « laxisme » de Mario Draghi qui achèvera son mandat de huit ans le 31 octobre 2019.

L'Allemagne rêve de faire main basse sur la BCE

Une perspective qui donne des sueurs froides à la France et aux pays du sud de la zone euro, mais aussi aux marchés qui n’ont aucune envie d’assister au retour des monétaristes ultra-orthodoxes de la Bundesbank. Cette bataille, qui apparaît encore lointaine, commence en réalité ce lundi avec le dépôt des candidatures à la succession du vice-président de la BCE, le Portugais Vitor Constâncio dont le mandat prend fin le 30 juin.

Beaucoup craignent que la nomination d’un représentant d’un pays du sud ouvre grand les portes de la présidence à l’Allemagne… Or, pour l’instant, le seul candidat déclaré est le ministre des finances espagnol, Luis de Guindos. Dream team Le retour des monétaristes orthodoxes? La BCE sommée de sortir d'un club bancaire très privé. A la BCE, l'influence des Allemands s'amenuise. La politique monétaire de la BCE en 5 dates. La Banque centrale européenne s’apprête à réduire ses soutiens à l’économie. Jeudi, l’institut de Francfort devrait annoncer la baisse de ses rachats de dettes publiques et privées. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Marie Charrel Pour les investisseurs, c’est le grand rendez-vous de cette fin d’année.

La BCE «capturée» par le monde financier, accuse une ONG. Natixis Research Global Markets. Natixis Research Global Markets. La BCE renvoie à octobre un possible changement de politique. L’ombre d’un euro fort plane sur la reprise économique européenne. La BCE se heurte aux limites de sa politique monétaire - Page 2. La BCE pressée de revenir à une politique monétaire «normale»

Zone euro: le chômage «caché», un défi pour la BCE. Comment la Bundesbank sauve le QE de la BCE. Malgré la remontée nominale des taux d'inflation, le programme de rachat d'actifs de la BCE (souvent appelé « QE » pour « Quantitative Easing ») se poursuit. Comme l'a annoncé Mario Draghi, le président de la BCE, le montant des rachats sera réduit de 80 milliards d'euros mensuels à 60 milliards d'euros mensuels à partir du 1er avril 2017. Mais les rachats se poursuivront, au moins jusqu'au 31 décembre prochain. Pour l'institution de Francfort, la reprise inflationniste actuelle s'explique principalement par l'effet de base lié aux prix énergétiques. Les statistiques lui donnent plutôt raison, de ce point de vue. En janvier, selon Eurostat, les prix sur un an ont ainsi bondi de 1,8 % contre 1,1 % en décembre. Les règles qui encadrent le QE. Comment la Bundesbank sauve le QE de la BCE. BCE : Mario Draghi reste droit dans ses bottes malgré l'accélération de l'inflation.

Mario Draghi tient bon et les critiques allemandes n'y changent rien. Malgré la remontée du taux global d'inflation en zone euro et en Allemagne, le président de la BCE a, lors de son habituelle conférence de presse suivant le Conseil des gouverneurs ce jeudi 19 janvier, a maintenu l'essentiel de sa politique accommodante ajustée le mois dernier. La banque centrale va donc continuer à acheter 80 milliards d'euros de titres mensuellement jusqu'au 31 mars, puis 60 milliards d'euros par mois jusqu'à la fin de l'année.

Une inflation en trompe-l'oeil. Europe, 2017 (4) : l'équation délicate de la BCE. En 2016, les banques centrales sont restées au centre de toutes les attentions, et de toutes les polémiques. C'est particulièrement vrai de la BCE qui, au printemps, alors que l'inflation en zone euro passait à nouveau en territoire négatif, a renforcé son programme de rachats d'actifs, souvent appelé « QE » pour « quantitative easing » (assouplissement quantitatif). Les rachats mensuels étaient alors portés à 80 milliards d'euros, les taux négatifs sur les dépôts auprès de la BCE portés à -0,4% et l'institution de Francfort s'autorisait désormais à racheter des obligations d'entreprise. Cette nouvelle phase du programme est encore en application. BCE : pourquoi Mario Draghi surjoue la fermeté dans la poursuite du QE. Pour Mario Draghi, le « mot en T » est un mot interdit.

Pas question de parler de « tapering », ce terme anglophone qui désigne la sortie du programme de rachats d'actifs menée depuis avril 2015 par la BCE. « Nous n'avons pas évoqué de tapering », a martelé l'Italien qui a ajouté, un peu plus tard, qu'aucun membre du Conseil des gouverneurs n'avait évoqué ce mot. Pourtant, l'institution de Francfort a annoncé une réduction de ses rachats d'actifs de 80 à 60 milliards d'euros mensuels à partir d'avril 2017. Mais, pour Mario Draghi, ce n'est pas là une sortie du programme de rachat parce qu'il n'est pas question de se diriger ultérieurement - pour le moment - vers la fin des rachats. « Retour à la normale » ? Du reste, il convient de ne pas oublier qu'il s'agit là d'une prolongation du programme qui devait s'arrêter fin mars 2017. Le QE de la BCE n'a pas conduit au laxisme budgétaire, et c'est un problème. Italie : faut-il s'inquiéter du creusement du déficit Target-2 ?

Le QE de la BCE n'a pas conduit au laxisme budgétaire, et c'est un problème. La BCE prise en étau. A qui le "QE" de la BCE a-t-il le plus profité ? Le "QE" de la BCE est-il efficace ? Voici un peu plus de dix-huit mois que la BCE a effectivement lancé sa politique non conventionnelle de rachats de titres, souvent résumée sous l'acronyme anglais « QE » (« Quantitative Easing »).

Ce terme d'un an et demi est souvent évoqué par les spécialistes des banques centrales comme le « délai naturel » permettant de juger l'impact d'une politique monétaire. C'est donc le moment d'un bilan. La BCE réduite à dissimuler son inefficacité. Plus que jamais, Mario Draghi est dans une position des plus délicates. Sa politique ultra-accommodante ne semble pas porter les fruits attendus, mais il paraît difficile de, déjà, se lancer dans de nouvelles mesures. La BCE face à son impuissance.

La réunion de la BCE de ce 21 juillet s'annonçait normalement comme tranquille. En plein été, Mario Draghi n'aurait normalement eu qu'à demander de la patience sur les premiers effets de ces nouvelles mesures annoncées en mars et dont certaines n'ont été lancées effectivement qu'en juin, comme le rachat de dette privée ou le nouveau système de refinancement long-terme bonifié pour les banques qui prêtent aux PME (TLTRO II). On se serait donné rendez-vous à la rentrée pour un premier bilan et les questions sérieuses. Mais c'était sans compter avec le vote britannique du 23 juin et le choix du Brexit qui a provoqué une vague d'incertitudes sur les marchés et dans l'économie et qui a rapidement rouvert le dossier délicat de la santé du secteur bancaire italien.

Mario Draghi s'exerce à l'art de l'esquive. Slovénie : la BCE conteste l'action de la justice contre la banque centrale. Brexit : le nouveau défi des banques centrales. L'annonce de la victoire du Brexit a provoqué un mouvement violent sur le marché des changes. La livre sterling, bien sûr, a été sous pression, retrouvant un temps face au dollar son niveau de 1985. Grèce : la BCE accepte enfin de faire un geste. La Cour de Karlsruhe valide sans conviction le programme OMT de la BCE. La justice constitutionnelle allemande rend son verdict sur la politique de la BCE. Le taux à 10 ans allemand en territoire négatif. Le dette allemande à dix ans en territoire négatif. Le risque de formation de bulles financières s’accroît.

Taux négatifs  : le ras-le-bol des banques. Vers une "bataille du cash" entre la BCE et l'Allemagne ? BCE : les défis du programme de rachat d'obligations privées. Réforme du marché du travail : la BCE aussi a donné des ordres. Mario Draghi garde le cap. Grèce : la BCE, bras armé des créanciers. La BCE va réclamer encore de la patience, malgré l'inflation négative. Pourquoi la Bundesbank se réconcilie avec la BCE.

Le torchon brûle entre l’Allemagne et la BCE. BCE : Sapin recadre Schäuble. Allemagne: la BCE comme bouc émissaire. Pourquoi la BCE a exclu Chypre du QE. La BCE prête à sortir son "monnaie hélicoptère" Croissance : le jour où la BCE fera pleuvoir les billets sur les ménages. La BCE frappe fort. La BCE dévoile un nouvel arsenal de mesures pour soigner l’économie européenne. Pourquoi la Bundesbank veut sauver le billet de 500 euros. La BCE va tenter de sauver sa crédibilité avec de nouvelles mesures. Crise financière : les banques centrales, seules responsables ? Zone euro : l'impasse de la proposition franco-allemande. Zone euro : la BCE osera-t-elle monter dans l'hélicoptère ? BCE : Mario Draghi plus que jamais dans le labyrinthe. Nouvelle offensive allemande contre la BCE.

Nouvelle offensive allemande contre la BCE. BCE : Mario Draghi plus que jamais dans le labyrinthe. BCE : ce que Mario Draghi a annoncé et pourquoi il a déçu les marchés. Pourquoi la BCE va encore baisser son taux de dépôt. Mario Draghi prêt à faire "ce qu'il doit" et à le faire vite. L'assouplissement quantitatif de la BCE est-il efficace ?