La justice européenne annule la décision sommant Apple de rembourser 13 milliards d’euros à l’Irlande. C’est une manche décisive remportée par Apple, et un revers majeur pour la Commission européenne.
La justice européenne a annulé, mardi 15 juillet, la décision de la Commission, qui avait sommé Apple, à l’été 2016, de rembourser à l’Irlande 13 milliards d’euros d’avantages fiscaux jugés indus. La Commission n’est pas parvenue à démontrer « l’existence d’un avantage économique sélectif », selon les juges européens. Cet arrêt, très attendu, intervient la veille d’une autre décision dans un dossier tout aussi sensible, qui concerne cette fois Facebook et les transferts de données personnelles de l’Europe vers le reste du monde. Apple et l’Irlande se sont tous deux « félicités » de la décision des juges européens. « Nous saluons le jugement de la Cour européenne », a souligné le ministère irlandais des finances, affirmant qu’il « n’y a jamais eu de traitement spécial » pour Apple. Un traitement fiscal favorable accordé par Dublin Pour Dublin, néanmoins, il n’y avait rien d’illégal.
Coronavirus : cinq minutes pour comprendre l’accord européen pour relancer l’économie. L'annonce est tombée jeudi soir, peu après 22 heures.
Les ministres des Finances des 27 pays de l'Union européenne, rassemblés au sein de l'Eurogroupe, ont trouvé un accord pour apporter une réponse à la crise économique provoquée par la pandémie mondiale de coronavirus. Après moins d'une heure d'échanges en visioconférence - crise sanitaire oblige -, « la réunion s'est achevée sous les applaudissements des ministres », s'est réjoui sur Twitter le porte-parole de Mario Centeno, le président de l'Eurogroupe.
Près de 550 milliards d'euros pourront être apportés aux différents Etats. Coronavirus : d’où viennent tous ces milliards des plans de relance ? Aurait-on trouvé de l’« argent magique » ?
Depuis quelques semaines, une avalanche de milliards est annoncée par les dirigeants du monde pour faire face aux conséquences économiques du Covid-19. Le gouvernement français a déjà annoncé plus de 110 milliards d’euros d’ici à la fin de l’année, et la facture pourrait encore gonfler. « Tout sera mis en œuvre pour protéger nos salariés et nos entreprises, quoi qu’il en coûte », a justifié le président Emmanuel Macron. Cette formule, qui peut laisser croire à une manne infinie d’argent public, a de quoi étonner : comment le gouvernement peut-il desserrer les cordons de la bourse dans l’urgence, alors que des sommes bien moindres sont réclamées de longue date pour soutenir l’hôpital, investir dans l’école ou renforcer le pouvoir d’achat des Français ?
Décryptage d’un miracle… pas si magique. 1. D’une manière générale, l’Etat dispose de trois leviers pour se financer : 2. Commerce : que contient l'accord historique entre l'UE et les pays du Mercosur ? Après vingt ans de négociations, l'Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) sont enfin parvenus à s'entendre sur l'accord commercial entre les deux régions.
Ce texte, qui doit permettre d'accroître considérablement les échanges entre les deux nouveaux partenaires, contient aussi des garanties pour contrer ses potentiels effets négatifs, qui inquiètent notamment ONG et agriculteurs. En voici les principaux points. Suppression des droits de douane et de taxes à l'importation. Entente entre courtiers : l’Union européenne inflige des amendes à cinq banques.
La BCE fait un pas vers l'abandon de son vaste soutien à l'économie. Paradis fiscaux : quatre pays de l'Union européenne méritent d'être sur liste noire, selon Oxfam. Après les "SwissLeaks", les "LuxLeaks" et les "Panama Papers"... les révélations récentes des "Paradise Papers" - sur les pratiques d'optimisation (parfois de fraude) fiscale des grandes entreprises et fortunes de ce monde - exercent une pression supplémentaire sur les décideurs politiques.
A ce titre, la Commission européenne, désireuse de frapper "au portefeuilles" les fraudeurs, doit dévoiler le 5 décembre sa liste noire des paradis fiscaux. L'ONG Oxfam, à la pointe sur cette question, prend Bruxelles de court en désignant ce mardi "les pays qui devraient figurer sur une liste se voulant objective, efficace et crédible", assène-t-elle dans un communiqué. Tats membres de l'UE. Skip to main content European Union Europa.
Libre-échange : l'astuce de Bruxelles pour expédier l'accord Ceta, cousin du Tafta. C'est le petit cousin du Tafta, le traité de libre-échange transatlantique actuellement négocié entre l'Union européenne et les Etats-Unis, mais dont la raison d'être est de plus en plus contestée.
Son sigle à lui est Ceta, pour Comprehensive Economic Trade Agreement. Cet accord a été conclu en septembre 2014 entre l'UE et le Canada, mais il doit désormais être ratifié pour entrer en vigueur. Domaines d'action de l'Union européenne – Affaires économiques et monétaires. Les États membres de l'UE coordonnent leurs politiques économiques nationales, ce qui leur permet de réagir ensemble à des situations difficiles, comme les crises économiques et financières.
Cette coordination a été encore renforcée par les 19 pays qui ont adopté l'euro pour devise. Tous les pays de l'UE (membres ou non de la zone euro) font partie de l'Union économique et monétaire (UEM), qui sert de cadre à la coopération économique et vise à favoriser la création d'emplois et une croissance durable, ainsi qu'à coordonner notre réponse aux problèmes économiques et financiers mondiaux. Une réponse coordonnée à la crise de 2008 Depuis le début de la crise économique et financière en octobre 2008, les États membres de l'UE, la Banque centrale européenne (BCE) et la Commission collaborent pour: Pour prévenir tout dysfonctionnement important du système bancaire, un certain nombre d'États membres sont venus à la rescousse de leurs banques en leur accordant des aides d’urgence sans précédent. Taux négatifs : qui accepte de payer pour prêter ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé La situation semble défier le bon sens : l’Etat français emprunte depuis fin août 2014 à des taux négatifs – en tout cas, lorsqu’il s’agit d’emprunts pour une durée inférieure ou égale à quatre ans.
Cela signifie que les investisseurs perdent de l’argent en prêtant à la France, pour qui, au contraire, emprunter sur ces échéances devient rémunérateur. L’Agence France Trésor n’est pas la seule dans ce cas : ses homologues en Allemagne, en Suisse ou au Japon sont dans la même situation. Au niveau mondial, selon un calcul de Bloomberg, fin février, c’est plus d’un quart du montant total des emprunts d’Etat qui affiche désormais un rendement négatif, soit l’équivalent d’environ 6 000 milliards d’euros. L’ère des taux négatifs prévaut aussi du côté des banques centrales. La BCE dévoile un nouvel arsenal de mesures pour soigner l’économie européenne. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Marie Charrel La Banque centrale européenne (BCE) est déterminée à agir pour enrayer le spectre de la croissance faible en zone euro.
Elle l’a de nouveau démontré jeudi 10 mars, à l’issue de la réunion de son conseil des gouverneurs, particulièrement attendue par la planète finance. L’institution a en effet dévoilé une série de nouvelles mesures, destinées à relancer l’inflation et l’activité. Une annonce conforme à ce que prévoyaient les économistes, convaincus que Mario Draghi, le président de la BCE, frapperait fort pour ne pas décevoir les marchés, qui ont de fait réagi positivement. La BCE abaisse ses trois taux directeurs pour relancer l'économie européenne. Une batterie de mesures pour lutter contre l'inflation trop basse en Europe.
La Banque centrale européenne (BCE) a abaissé ce jeudi ses trois taux directeurs, baromètres du crédit en zone euro. Pour la première fois de son histoire, le taux central passe ainsi à zéro. Celui-ci stationnait à 0,05% depuis septembre 2014. Les deux taux qui l'encadrent, le taux de dépôt et de prêt marginal, passent quant à eux à -0,40% et 0,25% respectivement, a précisé une porte-parole de l'institution monétaire.
QE : La BCE prolonge ses injections d'argent dans l'économie jusqu'à mars 2017. En avril (2015), la zone euro sort de justesse de la déflation - L'Express L'Expansion. C'est une excellente nouvelle pour la Banque centrale européenne, dont la politique d'assouplissement quantitatif semble enfin porter ses premiers fruits. L'inflation a été nulle en avril (0,0%) dans l'union monétaire, selon une première estimation de l'office européen de statistiques Eurostat. Elle était passée en territoire négatif en décembre, à -0,2%, et ne l'avait plus quitté depuis lors.
La baisse des prix s'était même accentuée en janvier (-0,6%) avant de revenir à -0,3% en février et -0,1% en mars. Plan Juncker: deux nouveaux outils de financement pour les PME. Trois économistes vedettes analysent le "quantitative easing" de la BCE- 23 janvier 2015. C'est une décision historique. Le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi 22 janvier, par la voix de son président, Mario Draghi, le lancement d'un programme élargi de rachats d'actifs. La BCE va ainsi racheter 60 milliards d'euros par mois de dette publique et privée de mars 2015 à fin septembre 2016 "et en tout état de cause jusqu'à ce que nous voyions un ajustement pérenne dans la trajectoire de l'inflation en ligne avec notre objectif d'atteindre un taux d'inflation inférieur mais proche de 2%".
L'usage d'un tel programme comme instrument de politique monétaire a fait "l'unanimité" parmi les 25 membres du conseil, a précisé Mario Draghi et le choix de l'enclencher maintenant a recueilli "une large majorité, tellement large que nous n'avons pas eu besoin de vote". Au total, ce sont plus de 1.140 milliards d'euros qui vont être injectés dans l'économie en 18 mois via ces rachats de dettes. Quels effets? Le "quantitative easing" de la BCE, comment ça marche ?- 22 janvier 2015.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi 22 janvier son très attendu programme de rachats massifs de dette publique et privée, "quantitative easing" (QE) à l'européenne. En voici les grandes lignes et modalités. 1) En quoi consiste le QE ? Comme la Fed ou la Banque du Japon avant elle, la BCE va racheter de la dette, à la fois publique, c'est-à-dire des obligations souveraines émises par les Etats de la zone euro et les institutions européennes, et privée. Le rachat de dette privée a en fait déjà commencé à l'automne dernier avec des opérations sur certains produits financiers, à savoir les obligations sécurisées et les ABS, des titres adossés à des crédits. Le Quantitative easing expliqué à un enfant de 5 ans. Bon, OK, 12 ans- 23 janvier 2015. QE, déflation...10 questions pour comprendre les annonces de la BCE. La Lituanie devient le 19e pays de la zone euro. Zone euro: l'embellie promise par Mario Draghi résumée en cinq graphes - L'Express L'Expansion.
A quoi va servir le plan de rachat massif de dettes publiques de la BCE? - L'Express L'Expansion. Carte des pays membres de la zone euro.