Quelle suite pour la politique monétaire non orthodoxe ? by Nouriel Roubini. NEW YORK – La plupart des pays avancés se relevant difficilement de la crise financière de 2008, leurs banques centrales ont renoncé aux mesures monétaires orthodoxes (diminution de leurs taux directeurs par l'achat de bons du Trésor à court terme) au profit d'une série de mesures non orthodoxes.
Pourquoi Emmanuel Macron a 100% raison quand il dit "qu’on n'a pas tout fait pour l’emploi" mais totalement tort lorsqu'il dit que "Mario Draghi a été au bout de ce qu'il pouvait faire" The Economist. IN JUNE of last year the European Central Bank reduced its benchmark interest rate, at which it lends to commercial banks, to 0.15% and its deposit rate, which it pays to banks on their reserves, to -0.1%.
For a central bank that was once cautious about unconventional measures, setting a negative interest rate was a bold move. The ECB was in effect charging commercial banks to hold their excess deposits at the central bank, in the hope that this would drive down borrowing costs more generally. Three months later, the ECB cut the deposit rate again, to -0.2%. When the ECB’s rate-setting council next meets, on December 3rd, it is widely expected to trim the deposit rate even further, as well as to approve more “quantitative easing” or QE (the creation of money to buy bonds). In a recent speech Mr Draghi claimed that the ECB’s unconventional policies over the past 18 months had been the “dominant force” in spurring the euro-zone economy and staving off deflation. La BCE noyée dans ses grilles d'interprétations, persiste et signe.
Elle a positionné ses taux directeurs à 0%, elle a prêté généreusement aux banques lors des opérations nommées LTRO (opérations de refinancement à long terme), et poursuit aujourd’hui ses opérations massives de rachats d’actifs ayant pour objectifs de relancer les économies de la zone euro et de contrarier les poussées déflationnistes.
BCE : la cavalerie de la planche à billets. Par Jean-Pierre Chevallier.
Les Echos.fr - Actualité à la Une. Après le currency board, le fiscal board : la souveraineté budgétaire existe-t-elle ? Après le Currency Board (caisse d’émission monétaire) mis en place dans des pays comme l’Argentine où l’instabilité monétaire endémique enfonçait le pays toujours plus dans le cycle infernal de l’hyperinflation, voilà venu le temps du « fiscal board » avec la Grèce.
Il s’agit de la mise sous tutelle des finances publiques grecques dans le but de rompre cette fois avec le cycle infernal de l’hyper endettement. À l’origine, le même mal en cause : l’incapacité des gouvernements à gérer de manière disciplinée leur budget. En effet, l’hyperinflation est en général l’expression de finances publiques non maîtrisées qui conduisent inéluctablement à l’indiscipline monétaire à travers la monétisation de la dette.
» Mario Draghi et le Saint Graal, par Frances Coppola. En réponse à un commentaire sur mon post récent relatif à Target2 et à l’ELA (Emergency Liquidity Assistance), j’avais dit ceci : Il n’y a pas “d’euros grecs” ou “d’euros allemands”.
Il y a seulement des euros européens. P_imk_wp_152_2015.pdf. La monnaie scripturale détruit les États! Subprimes.
Marché financier. Crise financière. Dettes publiques. Sauvetage de banques. Injection massive et dangereuse de liquidités par les banques centrales. La BCE aurait-elle perdu le contrôle de la création monétaire en zone euro ? En stérilisant ses opérations visant à fournir le marché bancaire en liquidités en exigeant des garanties en échange, la Banque centrale européenne (BCE) disait vouloir éviter de faire marcher la planche à billets.
Compléter l’Euro, Note du CAE n°3, avril 2013. Patrick Artus , Agnès Bénassy-Quéré , Laurence Boone , Jacques Cailloux , Jacques Delpla , Emmanuel Farhi , Pierre-Olivier Gourinchas , Jean Tirole et Guntram Wolff La crise des dettes souveraines qui frappe la zone euro depuis l’automne a révélé les faiblesses, notamment institutionnelles, de la construction monétaire européenne.
L’architecture de la zone euro, telle qu’elle a été dessinée par le Traité de Maastricht, a laissé s’installer de graves déséquilibres : bulles immobilières, boom du crédit, expansion démesurée des bilans bancaires, dérive budgétaire, malgré le Pacte de stabilité. Depuis l’été 2012, un scénario cohérent de sortie de crise a été engagé, reposant sur une surveillance macroéconomique et budgétaire renforcée, la construction d’une union bancaire et l’annonce, par la BCE, d’un programme de rachat de dettes souveraines conditionnées à des réformes structurelles, qui vient compléter le mécanisme européen de stabilité. L’union monétaire n’est pas condamnée à l’échec. Le bout du tunnel n’apparaît toujours pas dans la crise de la zone euro.
Le Sud se sent pris à la gorge par une austérité coûteuse et sans avenir. Le Nord se sent pris en otage : il s’est déjà réformé et refuse de payer plus pour des pays perçus comme tricheurs et menaçant de faire exploser l’euro. Le LTRO, arme anti-crise de la BCE, mode d'emploi. La nouvelle baisse des taux de la BCE n'aura aucun effet - Paroles d’entrepreneurs. Eric Dior, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management (Paris et Lille) , analyse la récente décision de la Banque Centrale Européenne (BCE) de baisser les taux. La BCE s’est engagée le 2 mai à diminuer son taux des opérations principales de refinancement de 50 points de base, pour le porter à 0,5%, un minimum historique, à partir du 8 mai. Le taux de la facilité de prêt marginal sera également réduit de 50 points de base, pour s’établir à 1%.
Un pas supplémentaire pour une même politique.