Les conséquences d’une sortie de l’Euro – RussEurope. Le décalage entre le taux de change réel de l’Allemagne et celui de la France, tel qu’il a été mesuré dans les études du FMI[1] auxquelles ont a déjà fait référence[2], pose de nouveau le problème de l’Euro, et donc d’une possible sortie de ce dernier. Si cette sortie s’accompagne d’une dissolution de la zone Euro, ce qui est la plus probable des solutions car on ne voit pas l’Italie et d’autres pays rester dans l’Euro une fois que la France en serait sortie, il convient d’envisager les conséquences économiques de la nouvelle situation.
A – 01 – 2017-external-sector-report A – 01 – External sector report 2016 – copie Quels seraient les nouveaux taux de change ? Dans le cas d’une dissolution de la zone Euro, que celle-ci soit consensuelle ou qu’elle soit provoquée par une sortie unilatérale de la zone Euro, on peut penser que les nouvelles parités de change s’établiraient, au bout de quelques mois, autour des niveaux des taux de change réels estimés par le FMI. Effets économiques Graphique 1. Euro et reconstruction de l’économie française – RussEurope. Une sortie, ou une dissolution, de la zone Euro marquerait une rupture fondamentale avec le contexte économique, mais aussi le contexte institutionnel qui domine en France depuis le début des années 1990.
Si l’Euro a eu des effets directs extrêmement nocifs sur l’économie française, ses effets indirects ont été probablement encore plus nocifs et ont été multipliés par l’effet dépressif général joué par la zone Euro[1]. La France n’a pas été épargnée par le second choc des années 1990, choc qui correspond à la mise en place de l’Union économique et monétaire symbolisée par l’euro. Il a été marqué par la stagnation des salaires réels liées au chômage de masse de la fin de cette première phase, qui sera relayé par la politique dite du « franc fort[2] » pour réunir les conditions d’entrée dans la zone euro. Cette politique a provoqué environ un million de chômeurs supplémentaires en France et ce avant même que l’Euro ne devienne une réalité. L’enjeu de la stratégie économique 2. Notes. « L’Europe doit abandonner l’euro »
Si tout se passe bien, nous assistons au commencement de la fin de l’union monétaire européenne. « Si l’euro échoue, l’Europe échoue », disait Angela Merkel. Aujourd’hui, c’est exactement l’inverse. L’euro est en train de détruire l’Europe. Si l’euro échoue, il se pourrait quand même que l’Europe finisse par ne pas échouer. Ce n’est pas certain : les blessures qu’a causées l’union monétaire sont trop profondes.
Avec l’arrivée au pouvoir en Grèce du parti de gauche Syriza, en alliance avec un parti groupusculaire d’extrême droite, le projet monstrueux consistant à greffer une monnaie commune à des sociétés ayant des économies différentes semble devoir connaître la fin qu’il mérite. On en avait pourtant fait, des tentatives ! On avait commencé par installer à la place des gouvernements élus des technocrates issus des bureaucraties financières privées et publiques, mais les peuples ingrats les ont renvoyés chez eux. Restrictions humiliantes Haïe Catastrophe géostratégique L’instant de vérité.
Sortir de l’Euro – RussEurope. Les dangers que l’Euro fait courir à la France mais aussi à l’Europe sont désormais évidents. Ils sont reconnus par des dizaines d’économistes, tant français qu’étrangers, dont un certain nombre de titulaires du Prix Nobel. La liste ne fait d’ailleurs que s’allonger avec les mois qui passent[1], et elle compterait désormais plus de 175 noms. Ces dangers font de l’objectif de mettre fin à la monnaie unique, que ce soit dans la cadre d’une dissolution concertée ou que ce soit par une sortie unilatérale, l’un des objectifs prioritaires que toute force politique défendant ET les intérêts des français ET se donnant pour objectif la santé économique et politique de l’Europe devrait se fixer.
De la même manière que la sortie de la crise des années 1929-1932 impliqua la fin de l’étalon-or, la sortie de la crise qui dure maintenant depuis près de dix ans en Europe implique que l’on mette fin à l’Euro. Pourquoi la fin de la monnaie unique est-elle un impératif ? Note: [2] Goodhart C. et B. European Solidarity Manifesto. Les gains d’une sortie de l’Euro. Un document de travail, co-écrit par 4 économistes du Fond Monétaire International[1], dont Daniel Leigh qui avait déjà été le co-auteur du document de travail avec Olivier Blanchard sur la valeur réelle du multiplicateur budgétaire[2], vient jeter un nouveau regard sur les conséquences d’une dépréciation de la monnaie sur les exportations. Très clairement, ces auteurs montrent que le taux de change a une importance considérable sur le commerce international, et qu’une forte dépréciation peut avoir des effets bénéfiques.
Les résultats de ce papier confirment les calculs qui avaient servis de base à la rédaction de la note de la Fondation ResPublica, Les Scenarii d’une dissolution de l’Euro[3]. Rappelez moi quelle était la question ? Depuis les années 1990, des doutes s’étaient fait jour parmi certains économistes sur l’efficacité réelle de dépréciations monétaires pour relancer les exportations d’une économie. Impact du taux de change sur les flux commerciaux Graphique 1 Implications. Jean-Marie Harribey » Blog Archive » "Cette obscure clarté qui tombe des étoiles". Difficile d'y voir clair après la défaite de la Grèce qui est aussi la nôtre. Le récent texte de Jacques Sapir « Réflexions sur la Grèce et l’Europe » (21 août 2015), appelant à un rapprochement avec le Front national en vue de gagner la bataille pour sortir de l’euro, a surpris beaucoup de monde et déclenché une avalanche d’indignations justifiées mais bien tardives.
Tardives et donc assez peu crédibles car elles se dispensent de faire la genèse et de suivre la progression de cette dérive, commencée il y a plusieurs années, principalement au moment du déclenchement de ladite crise de l’euro et du bruit médiatique autour de la « démondialisation ». Pris au piège de cette dérive, Frédéric Lordon se démarque vivement de son collègue en démondialisation dans un texte intitulé « Clarté » (26 août 2015).
Je ne suis convaincu ni par l’un ni par l’autre. On tombe toujours du côté où l’on penche Le gouvernement d’Alexis Tsipras s’est bercé d’illusions pendant six mois et n’a préparé aucune voie alternative pour inverser le rapport de force. De quelques hypothèses fragiles. Tutto quello che bisogna sapere sulla fine dell'Euro e dell'unione monetaria - Parlamento europeo 5 Stelle Europa - MoVimento 5 Stelle Parlamento Europeo - Gruppo EFDD. Da RussEurope, di Jacques Sapir La questione dell'uscita dall'Euro ha una dimensione tecnica. Ma ha assunto una dimensione politica. Sappiamo che molti francesi, soprattutto tra gli ultra 50enni, sono ostili a questa soluzione perché temono di doverne pagare il prezzo. L'opinione pubblica è attualmente convinta che l'Euro rappresenta un ostacolo alla crescita e allo sviluppo del Paese, ma è ostile all'uscita dall'Euro, a causa di questa preoccupazione che viene sfruttata dalla stampa che diffonde predizioni catastrofiche.
Ecco perché questo problema deve essere affrontato pubblicamente. Da un lato, è opportuno avviare un processo pedagogico per convincere della fattibilità di tale uscita. D'altra parte bisogna anche evitare di trovarsi rinchiusi in quella che possiamo definire "l'opzione greca": un rifiuto di austerità e un rifiuto di uscire dall'Euro. LA CONSTATAZIONE E' dunque importante poter avere un dibattito sulla questione dell'Euro fuori da qualsiasi contesto catastrofista.