La Banque Postale, PayPal... les tentatives de phishing se multiplient. Les données personnelles de 267 millions d’utilisateurs de Facebook mises en vente pour... 500 euros. Les données personnelles de 267 millions de membres du réseau social auraient été compilées et vendues sur le dark web selon le spécialiste de la cybersécurité Cyble, qui affirme avoir pu les acquérir pour 540 dollars seulement, soit un peu plus de 500 euros.
Les informations volées ne contiendraient pas les mots de passe des utilisateurs. Leur identité, âge, ainsi que leurs adresses e-mail et numéros de téléphone sont néanmoins renseignés. Les chercheurs de Cyble expliquent avoir procédé à l’achat des fichiers pour vérifier l’offre proposée sur le dark web. Protection des données personnelles : quel intérêt pour les particuliers ? Par Michèle Bauer, Avocate. Bouleversement considérable surtout au niveau des risques financiers que courent les entreprises qui ne respecteraient pas ce règlement européen.
Les sanctions pécuniaires sont extrêmement importantes. C’est pourquoi de nombreux articles ont été publiés sur le RGPD, des legaltech sentent qu’il y a un marché et ont mis en ligne des sites pour aider les entreprises à se mettre en conformité, certains ne sont pas gérés par des avocats et sont à mon sens très peu en règle avec le périmètre du droit, rappelons que le conseil est une activité réglementée, les avocats font partie d’une profession autorisée à en délivrer. Protection des données personnelles dans le monde. « Seul un traité international peut résoudre la question des transferts de données personnelles entre l’Union européenne et les Etats-Unis » Tribune.
La société Microsoft peut-elle légalement héberger les données de santé des Français, alors même qu’en sa qualité de société américaine elle pourrait devoir les transférer aux Etats-Unis en cas d’injonction des services de renseignement américains ? Telle est l’épineuse question qui a été soumise au juge des référés du Conseil d’Etat. Dans sa décision du 14 octobre 2020, sans trancher définitivement cette question, il incite les pouvoirs publics à y apporter une réponse pérenne. « L’enjeu économique fondamental qu’est la donnée mérite mieux que le populisme actuellement à l’œuvre dans le débat public » Tribune.
En 1868, le Japon entrait dans l’ère Meiji, période marquée à la fois par son ouverture au monde, son industrialisation rapide et son ascension sur la scène internationale. S’ouvrir n’a jamais été, pour un peuple ou un pays, la voie de l’affaiblissement ; c’est la fermeture et le repli sur soi qui garantissent le déclin. Dans le domaine de la donnée, qui est au XXIe siècle ce que l’industrie était au XIXe, l’Europe serait aujourd’hui bien inspirée de s’en souvenir. Le débat en cours sur la recherche d’un cloud dit souverain est emblématique de cet enjeu.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Numérique : le cloud, enjeu de souveraineté Si le président de la République a eu raison de dire, le 14 septembre, que nous avons, pour le moment, perdu la bataille du cloud, ce n’est pas en bâtissant d’illusoires lignes Maginot que l’on pourra rééquilibrer la situation. Lire aussi Face à Amazon ou à Google, les premiers pas timides du « cloud européen » Données personnelles : Doctissimo visé par une plainte auprès de la CNIL. L’ONG Privacy International continue sa campagne contre les sites Internet qu’elle estime peu scrupuleux avec les données personnelles sensibles de leurs visiteurs.
Elle a ainsi déposé, vendredi 26 juin, auprès de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) française, une plainte contre le site Doctissimo, l’accusant de plusieurs infractions au règlement général sur la protection des données (RGPD) européen. Ce n’est pas la première fois que l’organisation, située à Londres, s’élève contre les pratiques du principal site consacré à la santé en France.
En septembre 2019, elle avait passé à la loupe les pratiques de plusieurs sites de santé en Europe, et Doctissimo, appartenant depuis 2018 au groupe TF1, n’apparaissait pas sous son meilleur jour. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Données personnelles : les mauvaises pratiques des sites de santé. Les sanctions pénales. Les articles 40 et 41 (Chapitre VI - Dispositions pénales) de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée Article 40 Les infractions aux dispositions de la présente loi sont prévues par la section 5 du chapitre VI du titre II du livre II du code pénal.
Article 41 Le procureur de la République avise le président de la Commission nationale de l'informatique et des libertés de toutes les poursuites relatives aux infractions prévues par la section 5 du chapitre VI du titre II du livre II du code pénal et, le cas échéant, des suites qui leur sont données. Il l'informe de la date et de l'objet de l'audience de jugement par lettre recommandée adressée au moins dix jours avant cette date.