Jusqu’à 6500 puits de pétrole à Anticosti. De 3900 à 6500 puits pourraient être forés et fracturés sur Anticosti au cours des prochaines décennies, si l’exploitation du pétrole de schiste est autorisée sur cette île sise en plein coeur du Saint-Laurent. C’est ce que prévoient les scénarios « hypothétiques » produits par le gouvernement du Québec et obtenus par Le Devoir. Dans le cadre de l’évaluation environnementale stratégique menée pour la plus grande île du Québec, le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) a élaboré deux « scénarios » pour l’exploitation des hypothétiques ressources fossiles du sous-sol. Tous deux font démarrer la production commerciale de pétrole en 2020. Un scénario « Plus » évalue que l’exploitation s’échelonnerait sur une période de plus de 75 ans. Chaque plateforme nécessite de déblayer et de niveler une zone de 120 mètres carrés. 3850 puits en même temps Pour les deux scénarios, on ne précise pas les volumes de pétrole qui seraient extraits.
Aventure coûteuse. Île d'Anticosti: jusqu'à 6500 puits de pétrole. Le gouvernement Couillard a organisé des consultations dans l'île, ces derniers jours, afin de recueillir les impressions des riverains sur l'industrie pétrolière. On leur a présenté deux scénarios de développement, colligés à partir des connaissances géologiques et des projections de l'industrie. Le «scénario plus», le plus ambitieux, prévoit le forage 6500 puits sur 35% à 40% du territoire de l'île, essentiellement dans la portion sud. L'extraction débuterait en 2020 et se terminerait en 2095. On produirait du pétrole et du gaz de schiste. Jusqu'à 385 plateformes comptant chacune de 5 à 10 puits seraient actives en même temps pendant le pic de production, autour de 2045. La production de l'île d'Anticosti serait beaucoup moins importante que celle du Dakota-du-Nord, le principal producteur de pétrole de schiste aux États-Unis.
Selon le «scénario moins», plus prudent, la production pétrolière d'Anticosti s'échelonnerait sur 56 ans. Hypothétique. Un déversement de pétrole pourrait coûter un milliard. Vancouver — Une fois l’oléoduc Trans Mountain prolongé tel que proposé par la pétrolière Kinder Morgan en Colombie-Britannique, un important déversement pourrait coûter jusqu’à 1,23 milliard à la vie économique de Vancouver, indique un nouveau rapport publié vendredi par la municipalité. Réalisée par le Groupe de recherche sur l’économie de la pêche (FERU) de l’Université de Colombie-Britannique, le rapport évalue les coûts d’un déversement potentiel de 16 millions de litres de pétrole dans la baie Burrard, située près de Vancouver.
Les chercheurs ont analysé la performance de cinq activités économiques qui dépendent de l’océan et sont intimement liées à l’environnement marin, soit la pêche commerciale, les activités portuaires, le transport portuaire intérieur, le tourisme et les loisirs. Ensemble, elles emploient directement quatre pour cent de la population de Vancouver et contribuent au produit intérieur brut de la ville à hauteur de plus de quatre milliards chaque année. Fuite de pétrole : la Californie déclare l'état d'urgence. Déversement de pétrole: état d'urgence en Californie Le gouverneur de la Californie, Jerry Brown, a décrété l'état d'urgence mercredi soir dans la zone touristique de Santa Barbara, au nord-ouest de Los Angeles. Un bris d'oléoduc, survenu mardi, a provoqué la fuite de dizaines de milliers de litres de pétrole brut dans l'océan Pacifique.
Le gouverneur affirme avoir déclaré l'état d'urgence afin de pouvoir envoyer « rapidement » des équipes spécialisées pour procéder au nettoyage. « Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour protéger les côtes de Californie », a-t-il assuré. Armées de pelles et de râteaux, des équipes de nettoyeurs s'affairaient à récupérer le pétrole sur la plage de Refugio Beach où un camping a été évacué. Le bris d'un oléoduc de 61 centimètres est à l'origine de la fuite de 400 000 litres de pétrole dont 80 000 litres se sont écoulés dans l'océan. Craintes environnementales Des volontaires tentent de nettoyer les plages de Goleta en Californie. Californie: 15 kilomètres de marée noire. Déversement important L'oléoduc qui a fui mardi longe la côte californienne sous une autoroute.
Des 400 000 litres de pétrole qui s'en sont déversés, environ 80 000 auraient atteint l'océan. Cette quantité n'est « pas négligeable », estime Émilien Pelletier, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en écotoxicologie de l'Université du Québec à Rimouski, qui parle d'un déversement « intermédiaire ». Selon lui, l'accident « relance la question sur la sécurité des oléoducs », notamment en ce qui a trait au temps d'intervention en cas de fuite. Selon l'entreprise Plains All American Pipeline, propriétaire de l'oléoduc, 30 minutes ont été nécessaires pour arrêter l'écoulement. Des renforts pour le nettoyage Les 300 personnes travaillant 24 heures sur 24 au nettoyage des berges ont reçu des renforts, et le nombre de bateaux affectés à la récupération du pétrole en mer a été augmenté à 18, hier, après que l'état d'urgence eut été décrété, la veille.
Écosystème exceptionnel Animaux englués. Plateforme pétrolière en feu dans le Golfe du Mexique | États-Unis. Agence France-PresseMIAMI Un incendie s'est déclaré vendredi à l'aube sur une plateforme pétrolière dans le Golfe du Mexique sans faire de victime, ont annoncé dans un communiqué les gardes-côtes américains, qui se sont rendus sur place.
«Les gardes-côtes sont en train d'intervenir à la suite d'informations sur un incendie à bord d'une plateforme près de Breton Island», au large de la Louisiane, ont précisé les gardes-côtes. L'incendie n'a fait aucun blessé parmi les 28 personnes travaillant sur la plateforme, et ont toutes été évacuées, ont-ils ajouté. En survolant la zone, les gardes-côtes ont constaté un «reflet irisé» sur environ 2,6 kilomètres à la surface de la mer. Le puits a été fermé et la production arrêtée. La plateforme renferme aussi à bord 4000 barils de pétrole brut. Un navire d'approvisionnement avait informé à 2 h 50 les gardes-côtes de l'incendie à bord de la plateforme. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie. Trans Mountain: un déversement de pétrole pourrait coûter 1,23 G$ à Vancouver.
Réalisé par le Groupe de recherche sur l'économie de la pêche (FERU) de l'Université de Colombie-Britannique, le rapport évalue les coûts d'un déversement potentiel de 16 millions de litres de pétrole dans la baie Burrard, située près de Vancouver. Les chercheurs ont analysé la performance de cinq activités économiques qui dépendent de l'océan et sont intimement liées à l'environnement marin, soit la pêche commerciale, les activités portuaires, le transport portuaire intérieur, le tourisme et les loisirs.
Ensemble, elles emploient directement quatre pour cent de la population de Vancouver et contribuent au produit intérieur brut de la ville à hauteur de plus de 4 milliards $ chaque année. «Les activités économiques qui dépendent de l'océan ne sont qu'un des secteurs de l'économie locale qui pourraient subir des pertes liées à un déversement de pétrole dans la baie Burrard», souligne le rapport. Le document présente deux scénarios de déversement dans la baie, en mai et en octobre. Pétrole dans l'île d'Anticosti: Pétrolia optimiste, des experts sceptiques | MARTIN CROTEAU | Économie. Dans un document rendu public mercredi, Québec évalue que des forages pétroliers pourraient avoir lieu sur 35 à 40 % de l'île sur une période de 75 ans.
Quelque 6500 puits seraient forés selon ce scénario ambitieux. Un autre scénario, plus réaliste, évalue que 3900 puits pourraient être forés sur 56 ans. Normand Mousseau, professeur de physique à l'Université de Montréal, a coprésidé la Commission sur les enjeux énergétiques sous le gouvernement Marois. Il voit mal comment l'industrie pétrolière pourrait être rentable avec un rythme de développement aussi lent. Le chercheur note qu'il faut bâtir un port pour desservir l'île, un réseau de transport du pétrole et une infrastructure de captation des gaz fugitifs.
. « Si on est sérieux dans la lutte aux changements climatiques, je pense qu'on n'ira pas au bout des réserves et donc, on risque de ne pas voir les prix exploser au point où certains d'entre nous - incluant moi ! M. Couillard prudent - Pierre Karl Péladeau, chef du Parti québécois. Anticosti : mise à jour du potentiel pétrolier. Les installations de Pétrolia sur l'île d'Anticosti Photo : Radio-Canada Le volume total de pétrole de l'île d'Anticosti s'établit à 30,7 milliards de barils, selon la meilleure estimation de la firme Sproule Associated Limited.
Elle met à jour un rapport d'évaluation de ressources initialement paru en 2011, qui a été réalisé pour le consortium Hydrocarbures Anticosti. La firme a évalué le potentiel pétrolier à l'intérieur du périmètre du permis détenu par la société Hydrocarbures Anticosti, opérée par Pétrolia. « Le rapport évalue à 90 % les chances que ce volume soit de 20,9 milliards de barils (estimation basse) et à 10 % de chances que le volume soit égal ou supérieur à 45,2 milliards de barils (estimation haute) », précise Hydrocarbures Anticosti par voie de communiqué.
La nouvelle estimation s'inscrit dans les prévisions du consortium, qui évalue le potentiel pétrolier entre 30 et 40 milliards de barils. 1 baril = 159 litres Pétrolia poursuit les forages stratigraphiques sur l'île. Gisements non conventionnels d'hydrocarbures: Scénarios du MERN pour le pétrole d'Anticosti.
Le gouvernement a mis en ligne une présentation des scénarios de développement pétrolier du shale Macasty à Anticosti. Bien que ce document soit présenté comme un diaporama pour informer les résidents d'Anticosti (ce qui a été effectivement le cas le 7 mai 2015 à Port-Menier devant une trentaine de personnes), les scénarios répondent en fait à un engagement contractuel du gouvernement envers la firme WSP Canada Inc pour une analyse des besoins en pipelines et infrastructures de transport à Anticosti. Le gouvernement s'est engagé à fournir ces scénarios de développement sans lesquels, WSP ne pourrait faire aucun travail utile; en effet comment fournir d'ici la fin juin (ce qui est prévu à l'appel d'offres) une étude de $210800 pour des plans de pipelines et les voies d'accès aux puits, si on ne sait même pas où seraient ces puits.
Faits saillants de la présentation des scénarios : Figure 1 Port-Menier et le début des zones couvertes des puits proposés. Commentaires: Politique énergétique 2016-2025 - Le ministre Arcand annonce la tenue de la table d'experts sur les hydrocarbures. QUÉBEC, le 22 mai 2015 /CNW Telbec/ - Dans le cadre de la démarche devant mener à la nouvelle politique énergétique du Québec, le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable du Plan Nord, M.
Pierre Arcand, annonce la tenue de la dernière table d'experts qui portera sur les hydrocarbures. Elle réunira un groupe d'experts du Québec et de l'étranger le lundi 15 juin 2015 à Québec et sera suivie, en soirée, d'une séance de consultation publique sur le même thème. Malgré une importante production d'énergies renouvelables, le Québec dépend des hydrocarbures pour satisfaire plus de 50 % de ses besoins en énergie.
Nos modes de déplacement, une partie de nos procédés de production et la conception de certains de nos biens de consommation y recourent depuis plus d'un siècle. « Bien que nous ayons entrepris une transition vers d'autres formes d'énergie moins polluantes, cette transition se réalisera sur plusieurs décennies. Table d'experts Consultation publique. TransCanada ne renonce pas à un port pétrolier au Québec. Le trajet de l'oléoduc Énergie Est de TransCanada (archives) Photo : PC/Jeff McIntosh Exclusif - Le Québec n'est pas écarté des projets de TransCanada. Dans une lettre transmise jeudi à l'Office national de l'énergie (ONE) et obtenue par Radio-Canada, la compagnie albertaine confirme que l'abandon du projet de port pétrolier à Cacouna allait avoir un impact sur la portion québécoise du tracé.
Mais nulle part dans le document d'une cinquantaine de pages la pétrolière n'indique qu'elle renonce à passer par la Belle Province. Un texte de Julie Dufresne « Énergie Est prévoit que les portions de l'application liées au pipeline et aux installations entre Hardisty (Alberta) et Lévis (Québec) ne seront pas affectées par les amendements.
En d'autres termes, le tracé en amont de Lévis ainsi que sur le territoire du Nouveau-Brunswick demeure intact, mais la portion entre Lévis et la frontière Québec-Nouveau-Brunswick pourrait changer. Une demande mal ficelée, selon Greenpeace. TransCanada à la recherche d'un nouveau site. Dans des documents remis à l'organisme fédéral mercredi, TransCanada confirme être à la recherche d'un nouveau site pour le terminal maritime. « Énergie Est continue d'évaluer la viabilité d'autres options pour l'établissement d'un terminal maritime de transport et de stockage du pétrole », peut-on y lire. L'entreprise a renoncé au début avril à établir cette infrastructure à Cacouna. Le site, qui devait accueillir 175 pétroliers par année, se trouvait dans une zone de reproduction des bélugas du Saint-Laurent.
Un comité fédéral venait de désigner ce mammifère marin comme espèce « en voie de disparition ». Pas à l'ouest de Lévis ? Les documents présentés cette semaine précisent que la portion de l'oléoduc entre Lévis et la frontière du Nouveau-Brunswick sera appelée à changer en raison de l'abandon du site de Cacouna. Ce passage semble indiquer que TransCanada aurait renoncé au site de Bécancour, qui a déjà été évoqué comme site possible pour le port.
Énergie Est menacerait l'eau potable de plus de 60 % des Manitobains. Selon la Manitoba Energy Justice Coalition, une rupture de l'oléoduc projetée par TransCanada pourrait contaminer l'approvisionnement en eau potable de toute la région de Winnipeg. Un tronçon de la canalisation passerait en effet sous un aqueduc acheminant vers la capitale manitobaine l'eau du lac Shoal, situé près de l'Ontario. L'oléoduc Énergie Est transporterait des millions de barils de pétrole des sables bitumineux de l'Alberta et de la Saskatchewan vers des raffineries de l'est du pays, puis vers le port de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, afin de pouvoir l'exporter. Le biophysicien à la retraite Dennis LeNeveu, auteur du rapport de la coalition, écrit que le pétrole traverserait le Manitoba dans un gazoduc vieux de 40 ans reconverti au transport du pétrole. Or, soutient le rapport, ces oléoducs ont tendance à se corroder - ils se sont ainsi rompus quatre fois depuis 20 ans au Manitoba, écrit M.
Par ailleurs, d'autres localités manitobaines seraient aussi à risque, estime M. Hydrocarbures et développements urbains volatiles | Acfas | magazine Découvrir | mai 2015. [Colloque 648 - Impacts socioéconomiques et environnementaux d’une éventuelle exploitation de gaz de schiste au Québec] Lundi matin, vous feuilletez rapidement votre journal et saisissez au passage le mot « hydrocarbures » en gros titre. Quel autre mot vous vient à l’esprit?
Environnement? Pollution? Communautés sous le choc Juriste de formation, cette professeure d’anthropologie à l’Université du Québec à Rimouski traitera ce jeudi 28 mai des impacts sociaux liés à l’exploitation des hydrocarbures, des travaux qui ont paru dans un rapport traitant des gaz de schistes, publiés sous sa direction en 2013 : État des connaissances sur la relation entre les activités liées au gaz de schiste et la santé publique1. Ce rapport, qui s’appuie sur un large éventail d’études, montre notamment que les petites communautés sont souvent moins bien préparées à l’effet boomtown. Jusqu’à présent, un moratoire exclut l’extraction des gaz de schiste en sol québécois. Références : 1. GNL Québec s’entend avec trois nations innues. Kinder Morgan underestimating environmental, health risks of pipeline expansion - report. Institut économique de Montréal | Gaz de schiste : les agriculteurs québécois ratent une occasion en or.
Le Québec «pas prêt» à exploiter le pétrole dans le Golfe, disent des scientifiques. Des plages pleines de pétrole à Los Angeles? 60 groupes exigent la suspension de l’étude d’Énergie Est. Vancouver oil spill report predicts dire consequences for Burrard Inlet. Québec demande à l’ONE de considérer certains éléments. Un chantier acceptable? Les prises d’eau potable à haut risque. Fuite de pétrole au large de Santa Barbara. Des villes contre le pétrole. In Heavily Fracked Ohio County, Unsafe Levels of Toxic Pollutants. Increasing Risk from Exploding Crude Trains.
De nouveaux standards de sécurité ferroviaire au Canada et aux États-Unis. Énergie Est serait envisageable avec un seul terminal au N.-B. Un projet de terminal controversé dans l'est de Montréal. PHMSA - Briefing Room - DOT Announces Final Rule to Strengthen Safe Transportation of Flammable Liquids by Rail. Central Valley's growing concern: the mix of oil, water and crops.
Les forages reprennent sur Anticosti. Pétrole : Gaspé demande officiellement un BAPE pour la suite à Haldimand 4. Gaspé exige un BAPE sur le projet de Pétrolia. Un train transportant du pétrole déraille au Dakota du Nord. Déraillement d’un train de pétrole au Dakota. Plus de 200 000 $ pour savoir comment exploiter le pétrole.
Washington autorise le forage de pétrole dans l'Arctique. Après le pétrole, le gaz de l’Ouest. Fracking Chemicals Detected in Pennsylvania Drinking Water. Des additifs de fracturation hydraulique dans l’eau du robinet.