22 février 1943 - Décapitation de la « Rose blanche » Le 22 février 1943, trois étudiants allemands d'une vingtaine d'années sont guillotinés dans la prison de Stadelheim, près de Munich.
Leur crime est d'avoir dénoncé le nazisme dans le cadre d'un mouvement clandestin, « La Rose blanche » (Die Weiße Rose en allemand). Résidant à Ulm et âgé de 14 ans en 1933, le lycéen Hans Scholl n'est pas au début insensible aux discours de Hitler. Aidé par ses parents et encouragé par l'éditeur Carl Muth du mensuel catholique Hochland, il rompt avec le national-socialisme et se consacre à ses études de médecine. Il lit les penseurs chrétiens (Saint Augustin, Pascal) et l'écriture sainte. Mais il est arrêté et emprisonné en 1938 pour sa participation à un groupe de militants catholiques. Quatre ans plus tard, sa décision est prise. Il décide d'entrer en résistance par l'écrit après avoir lu des sermons de l'évêque de Münster Mgr von Galen dénonçant la politique du gouvernement à l'égard des handicapés. Ces femmes qui ont fait l'Histoire Sophie Scholl. Die letzen Tage - Sophie Scholl, les derniers jours.
Le cinéaste allemand Marc Rothemund rappelle à travers ce film rigoureux et sobre l'un des épisodes les plus émouvants de la résistance allemande au nazisme, celui de la Rose blanche.
Sous ce nom de code, un groupe d'étudiants de Munich tente de réveiller la conscience de leurs compatriotes avec des tracts anti-nazis. Capturés par la Gestapo, ils sont en quelques jours condamnés et décapités. Dans Sophie Scholl, les derniers jours (en allemand Sophie Scholl, die letzten Tage), le cinéaste s'attache avec beaucoup d'humanité et un grand souci de véracité à Sophie Scholl. Il montre comment cette jeune fille pareille à toutes les autres se transforme en héros au cours de son instruction. Je me réjouis que ce film boudé par la critique (quelques lignes dans Le Monde contre deux pages pour le dernier OSS 117) ait été hissé à sa juste place par les Amis d'Herodote.net. André Larané. Film die letzten Tage von Sophie Scholl. Hans et Sophie Scholl. Il y a 70 ans, la Rose Blanche : l'arrestation de Hans et de Sophie Scholl. Ils ont résisté au nazisme par leurs mots et leur courage : Hans et Sophie Scholl l'ont payé de leur vie, à une époque où la terreur politique régnait en Allemagne.
Il y a 70 ans, le 18 février 1943, ils étaient arrêtés à Munich où ils faisaient leurs études. Quatre jours plus tard, ils étaient exécutés. " Vive la liberté ", ce sont les derniers mots de Hans Scholl avant de mourir. Avec sa sœur Sophie et ses amis Willi Graf, Christoph Probst et Alexander Schmorell, ainsi que le professeur d'université Kurt Huber, Scholl avait crée le groupe clandestin de résistance "La Rose Blanche".
Distribution de tracts, slogans peint sur les murs de la ville, appels à la résistance : le groupe, fondé en juin 1942, refuse le totalitarisme et la guerre. Une gifle pour le régime nazi Le régime se doit de réagir : la Rose Blanche tombe le 18 février 1943, quand Hans et Sophie Scholl sont dénoncés par le concierge de l'université après une action de distribution de tracts. " Allen Gewalten zum trotz " Sophie Scholl. Sophie Scholl (1921-1943) - Ces femmes qui ont fait l'histoire. Sophie Scholl, institutrice résistante. Sophie Magdalena Scholl (1921 – 1943) est une résistante allemande de la Seconde Guerre mondiale et l’un des piliers du réseau La Rose blanche (Die Weiße Rose).
Enrôlée dans la Ligue des Jeunes Filles Allemandes Quatrième de six enfants, Sophie Scholl nait le 9 mai 1921 à à Forchtenberg, ville allemande dont son père est bourgmestre. Douée à l’école et très croyante, elle est élevée dans la religion luthérienne et développe un certain talent pour le dessin et la peinture. A l’âge de 12 ans, comme la plupart des élèves de son école féminine, Sophie rejoint la Ligue des Jeunes Filles Allemandes, branche féminine des Jeunesses Hitlériennes, et devient rapidement critique des valeurs et opinions qui y sont véhiculées.
Intéressée par la philosophie et la théologie, attachée à la dignité humaine, elle s’oppose à l’idéologie nazie. Entrée en résistance Diplômée en 1940, Sophie Scholl devient institutrice à l’école maternelle. La Rose blanche Liens utiles WordPress: J'aime chargement…