Qu’est-ce qu’une monnaie locale. Avant d’aborder le cas pratique d’une monnaie locale dans l’article suivant, il convient de s’attarder sur les objectifs et le mode de fonctionnement des monnaies locales.
Si toutes ces devises ont leurs histoires particulières, il n’en reste pas moins que leurs raisons d’être sont très semblables. Une monnaie locale est un instrument de paiement qui ne peut être utilisé que sur un territoire restreint, une commune ou une communauté de communes. Elle est mise en place par une association qui en assure la gestion avec l’aide d’un établissement financier. L’association fait adhérer des entreprises et des commerçants qui peuvent rejoindre son système. « Mangeons Local En Bretagne » : Le Site Milite Pour Les Circuits Courts Et Recense 150 Producteurs En Vente Directe. À Pluguffan, près de Quimper, Steven Pennec fait partie de ces consommateurs de plus en plus nombreux qui se soucient de ce qu’ils mangent, de l’origine, et de la qualité des aliments qu’ils achètent.
Pour lui, la solution qui offre le plus de garanties, c’est la vente directe, un lien sans intermédiaire entre les consommateurs et les producteurs. « Soit on fait confiance aux labels, comme le bio par exemple, ça a du bon, mais si c’est un bio qui vient d’Egypte, on ne sait pas vraiment comment c’est produit…Soit on décide de manger local », explique le Finistérien qui lui, a fait son choix. Et parce que trouver de bons producteurs et de bons produits près de chez lui s’est avéré une tâche plus difficile qu’il ne l’avait imaginée, l’idée de mettre en ligne le fruit de ses recherches s’est rapidement imposée. Steven Pennec est webmaster et a un temps, travaillé dans l’import-export. Steven Pennec / Webmaster et fondateur du site mangeons-local.bzh. Quest-ce qu'une AMAP. Le fonctionnement Une AMAP naît en général de la rencontre d'un groupe de consommateurs et de paysans (ou artisans transformateurs) prêts à entrer dans la démarche.
Ils établissent entre eux un contrat pour une (on distingue en général 2 saisons de production : printemps / été et automne / hiver), selon les modalités suivantes : Ensemble, ils définissent la diversité et la quantité de denrées à produire pour la saison. Ces denrées peuvent être aussi bien des fruits, des légumes, des oeufs, du fromage, de la viande... La diversité est très importante car elle permet aux partenaires de l'AMAP de consommer une grande variété d'aliments, d'étendre la durée de la saison, et de limiter les risques dus aux aléas climatiques et aux éventuels problèmes sanitaires.
Le groupe de consommateurs et le paysan se mettent également d'accord sur les méthodes agronomiques à employer. L'horaire, enfin, est fixé de manière à convenir au plus grand nombre. Les engagements des consommateurs Les garanties. La France, championne d'Europe de l'agriculture bio en circuit court, mais plus pour longtemps ? Une fois n’est pas coutume, la France est en pointe en Europe dans le développement de circuits courts, qui associent agriculteurs et consommateurs pour des produits de qualité vendus au prix le plus juste pour chacun.
L’agriculture biologique poursuit également son essor : 21 nouvelles fermes en bio se créent ou s’y convertissent chaque jour. Mais ce mouvement, porté par des agriculteurs pionniers et des consommateurs engagés reste peu soutenu politiquement, et est menacé par une vision rétrograde de l’agriculture portée par la droite.
Les paniers de produits agricoles, souvent bio, distribués directement du producteur au consommateur, ont le vent en poupe. La France est même championne d’Europe en la matière, loin devant la Suisse, les Pays-Bas et l’Allemagne qui la suivent en nombre de consommateurs concernés. Deux mille associations de maintien de l’agriculture paysanne (Amap) y ont été recensées en 2015 par le mouvement Miramap. Etatdeslieux Circuits courts web. Mangeons Local en Bretagne : Sa face cachée !?... On vous dit tout ! Moi, le gars qui a créé ce site web.
Je m’appelle Steven et je vis près de Quimper, dans le Finistère. C’est moi sur cette photo… Le moins poilu des deux ! En 2015, alors que je travaillais comme un fou dans une boite d’import-export, je me suis questionné sur l’origine des produits que je mangeais dans la vie de tous les jours et sur l’alimentation en général. Mon alimentation à ce moment là était plutôt considérée comme « ok » ! Je ne me gavais pas de soda ou de fast food, je cuisinais quand j’avais le temps et j’achetais des produits dont je pouvais lire l’étiquette sans un master en chimie industrielle. Comme tout le monde, je regardais les actus sur la planète : 6ème grande extinction, collapsologie, dérèglement climatique, disparition de la faune, des oiseaux, des insectes, des coraux… à s’en donner le tournis.
N’étant pas d’un tempérament à détourner le regard, j’ai décidé d’étudier à fond le sujet. Mais… est-ce réellement la faute de ces industries ?