Des astronomes vont "photographier" le trou noir au centre de notre Galaxie. "Ce sera l'équivalent d'une photo, mais techniquement on obtiendra une image, car elle sera réalisée non pas grâce aux longueurs d'onde optiques, mais grâce aux longueurs d'onde radio", explique à L'Express Fréderic Gueth, astronome et directeur adjoint de l'Institut de radio astronomie millimétrique (Iram), l'institut franco-allemand-espagnol de Grenoble, au coeur du projet.
Et le scientifique d'illustrer son propos: "Notre oeil est sensible uniquement aux longueurs d'onde optiques, mais la matière génère bien d'autres longueurs d'onde. Prenez des lunettes infrarouges, si vous observez un corps humain, il émet beaucoup plus en infrarouge qu'en lumière visible. Et bien dans l'Univers c'est un peu pareil, les astres émettent dans différentes longueurs d'onde, que nous pouvons utiliser pour créer des images. " Un trou noir, ça ne s'observe pas Pour cela, il suffit de pointer les bons instruments en direction de la cible. Un télescope de la taille de la Terre (ou presque) Un trou noir supermassif s'est fait bouter hors du centre de sa galaxie. Dans une galaxie lointaine, très lointaine -à huit milliards d'années-lumière de la Terre pour être précis-, s'est probablement joué l'un des cataclysmes cosmiques les plus violents de notre univers.
C'est en tout cas ce que des astronomes pensent avoir découvert, rapporte l'Agence spatiale américaine (Nasa). Tout a commencé avec une photo de la galaxie 3C 186 prise par le télescope spatial Hubble. Au milieu, un point particulièrement brillant: un quasar dont le centre est un trou noir supermassif. Jusqu'ici, rien d'anormal. Les scientifiques s'accordent à dire que les trous noirs supermassifs occupent le centre de quasiment toutes les galaxies de notre univers, dont la Voie Lactée.
LIRE AUSSI >> Le mystère des trous noirs supermassifs enfin éclairci? Sauf qu'il y a un problème: le trou noir supermassif de la galaxie 3C 186 ne se trouve pas en son centre. Projet Starshot, prochain arrêt? Les étoiles! Francis Rocard : "Le projet de Stephen Hawking est fou, mais pas impossible" INTERVIEW.
Annoncé le 12 avril 2016 en direct sur Internet et doté d'un budget initial de 100 millions d'euros, le projet Breakthrough Starshot porté par l'astrophysicien britannique Stephen Hawking et l'entrepreneur russe Youri Milner sonne comme de la science-fiction. L’Univers s’étend plus rapidement que prévu. Telles les prévisions sur le dérèglement climatique, l’univers semble être en expansion plus rapidement que nous le pensions.
Beaucoup plus rapidement, selon de nouvelles mesures très précises de la distance entre 19 lointaines galaxies, acquises par le télescope spatial Hubble. La nouvelle évaluation indique que le taux d’expansion de notre univers, encore appelé constante de Hubble, est d’environ 73,2 kilomètres par seconde par mégaparsec. Plus concrètement, l’espace “s’étire” assez rapidement pour doubler sensiblement la distance entre notre galaxie et nos voisines les plus proches, dans environ 10 milliards d’années. La nouvelle constante de Hubble est de 5 à 9 % supérieure aux estimations précédentes.
Le mystère des rayons cosmiques. Les mystérieux rayons cosmiques Tous les jours, des milliards de particules bombardent la Terre, - des noyaux d’atomes lourds ou légers - ce sont les rayons cosmiques.
Ceux de basse énergie proviennent surtout du Soleil. Ceux de hautes énergies et même de très hautes énergies viennent de bien plus loin… Benoît Revenu, Astrophysicien Alors les rayons cosmiques de très haute énergie, ce sont des particules qui viennent de l’espace, qui sont produites, on pense, dans des objets astrophysiques particulièrement violents, et qui vont traverser des distances colossales ; typiquement la distance entre plusieurs galaxies et qui vont arriver sur Terre et qui vont interagir avec l’atmosphère. Alain Lecacheux, Astronome La compréhension du rayon cosmique primaire fait partie de ces grandes questions astrophysiques, même scientifiques fondamentales qui ont émergé au début du XXème siècle et qui ne sont pas résolus. Kepler-186f, planète cousine de la Terre.
Stellarium. Libération Sciences. Les ondes gravitationnelles, c’est quoi (et à quoi peuvent-elles bien servir)? À présent que leur existence est confirmée, on peut espérer que ces ondes permettront de résoudre quelques-uns des plus grands mystères scientifiques.
L’annonce, ce jeudi 11 février après-midi, selon laquelle des scientifiques du projet Ligo (pour Laser Interferometer Gravitational-Wave Observatory) aux États-Unis ont réussi à détecter dans l’espace des oscillations jusqu’ici théoriques connues sous le nom d’ondes gravitationnelles représente l’une des découvertes majeures du XXIe siècle en matière de physique. Mais de quoi s’agit-il? Pour mieux comprendre de quoi il retourne, revenons quelques siècles en arrière. Ondes gravitationnelles : vers la fin d’un suspense centenaire ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par David Larousserie Fin d’un long suspense jeudi 11 février à 16 h 30.
Une vaste collaboration scientifique internationale d’environ 1 000 personnes livrera son bilan de l’écoute de signaux mystérieux attendus sur Terre depuis un siècle : les ondes gravitationnelles. Les ondes gravitationnelles en quatre questions.