Vivre dans la peur de Akira Kurosawa (1955) - Analyse et critique du film. Film rare du grand cinéaste japonais Kurosawa (1910 - 1998) qui n’avait d’ailleurs pas été sélectionné (pour cause d’indisponibilité ?)
Hara-kiri de Masaki Kobayashi (1962) - Analyse et critique du film. En réalisant Seppuku (Harakiri) d'après l'oeuvre de l'écrivain Yasuhiko Takigushi, Masaki Kobayashi offrait au monde en 1962, non seulement un monument de chambara en particulier, mais également un chef d'œuvre absolu et incontestable de cinéma; une tragédie profonde et éprouvante où la forme et le fond se rencontrent en une alchimie parfaite qui plus de quarante ans après questionne toujours autant.
"Ils l'ont appelé le Ronin au bambou ! " Kobayashi adopte pour ce film une mise en scène complexe et assez radicale alternant plans austères et tendus et flash-back tragiques. Cette structure narrative toute en flash-back permet à Kobayashi de faire directement participer le spectateur à sa démonstration. Plutôt que de s’interroger sur son attitude éventuelle dans une situation telle que vécue par le conseiller, plutôt que de se poser la question "Qu'aurai-je fait à leur place? " Avis sur le film Bon à rien (1960) par Yananas. Avec une habileté et un naturalisme saisissants, Kijû Yoshida entreprend un portrait audacieux de la jeunesse japonaise, dont il faisait lui-même partie au moment de réaliser ce premier long-métrage - ce qui explique vraisemblablement la minutie d'orfèvre avec laquelle il parle de cette classe d'âge.
La nouvelle vague qu'incarne le cinéaste, bien que marquée par les expérimentations qui ont court dans l'Hexagone, n'est pas sans rappeler le Fellini de la Dolce Vita ou, par certains traits, Elia Kazan. Résolument acerbe, mais baignant dans un suave éther jazzistique, la caméra de Yoshida parvient à saisir en vol une jeunesse déstructurée, errant sans but, tels les chevaliers du Roland furieux de l'Arioste.
Avis sur le film Bon à rien (1960) par Teklow13. Toshio, le fils d'un directeur d'entreprises, et ses amis dont Jun, ne font rien de leurs journées.
Sachant que le 28 de chaque mois, Ikuko, la secrétaire du père de Toshio, se rend à la banque pour faire un retrait important, ils décident de la menacer pour simuler un vol. Ikuko réagit vivement, et traite Jun de "bon à rien"... Dès les premiers plans, le film interpelle par son apparence et son caractère non-japonais très marqué. C'est d'abord le cas de la mise en scène, le film début dans la rue, sur des jeunes gens dans une voiture, le style est nerveux, la musique jazzy, Yoshida attrape des instants de vie avec une modernité qui rappelle la nouvelle vague des débuts. Rodan de Ishirô Honda (1956) - Analyse et critique du film. Pour les enfants (et le public populaire adulte) du monde entier de 1955 à 1970, le cinéma japonais, ce n’est pas Mizoguchi, Ozu ou Kurosawa : c’est Honda !
Honda (1911-1993) et ses (approximativement) 25 "kaiju eiga" (films de monstres) réalisés entre 1954 et 1975, Honda et son spécialiste des effets spéciaux Eiji Tsuburaya (1901-1970), Honda et son musicien Akira Ifukube, son directeur de la photographie Hajime Koizumi, Honda et la firme de production Toho… Enfin quoi ! Il faut tout de même être conscient qu’au box-office mondial, il est le metteur en scène japonais dont les films ont été le plus vus et qui a davantage rapporté de devise au Japon que l’ensemble des cinéastes japonais réunis !
Et l'on ne dispose même pas aujourd’hui en France d’une monographie bio-filmographique qui lui soit consacrée entièrement !? Prisonnière des Martiens (1957), L’Homme H (1958) et Varan (1958). (Version revue, augmentée et corrigée d’un test initialement paru en été 2002 sur www.dvdrama.com) Les Salauds dorment en paix de Akira Kurosawa (1960) - Analyse et critique du film. Depuis La Forteresse Cachée, Kurosawa est à la tête de sa propre maison de production, sobrement baptisée Kurosawa Films Production, il est désormais – pour peu de temps – maître à bord et responsable des éventuels dépassements.
S’il a diverses idées de films d’aventures, il refuse de leur accorder l’honneur d’être la première production de sa société : celle-ci devra être socialement engagée, et refléter la situation du Japon. Justement, le pays est alors en plein essor économique : un accord de coopération a tout juste été signé avec les Etats-Unis, et l’objectif est de faire passer le taux de production de 1% à 12%. C’est alors que naît une nouvelle délinquance, évoluant dans les sphères de la haute finance. ‘De quels méfaits ne sont pas capables certains haut fonctionnaires qui se cachent derrière la façade bien commode des grandes sociétés. Nuages flottants de Mikio Naruse (1955) - Analyse et critique du film. S’il est aujourd’hui encore injustement méconnu du public occidental malgré plus de 80 films au compteur réalisés entre 1930 et 1969, année de sa mort, Mikio Naruse y est aussi pour quelque chose.
Il n’a en effet jamais cherché à attirer l’attention sur lui et ne s’exprimait pratiquement pas. Réalisateur silencieux et très secret, alors que le cinéma japonais commençait à s’exporter plus facilement dès la fin des 70’s, il fut ainsi un peu relégué dans l’ombre par la publicité faite autour d’un autre cinéaste de l’intimisme familial, plus disert et œuvrant lui aussi dans le ‘Shomin-Geki’ (films sur les gens d’origine modestes), Yasujiro Ozu. Il faudra attendre 1983 pour que les premiers films de Naruse traversent les frontières occidentales et arrivent jusqu’à nous, leurs diffusions restant malgré tout encore restreintes à quelques projections de festivals.
Son absence totale d’ambition fait immédiatement de lui l’employé modèle car il ne refuse aucune des commandes des studios. Cochons et cuirassés de Shôhei Imamura (1961) - Analyse et critique du film. En 1959, Shôhei Imamura signe sa quatrième réalisation, Le Grand frère, une œuvre de commande, qui remporte le prix du ministère de l'Education - « ce qui m'a embêté car je ne voulais pas d'un blason officiel, d'étiquette dans le sens de l'établissement. » (1) Il capitalise donc sur le succès de ce titre pour pouvoir entamer un film anti-conformisme et contestataire avec une réelle liberté malgré des producteurs s’inquiétant du contenu problématique de certaines scènes sans toutefois intervenir pendant le tournage.
Pour le scénario, Imamura peut pour la première fois mettre en pratique une technique qu'il n'avait pu expérimenter pleinement jusqu'ici : un long travail de recherche pour un mélange entre fiction et documentaire. Sans doute influencé par la peinture sociale de L'Ange ivre d'Akira Kurosawa, qui fut son premier choc cinématographique, il se lance ainsi dans ce nouveau film dont le titre est déjà annonciateur de son contenu sulfureux : Cochons et cuirassés. Rivière Noire. Durée : 1h55mn Titre original : Kuroi Kawa Sous ces élans mélodramatiques, Rivière noire creuse les douleurs occultées du Japon de 1955.
L’argument : Nishida, étudiant sans le sou, emménage dans une misérable pension de famille de banlieue, près d’une base militaire américaine. Le cinéma japonais. 1/ Avant les années 30 Dès ses origines, le cinématographe, introduit au japon en 1897 par deux opérateurs des Frères Lumière, est évidemment fondé sur la représentation de la réalité (scènes de rue), mais aussi de l'art le plus populaire dans le pays, le théâtre Kabuki.
En 1899, Tsukenichi Shibata enregistre une célèbre pièce de Kabuki, Promenade sous les feuilles d'érable (Momijigari), dont subsiste un extrait sauvegardé de six minutes. Assez rapidement, le cinéma s'oriente dans plusieurs directions, influencé par le "Shimpa" (tendance modernisée du Kabuki) ou par le "Shingeki" ("Nouveau Théâtre", inspiré de l'Occident), ce dernier illustré par les oeuvres du dramaturge Kaoru Osanai, qui adapte des pièces russes, comme Katiousha (1914, d'après Tolstoï) ou Ames sur la route (1921, d'après Gorki).
Mais, très vite, les cinéastes japonais se tournent vers Hollywood et le cinéma européen (essentiellement l'Allemagne et la France). Henry Kotani travaille à Hollywood avec Cecil B. 3 DVD la trilogie de la jeunesse de Nagisa Oshima par Carlotta-Films. Dans ce que l'on a appelé la Trilogie de la jeunesse, le sujet est bien la jeunesse. Oshima veut s'adresser à elle non pas pour des raisons financières comme la Shochiku mais pour des raisons idéologiques.
Le fait que la jeunesse se révolte est très important pour lui. Premier long-métrage réalisé par Nagisa Oshima, Une ville d'amour et d'espoir étonne par sa noirceur et son pessimisme. S’écartant des productions conventionnelles des studios Shochiku, le cinéaste explore avec une humanité évidente la misère du Japon d’après-guerre et entre de plain-pied, un an avant son confrère Kijû Yoshida (Bon à rien), dans l’ère de la Nouvelle Vague japonaise. DVD Trois films de Kon Ichikawa par Carlotta-Films. Adapté du classique de la littérature japonaise de Michio Takeyama, La harpe de Birmanie est le premier grand succès de Kon Ichikawa à lui conférer une renommée internationale en remportant un prix à Venise. Dans cette fable humaniste, un groupe de soldats trouve, par la force du chant, un esprit de cohésion qui leur permet de refuser la violence. Les Génériques de films japonais - Blow up - ARTE. Le samourai. Mettez une note: Loading... Quand le Japon s' ouvrit au monde.
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