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Terrorisme

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« Le terreau de l'idéologie, c'est tout de même la frustration, et non la conviction. » Cynthia Fleury

« Les racines du terrorisme sont l’incompréhension, la peur, la colère et la haine, et les militaires ne peuvent pas les repérer.

Les missiles et les bombes ne peuvent pas les atteindre et encore moins les détruire car le terrorisme se trouve dans le coeur des êtres humains. Pour éradiquer la terreur, nous devons commencer par regarder au fond de notre propre coeur. Nous n'avons pas besoin de nous détruire mutuellement, ni physiquement ni psychologiquement. Ce n'est qu'en apaisant notre esprit et en regardant au plus profond de nous-mêmes que nous déveloperons la sagesse nécessaire pour identifier les racines du terrorisme. Avec la compassion et la communication, le terrorisme peut être éradiqué et transformé en amour. » Thich Nhat Hanh.

Du « moi humilié » au « surmoi terroriste » La chronique philo de Cynthia Fleury. « On ne peut mourir que pour une idée que l’on ne comprend pas. » C’est une note du service central du renseignement territorial (SCRT) qui fait, ces derniers jours, du bruit, parce qu’elle témoigne d’un phénomène de radicalisation religieuse et communautariste dans le sport amateur : prières dans les gymnases, sur les pelouses des stades de football, éducateurs sportifs fichés comme salafistes, etc.

Du « moi humilié » au « surmoi terroriste »

La chose là encore n’est pas nouvelle, mais la banalisation de ces « provocations » dans l’espace public continue d’aller bon train. La notion de radicalisation, étymologiquement, renvoie à ce qui est relatif à la racine « radix », soit ce qui concerne le principe premier à l’origine d’un phénomène. Mot bien mal choisi pour expliquer ces phénomènes d’intégrisme qui relèvent du pulsionnel le plus traditionnel et sectaire, et non d’une étude de l’origine d’un phénomène, qui pourrait tout à fait faire écho à un processus d’argumentation scientifique. La guerre ne nous rend pas plus forts, elle nous rend vulnérables. Je refuse de vivre dans le monde que veulent nous imposer les terroristes.

La guerre ne nous rend pas plus forts, elle nous rend vulnérables

C’est pourquoi je veux que nous nous donnions les moyens de décider nous-mêmes de notre avenir, forts du courage et de l’exemple de tant de nos compatriotes à l’occasion des attentats de Paris et Saint-Denis. La guerre ne nous rend pas plus forts, elle nous rend vulnérables. Quelle est, en effet, la stratégie de Daech ? Elle est double et il faut savoir la prendre au sérieux pour la combattre. Premièrement, les hommes de Daech cherchent à susciter la guerre civile en France et en Europe, à monter les populations contre les musulmans, français, immigrés ou réfugiés.

« Éduquer à la paix pour résister à l’esprit de guerre » Par Edgar Morin, sociologue et philosophe La première déclaration de l’Unesco à sa fondation avait indiqué que la guerre se trouve d’abord dans l’esprit, et l’Unesco a voulu promouvoir une éducation pour la paix. Mais en fait, il ne peut être que banal d’enseigner que paix vaut mieux que guerre, ce qui est évident dans les temps paisibles.

Le problème se pose quand l’esprit de guerre submerge les mentalités. Eduquer à la paix signifie donc lutter pour résister à l’esprit de guerre. Cela dit, en temps même de paix peut se développer une forme extrême de l’esprit de guerre, qui est le fanatisme. Une structure mentale commune Nous avons pu constater dans l’histoire des sociétés humaines de multiples irruptions et manifestations de fanatisme religieux, nationaliste, idéologique.

Le mot de « terrorisme » est à chaque fois employé pour dénoncer ces agissements tueurs, mais il ne témoigne que de notre terreur et nullement de ce qui meut les auteurs d’attentats. Radicalisation. Passage à l'acte.

Attentats

État d'urgence. Système mafieux. Cybercriminalité. Terrorism. Fanatisme. Terrorisme. Terrorisme. Les meurtriers de masse. Vingt-cinq ans après sa chute, l’ex-président tchadien Hissène Habré a été condamné à la prison à vie pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre (esclavage, viols, tortures, exécutions, séquestrations, etc., pendant la période de 1982-1990) par un tribunal spécial africain à Dakar. « L’Afrique a jugé l’Afrique », a réagi Clément Abaïfouta, le président de l’Association des victimes des crimes du régime de Hissène Habré (AVCRHH).

Les meurtriers de masse

Amnesty International a salué, de son côté, le fait historique que pour la première fois un ancien dirigeant africain a été condamné pour des crimes de droit international devant un tribunal siégeant dans un autre État africain. Mais rien n’est jamais simple, ni définitif. Abram de Swaan, dans Diviser pour tuer. Les régimes génocidaires et leurs hommes de main (Seuil, 2016), revient sur cette violence de masse exercée contre des civils désarmés, qui agit avec l’assentiment et le soutien des autorités et des institutions du régime en place.

Livres

Podcasts. Moyen-Orient. Attentat : quelle application pour son téléphone mobile ? L’application pour smartphones SAIP a été lancée 2 jours avant le coup d’envoi de l’Euro 2016 de Football.

Attentat : quelle application pour son téléphone mobile ?

Suite aux attentats successifs survenus dans l’hexagone au cours de l’année 2016, cette compétition sportive est sans nul doute la plus menacée de l’histoire. Pour propager l’information d’une attaque le plus rapidement possible, pour éviter la saturation des numéros de téléphone d’urgence comme le 17 de la Police, et pour éviter la diffusion de fausses informations, le gouvernement a opté pour cette forme de dispositif. Il a été préféré à l’envoi massif de SMS qui a été jugé trop coûteux et aurait pu faire les frais d’un engorgement des réseaux téléphoniques.

Une fois installée, l’application propose une interface volontairement minimaliste. Elle répond à 2 questions simples et vitales : quoi et où ? Pour disposer pleinement de cette application, il faudra bien veiller à : Télécharger SAIP pour iOS (iPhone et iPad) ou pour Android.