Attentats à «Charlie Hebdo»: «Il a fallu se remettre rapidement au travail» COMMEMORATION La maison d'édition de BD bordelaise Les Requins Marteaux, qui a notamment publié Luz et Willem, revient sur les attaques terroristes contre l'hebdomadaire satirique...
Mickaël Bosredon Publié le Mis à jour le Marc Pichelin est l’un des trois fondateurs de la maison d’édition de BD bordelaise Les Requins Marteaux. Elle a notamment édité les auteurs de Charlie Hebdo Luz et Willem. Ce dernier a réchappé à l’attaque terroriste contre l’hebdomadaire satirique le 7 janvier 2015. « C’est le dernier rescapé de la première génération de Charlie » explique Marc Pichelin, qui a répondu aux questions de 20 Minutes. Comment avez-vous vécu l’attentat contre « Charlie Hebdo » il y a un an ? Passée l’onde de choc, qui a frappé l’ensemble de la profession, car on connaissait de près ou de loin des personnes victimes de cet attentat, il a fallu se remettre rapidement au travail. Comment appréhendez-vous l’édition 2016 du Festival d’Angoulême ? L’année 2015 a-t-elle plus difficile pour vous ? Charlie-Hebdo : on n’oublie pas ! - Sandawe. Alors que les commémorations des terribles massacres de janvier 2015 débutent, au terme d’une année de violence terroriste aveugle qui a frappé tous azimuts, pendant que le Moyen-Orient s’apprête à exploser au nom des deux visions d’un Islam qu’on nous dit pourtant religion de paix, risquant par là même de provoquer une recrudescence des attentats de pervers psychopathes, on se souvient de cette formidable réaction qui a suivi la folie délirante des fanatiques djihadistes.
Ces millions de gens, dignes, marchant dans les rues de Paris et d’autres villes de France et du monde entier, pour dire « Non, nous ne céderons pas à vos menaces, oui, nous continuerons à vivre selon nos valeurs, et ces valeurs incluent le droit de rire, de nous moquer, de critiquer les divinités inventées par les hommes et leurs prophètes, de nous amuser, de boire de l’alcool, d’écouter de la musique, de danser… ». Cynthia Fleury : «Un an après les attentats, toujours les mêmes débats, les mêmes divisions» DIRECTION DES ARCHIVES MUNICIPALES DE TOULOUSE - Inventaire pour toutes les tables. Inventaire de la sélection, triée sur la Cote, de 420 notices La recherche portait sur : Cote du fonds = 76Fi Page 1/14 Cote : 76Fi1 Type : TRACT Consultable : NON Notice détaillée [Je suis Charlie] Forces de l'ordre en deuil.
Je suis Charlie, je suis policier 7 - 16 janvier 2015. Cote : 76Fi2 Type : DESSIN Consultable : NON Notice détaillée [Je suis Charlie]. 7 - 16 janvier 2015. Cote : 76Fi3 Type : Dépliant Consultable : NON Notice détaillée [Je suis Charlie] Ma vie avec toi Charlie. 7 - 16 janvier 2015. Cote : 76Fi4 Type : DESSIN Consultable : NON Notice détaillée [Je suis Charlie]. 7 - 16 janvier 2015. Un an après les attentats, ils racontent. Du journal à l'événement Finalement, qu'est ce fameux « esprit Charlie » ?
Interrogent les universitaires Jane Weston Vauclair et David Vauclair. En focalisant l'attention bouleversée de la communauté internationale, « Charlie Hebdo aura réussi à lier plusieurs débats, certains très explicites et d'autres plus discrets mais tout aussi mobilisateurs ». Liberté de rire de tout, de blasphémer, laïcité, place de l'islam dans la société française, solidarité et fraternité, autant de sujets brûlants mis sur la place publique. (Pascale Monnier) «Charlie Hebdo»: Riss fait un journal «pour le jour où les morts reviendront» MEDIAS Le patron de l’hebdomadaire satirique estime que « Charlie doit être là où les autres n’osent pas aller »… 20 Minutes avec AFP Publié le Mis à jour le Riss pense « tout le temps » aux morts de Charlie Hebdo. « Je me demande parfois si je ne fais pas un peu le journal qu’ils auraient fait, le journal pour le jour où ils reviendront.
Pour moi, ils ne sont plus là mais ils n’ont pas disparu », explique-t-il, ému. Protégé par cinq gardes du corps, ce qu’il trouve « juste un peu contraignant », le patron de l’hebdo satirique raconte avec fierté comment les survivants ont réussi à faire renaître le journal que les frères Kouachi croyaient avoir tué. « Un journal de combat », notamment pour la laïcité. >> a Lire aussi : L’année mouvementée de « Charlie Hebdo » après les attentats Dans une interview accordée à l’AFP, il précise : « Charlie doit être là où les autres n’osent pas aller.
«Charlie Hebdo»: Un an après l’attentat, quel avenir pour le journal satirique? MEDIAS En grandes difficultés financières fin 2014, l’hebdomadaire a reçu un soutien extraordinaire depuis la fusillade meurtrière du 7 janvier 2015.
Une survie assurée pour le titre ? …. Anaëlle Grondin Publié le Mis à jour le Un an après le terrible attentat qui a décimé sa rédaction, Charlie Hebdo est toujours debout. 100.000 exemplaires vendus en kiosque et 180.000 abonnements Charlie Hebdo vient de publier un numéro spécial tiré à un million d’exemplaires pour commémorer le massacre qui l’a endeuillé le 7 janvier 2015. En novembre 2014, Charb, alors directeur de la publication du journal, expliquait qu’il fallait « écouler 35.000 [exemplaires] pour être à l’équilibre ».