La radicalisation djihadiste est-elle une «dérive sectaire»? «Comment vous sentez-vous à l’idée que vous partagez avec les suspects arrêtés par le FBI la même foi?»
, demanda un journaliste, après les attentats du 11-Septembre, au boxeur américain Cassius Clay, converti à l’islam sous le nom de Mohamed Ali. «Et vous, rétorqua-t-il, comment vous sentez-vous à l’idée qu’Hitler partageait la vôtre?» Réponse lapidaire et scandaleuse. Mais elle revient à l’esprit face à l’injonction de justification qui pèse à nouveau, depuis les attentats du 13 novembre, sur les musulmans dits «modérés», sommés de s’expliquer, de prendre la parole et de condamner leurs correligionnaires «radicaux».
A tort ou à raison, le musulman «modéré» se sent tenu pour coresponsable d’actes commis et de discours prononcés au nom de l’islam par tous ceux qui, sur la planète, se revendiquent de cette religion. Une application qui remonte au 11-Septembre Le sociologue relève aussi que ce n'est pas une connaissance effective de l'islam qui conduit au djihadisme.
Ressources Radicalisation. Terrorisme : revoici le DarkNet. Lors des questions au gouvernement, hier, le ministre de l'Intérieur a affirmé que les terroristes utilisaient le DarkNet.
Ce n’est pas la première fois que Bernard Cazeneuve évoque ce mystérieux réseau. De quoi s’agit-il ? Le Darknet (ou Darkweb) désigne un ensemble de sites cachés qui serviraient à toutes sortes d’activités illégales : trafic d’images pédophiles, de drogue, de données bancaires volées, de faux papiers et bien sûr d’armes. On dit même que des tueurs à gages y proposeraient leurs services… Bref, une sorte far west numérique, un supermarché en ligne du crime. Et pour les transactions commerciales, on utilise généralement le bitcoin, cette monnaie électronique non traçable. Comment accède-t-on au Darknet ? N’espérez pas passer du côté obscur de la Force simplement en tapant quelques mots-clés sur Google. Bruxelles : des comptes djihadistes diffusent de fausses informations pour ajouter à la panique. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Une nouvelle méthode ?
Aussitôt après les attaques de Bruxelles, mardi 22 mars, plusieurs comptes visiblement tenus par des sympathisants de l’Etat islamique se sont mis à relayer, sur le ton de la menace, des rumeurs évoquant d’autres attentats un peu partout dans la ville.
C'Dans L'air - Les ados terroristes #Terrorisme - 16/07. Recrutement de djihadistes via les réseaux sociaux : que peut faire la loi ? Infrarouge, les versions courtes - De la Suisse au Djihad, pourquoi? Enquête RMC - Comment j’ai été recrutée pour aller faire le djihad en Syrie - 08/04 - vidéo Dailymotion. Des Européens sur la route du djihad.... Jeudi 23 Janvier 2014. Comment le djihad recrute de jeunes Européens. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Philippe Bernard (Londres, correspondant) Au sixième étage d’un bâtiment universitaire du King’s College, au cœur de Londres, une batterie de chercheurs, penchés sur des écrans d’ordinateurs, entretient des dialogues un peu particuliers par le biais des réseaux sociaux : ils suivent en permanence l’abondante production en ligne des jeunes Européens partis faire le djihad en Syrie ou en Irak et de ceux qui rêvent de les suivre.
Avec certains, ils conversent. Le Centre international pour l’étude de la radicalisation (ICSR), créé en 2008, s’est fait une spécialité d’analyser la montée de l’islamisme sous toutes ses formes et, en particulier, les mécanismes de l’engagement de ressortissants des pays occidentaux dans le djihadisme. Comment Facebook m’a mis sur la voie du djihad.
Les réseaux sociaux, n°1 du recrutement pour le djihad. Radicalisation et médias sociaux. Etat islamique, l'arme médiatique - Le Document. Daech, salafisme, réseaux sociaux : Gilles Kepel répond à Patrick Cohen - vidéo Dailymotion. "Daech est un enfant des réseaux sociaux" pour Eric Fottorino. Cyber-terrorisme : un recrutement en 4 phases- 17 mars 2015. BLOQUÉS.
Ce fut l'une des applications immédiates de la loi antiterroriste de novembre 2014 : plusieurs sites internet accusés "de faire l'apologie du terrorisme" ont été bloqués depuis la mi-mars 2015 par le gouvernement français : plus aucun internaute ne pouvait y avoir accès. Cette mesure visait à tenter de contrer la radicalisation islamiste express qui se déroule depuis plusieurs mois via Internet, à destination notamment des jeunes dont le nombre de candidats au départ vers la Syrie aurait augmenté de 116% depuis janvier 2014. Les attentats perpétrés à Paris le 13 novembre tout comme ceux de janvier 2015 l’ont révélé crûment : quelques semaines, voire quelques jours, passés à surfer sur les plateformes et réseaux sociaux comme Youtube ou Facebook ou sur les autres forums d’activistes suffisent à former de petits bataillons d’apprentis djihadistes prêts à adopter les idéaux de groupes terroristes comme Daesh ou encore Jabhat al-Nosra, filiale d’Al Qaida.
ALGORITHMES. MATRAQUAGE.