Prévisions d'effectifs d'élèves du second degré pour les années 2017 et 2018. Auteur : Nicolas Miconnet, DEPP B1 Les effectifs du second degré vont continuer à croître aux rentrées 2017 et 2018, à un rythme soutenu à la rentrée 2017, légèrement plus important que celui constaté à la rentrée 2016, puis nettement plus modéré à la rentrée 2018 (voir figures 1 et 2).
Ainsi, après l’augmentation constatée en 2016 de 43 000 élèves, les effectifs vont augmenter de 50 000 en 2017 et de 17 000 en 2018, prolongeant une période de croissance des effectifs constante depuis la rentrée 2009 (figure 1), essentiellement pour des raisons démographiques : en 2017, le dynamisme démographique explique 90 % de la hausse prévue, les mesures de politique éducative, notamment le droit de redoubler pour les élèves recalés la première fois au baccalauréat et la baisse du redoublement en CM2, les 10 % restants. 1 – Évolution des effectifs des élèves du second degré @ DEPPChamp : France métropolitaine + DOM, secteurs public et privé y compris hors contrat.Source : MENESR-DEPP. Méthode. Agir pour la mixité sociale et scolaire au collège : retours d'expériences et projets des territoires pilotes.
Les professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) du « parent de référence » des collégiens constituent le point de départ de cette étude menée par la Deep (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance) sur la composition sociale de la population des collégiens français.
Les collèges de France présentent une très forte hétérogénéité en termes de composition sociale La ségrégation sociale entre collèges est très forte : 10 % des collèges accueillent moins de 15 % d’élèves issus de milieux défavorisés ;10 % des collèges accueillent plus de 63 % d’élèves issus de milieux défavorisés. Répartition des collèges par proportion d’élèves de milieu défavorisé, à la rentrée 2015. Renforcer la mixité sociale dans les collèges.
Des réalisations concrètes dès la rentrée 2016 25 territoires pilotes dans 21 départements sont actuellement engagés dans des projets visant à renforcer la mixité sociale.
Une douzaine de ces projets est opérationnelle dès la rentrée 2016 et accompagnés au plan scientifique afin de mesurer les effets des solutions retenues. Depuis plusieurs décennies, la mixité sociale est invoquée, annoncée ou réclamée, à mesure que l’aggravation des inégalités, la distension des solidarités familiales et de proximité ou les nouveaux comportements résidentiels creusaient la pente de la ségrégation sociale et scolaire. Sans titre. Mixité à l'école : une conférence, un réseau, un état des lieux franco-français et une comparaison internationale. La mixité scolaire fait parler d'elle.
A l'occasion d'une conférence internationale sur le sujet, qui se tiendra à Paris les 4 et 5 juin, le Cnesco publie deux études : un état des lieux sur la ségrégation dans les collèges et les lycées français, ainsi qu'un rapport international sur les politiques de lutte contre la ségrégation scolaire dans le monde. Par ailleurs, un "réseau de décideurs parties prenantes des politiques de mixité sociale", où sont attendues les collectivités, se mettrait en place.
Le Cnesco (Conseil national d'évaluation du système scolaire) s'associe au Conseil supérieur de l'éducation du Québec (CSE) ainsi qu'au Centre international d'études pédagogiques (Ciep) pour organiser la première conférence de comparaisons internationales sur les politiques servant les mixités sociale, scolaire et ethnoculturelle dans la classe et l'établissement scolaire, autour de la question "quelles politiques pour la réussite de tous les élèves ?
". Comment font les autres ?