Arte - Sélection d'émissions - Black Lives Matter. Pap Ndiaye : "Les Etats-Unis sont peut-être à l'aube d'une nouvelle coalition entre Noirs et Bmancs libéraux" View Pictures of the George Floyd Protests Nationwide. « Je ne veux plus avoir peur » : paroles de manifestants américains après la mort de George Floyd. En images : après la mort de George Floyd, hommages et manifestations massives à travers les Etats-Unis. Affaire George Floyd : Trump récolte la colère. Jusqu’à présent, il n’était qu’une cible secondaire pour les milliers de manifestants mobilisés depuis la mort de George Floyd.
Dorénavant, il semble devenir le point de mire national des protestations et un facteur de divisions et de chaos au sein de son gouvernement. Après la requalification mercredi de la mort de George Floyd en «meurtre» et l’inculpation des quatre policiers, le mécontentement se tourne vers Donald Trump. «Ce n’est pas la panique, mais un mauvais moment à passer», tempère-t-on dans l’entourage du président américain. Depuis son entrée en lice dans les primaires du Parti républicain en 2015, le milliardaire, populiste roué et expert du bombardement émotionnel, a réussi à bouleverser les règles de la communication politique en misant sur l’outrance et l’écrasement des tabous pour galvaniser ses électeurs les plus fidèles.
Cette fois, il semble avoir dépassé les bornes, au point de mettre en danger sa réélection. Contre-pied Débandade Philippe Coste intérim à New York. De Colin Kaepernick à George Floyd, voici l’histoire de "Take a knee", le geste qui veut mettre à genoux le racisme aux Etats-Unis. Les images de manifestants et de policiers, genou à terre, en soutien à la communauté afro-américaine, se multiplient aux Etats-Unis.
Popularisé par un joueur de football américain en 2016, le symbole est longtemps resté marginal et violemment critiqué. Des policiers américains blancs, un genou à terre. Les images sont chargées de symboles. Depuis la mort de George Floyd, un Afro-américain de 46 ans, lundi 25 mai, à la suite de son arrestation par un agent de police blanc à Minneapolis (Minnesota), les photos de manifestants agenouillés, en signe de protestation contre les violences commises envers la communauté noire américaine, inondent les réseaux sociaux. L'histgeobox. A Paris, manifestation massive en mémoire d'Adama Traoré et George Floyd.
La manifestation était attendue, même si interdite en début d’après-midi par la préfecture de police de Paris en raison de l’état d’urgence sanitaire.
Mais la vague inattendue. Par son ampleur, sa détermination, sa colère sourde contre «l’injustice», malgré l’encadrement très serré par les forces de l’ordre. Ils étaient donc autour de 20 000 personnes à se rassembler devant le tribunal de grande instance de Paris pour réclamer justice pour Adama Traoré, mort en juillet 2016 quand il avait été interpellé par les gendarmes dans le Val-d’Oise. En écho, d’autres mobilisations ont également été observées à Marseille, Lyon ou Lille. "Lettre adressée à mes amis blancs qui ne voient pas où est le problème..." - Virginie Despentes. Virginie Despentes est écrivaine.
Dans cette lettre, rédigée après la manifestation en soutien à Adama Traoré et adressée à "ses amis blancs qui ne voient pas où est le problème", elle dénonce le déni du racisme et explique en quoi "être blanc" constitue un privilège. Paris, le 3 juin 2020 Lettre adressée à mes amis blancs qui ne voient pas où est le problème. En France nous ne sommes pas racistes mais je ne me souviens pas avoir jamais vu un homme noir ministre. Pourtant j’ai cinquante ans, j’en ai vu, des gouvernements. J’entends déjà la clameur des twitteurs de service, s’offusquant hargneusement comme ils le font chaque fois qu’on prend la parole pour dire quelque chose qui ne corresponde pas à la propagande officielle : « quelle horreur, mais pourquoi tant de violence ? Comme si la violence ce n’était pas ce qui s’est passé le 19 juillet 2016. Je suis blanche. Virginie Despentes. «Bougnoules», «nègres»… des messages racistes de policiers dévoilés par Arte et «Mediapart»
Alors que le préfet de police de Paris, Didier Lallement, a fait part de son soutien aux policiers face aux «accusations de violence et de racisme», dans un contexte marqué par la mort de George Floyd aux Etats-Unis et la manifestation interdite contre les violences policières à Paris mardi, une enquête de Mediapart et un documentaire audio d’Arte radio, à propos d’une affaire qui a eu lieu fin 2019, rappellent que le fléau est loin d’être réglé dans les rangs des forces de l’ordre.
Dans son enquête, Mediapart revient donc ce jeudi sur une affaire survenue en fin d’année dernière à Rouen : Alex, un policier noir de l’Unité d’assistance administrative et judiciaire (UAAJ), dénonçait ses collègues après avoir découvert un groupe WhatsApp dans lequel ils s’échangeaient des messages racistes, sexistes, antisémites. Ce que l'on sait de l'affaire Gabriel, jeune garçon blessé lors de son interpellation par la police.