YouTube. Paris sous Haussmann. Extrait émission"Karambolage" d'Arte sur l'histoire du Bon Marché Rive Gauche. Le chemin de fer dans le paysage français. Contexte historique.
Les premiers chemins de fer. Contexte historique Au début du XIXe siècle, la France est encore un pays essentiellement rural où les dépêches sont acheminées à cheval et où les voyages s’effectuent sur des routes cahoteuses, dans l’inconfort des diligences et des malles-poste.
La lenteur du rythme des échanges entrave l’essor économique. L’usage de la machine à vapeur provoque cependant une croissance sans précédent de la production industrielle et une véritable révolution dans les transports. Ainsi, bien avant l’apparition de l’automobile, le chemin de fer met fin au règne de la diligence. En France comme en Angleterre, les premières lignes de chemin de fer apparaissent dans les régions minières. C’est à partir de 1850 que les chemins de fer sont construits à un rythme accéléré pour constituer un maillage ferroviaire raccordé à celui des pays voisins. Analyse des images Ces mêmes moyens de transport sont également associés sur la lithographie anonyme qui illustre « les différentes manières de voyager ». Le travail dans les mines. François Bonhommé a représenté avec une grande fidélité l’activité sidérurgique et métallurgique dans les grands foyers industriels de la France du milieu du XIXe siècle, entre Abainville et Le Creusot.
Il n’a pas éludé la représentation des paysages et du travail liés à l’extraction du charbon qui, dans le cas des bassins de Blanzy et du Creusot, se trouvaient si proches de ceux du fer et si étroitement associés à eux. Si Constantin Meunier a puisé son inspiration dans une région différente – la Belgique du “ sillon Sambre-Meuse ” –, ses sujets peuvent être rapprochés de ceux de Bonhommé, lui aussi attentif aux acteurs et aux gestes du travail, et appartiennent à un même contexte contemporain.Ce contexte, c’est celui d’un âge relativement bref : la France, plutôt mal dotée par son sous-sol, est entrée dans l’âge du charbon d’abord avec les locomotives (à l’approche de 1840), plus tard par la généralisation de la vapeur comme énergie industrielle ou comme moteur de la sidérurgie. Le travail dans les mines.
Découvrir les textes de la période 1849-1870 au travers d’œuvres et d’images d’archive. La fabrique de l'histoire - Histoire des ouvriers et des ouvrières 1/4. Ecomusée Creusot Montceau. Musée de la mine - Saint-Etienne - Dossier "Les dangers dans une mine de charbon" La fabrique de l'histoire - Histoire des risques industriels - Ép. 4/4 - Histoire des politiques environnementales.
Le familistère de Guise. Mémoires d’un paysan bas-breton/Texte entier. C’était en 1897, un soir de juin.
J’habitais alors la vieille maison de Stang-ar-C’hoat, à l’orée de Quimper. On vint m’avertir qu’un glazik était dans le jardin, qui demandait à me parler. Glazik — comme qui dirait : « azuré » — est le terme par lequel on désigne en breton, à cause de leur veste et de leur pourpoint bleu de roi, les paysans de la région cornouaillaise comprise entre Rosporden et Pont-Labbé. Je priai que l’on fît entrer le visiteur et je vis paraître un homme d’une soixantaine d’années, très vert encore d’aspect et d’allure, plutôt petit, bas sur jambes et les épaules trapues, tout à fait le type du paysan quimpérois dont il portait le costume et dont il avait tout l’extérieur, avec cette particularité, néanmoins, qu’au lieu d’avoir la figure rasée, comme ses pareils, il laissait librement pousser sa barbe couleur d’étoupe, qui lui hérissait le visage d’une abondante broussaille inculte.
Portrait d'un inconnu : le dernier défi d'Alain Corbin. L'HISTOIRE : Vous publiez chez Flammarion Le Monde retrouvé de Louis-François Pinagot, où vous ressuscitez la vie et les mœurs d'un inconnu du siècle dernier, un sabotier des environs d'Alençon, né en 1798, mort en 1876.
Comment vous est venue l'idée d'écrire l'histoire de quelqu'un qui n'a laissé aucune trace, auquel aucun historien ne s'était jamais intéressé ? ALAIN CORBIN : Je serais plutôt tenté de demander comment on avait pu, jusqu'à présent, ne pas y penser ! On parle toujours de l'homme du peuple, comme s'il s'agissait d'une sorte de prototype.
Les auteurs des livres consacrés au siècle dernier se fondent toujours sur les mêmes cinq ou six témoignages de gens qui ont pris la plume et qui, de ce fait, se sont détachés de leur milieu. L'H. : Et vous, vous avez pense que vous seriez plus proche de la réalité en faisant surgir quelqu'un du néant ? Comment Haussmann a réussi son Paris.
On sait tous à quoi ressemble un immeuble haussmannien, mais sait-on à quel point le baron Haussmann, délégué par Napoléon III, a totalement chamboulé le paysage de la capitale, avec ses immenses percées, son architecture régulière, ses parcs… ?