Cinquante thèses sur l’urbanisme et les urbanistes
Mots clés : Fifty theses on urbanism and urbanists Raphaël FISCHLER (Université McGill, École d’urbanisme)
Les frères Pereire, acteurs de la modernisation économique
Il est impossible de faire abstraction du rôle rempli à cet égard par M. Pereire. Concessionnaire et directeur, en 1835, du chemin de Saint-Germain, président du conseil d’administration du chemin de fer du Midi et du canal latéral à la Garonne, – administrateur des chemins du Nord, de l’Ouest, de l’Est, […] du Crédit foncier, du Crédit mobilier, de la Compagnie générale maritime, du Crédit mobilier espagnol, et président du conseil de la Société des immeubles de la rue de Rivoli, les lignes de voies ferrées ou fluviales, à l’administration desquelles il prend part […].
Plan d'ensemble des travaux de Paris à l'échelle de 0,001 pour 10 mètres (1/10 000) indiquant les voies exécutées et projetées de 1851 à 1868
Title : Plan d'ensemble des travaux de Paris à l'échelle de 0,001 pour 10 mètres (1/10 000) indiquant les voies exécutées et projetées de 1851 à 1868 Author : Andriveau-Goujon, Eugène (1832-1897). Auteur du texte Publisher : E.
La curée / par Émile Zola ; compositions de Georges Jeanniot
Title : La curée / par Émile Zola ; compositions de Georges Jeanniot Author : Zola, Émile (1840-1902). Auteur du texte
De quoi la « ville inclusive » est-elle le nom ? Exploration d’un concept émergent à partir de discours scientifiques et opérationnels
1 Le « modèle » urbain renverrait selon certains auteurs « à un ensemble d’objets, de politiques, de (...) 1Ville « durable », « désirable », « créative », « intelligente » … Les adjectifs ne manquent pas pour exprimer les attentes et les objectifs des acteurs opérationnels vis-à-vis de l’espace urbain. L’expression de « ville inclusive », qui circule depuis quelques années dans le milieu de l’urbanisme comme un mot d’ordre innovant et mobilisateur, semble appartenir à cet idiome de la ville vertueuse. Cette dernière est désormais présentée comme un concept à part entière, voire comme un « modèle urbain »1 pouvant guider les décisions d’élus et accompagner les politiques urbaines. Mais quelles sont précisément les vertus dont se pare cette « ville inclusive » ?
Le plan Haussmann et la « mort du vieux Paris »
Au milieu du XIXe siècle, Paris a à peu près le même visage que sous la Révolution. C'est une ville pleine de ruelles enchevêtrées, aux maisons exiguës, souvent insalubres. Une ville presque dépourvue de grandes artères, où il est difficile de circuler. Lorsque Napoléon III arrive au pouvoir, il décide d'assainir la capitale : pour ce faire, il fait appel au préfet de la Seine, le baron Haussmann.
L'industrialisation avec l'arrivée du chemin de fer
L'agriculture ne compte pas pour rien dans la région jusqu'à la venue du chemin de fer en 1843. D'ailleurs, les 168 électeurs du Tiers-état, dans le bailliage de Mantes, votent pour le sieur Germiot, un riche propriétaire terrien des environs, pour être l'un de leurs deux députés pour les États-Généraux convoqués à Versailles par Louis XVI, pour le 5 mai 1789. Et d'une seule fonderie sur Mantes depuis 1822 à une cinquantaine d'ouvriers cordiers dans Gassicourt, effectivement une infime minorité ouvrière d'usines ou de fabriques est recensée au milieu du 19e siècle, dont on se méfie car "la misère pousse à la maraude, voire au banditisme". Mais le 3 mai 1843, date d'inauguration du chemin de fer de Paris à Rouen, le Mantois coutumier, rural et artisanal va s'en trouver complètement transformé.
L'impressionnisme
Avec leur volonté de représenter le motif en fonction de la lumière et de ses effets, les impressionnistes remettent en question les principes artistiques qui définissaient jusqu’alors la représentation picturale. L’impressionnisme ne cherche pas le sens mais la forme, qu’il réinvente en peignant l’instant selon les lois scientifiques de la perception visuelle, en utilisant la couleur comme seul outil de composition. Un groupe dissident Des artistes, en marge de l’art officiel de la seconde moitié du XIXeme siècle, créent en 1863 le Salon des refusés, qui rassemblent les peintures qui ne sont pas admises au salon officiel.
Pour un Slow Urbanism
Beal, V., 2011, Ville durable et justice sociale. Ce que le développement durable nous dit de la production de l’urbain, pp. 239-259, Béal V., M. Gauthier, G.
sans titre
Ce nouvel atelier documentaire vise à montrer quelles ont été les tensions entre la bourgeoisie et les classes ouvrières avant et après la révolution de février 1848, tensions qui, même après la proclamation de la seconde république ont perduré. En dépit de mesures espérées dont l’adoption du suffrage universel, est apparu que tous n’avaient pas les mêmes intérêts ni même les mêmes idéaux et la République tant souhaitée n’avait pas le même visage pour tous ni nécessairement le même drapeau (voir Alphonse de Lamartine en 1848) : les ouvriers parisiens la veulent “démocratique et sociale” là où les gouvernements successifs la veulent conservatrice et libérale. Les différentes crises qui avaient touché de plein fouet la classe ouvrière fragilisée dès les années 1840 avaient laissé espérer que le droit au travail soit vraiment reconnu afin de garantir à tous et toutes de vivre décemment de leur labeur.
Histoire et analyse d'images et oeuvres
Contexte historique Bien que survenue quarante ans après celle de Londres, la brutale métamorphose de Paris sous le Second Empire a frappé l’opinion nationale et internationale. L’originalité de l’œuvre du préfet Haussmann, qui régna de 1853 à 1870 « presque comme un ministre de la capitale », tient en trois points : l’importance accordée aux équipements collectifs, la création d’une ville bourgeoise, l’édification d’un ensemble urbanistique cohérent. Les tableaux et photographies de l’époque reflètent souvent ces deux derniers aspects.