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Les commons vs bien privé

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Ce qu’il reste de l’université publique. Pourquoi avons-nous des universités?

Ce qu’il reste de l’université publique

Vaste question à laquelle nous n’avons pu faire mieux que de répondre par un « on ne sait pas trop » collectif. Mais les choses changent. Le compromis issu de la Révolution tranquille ne tient plus. Progressivement, ce sont les impératifs de l’université marchande qui s’imposent. Les universités nord-américaines doivent d’abord, comme toute entreprise privée, survivre à la concurrence pour justifier leur existence. Suivre les traces de l’argent est, sans grande surprise, une des façons de prendre acte des transformations en cours. Ce que nous observons est en fait une transformation tout aussi profonde que graduelle.

Dix ans plus tard, la situation avait déjà changé de manière importante. Chaque université devait maintenant attirer des investissements privés et une « clientèle » étudiante pour se financer. Rapport annuel 2015 2016 protecteur. Les fédérations médicales ne manquent pas de culot. Donc voilà, nos distingués médecins ont facturé aux Québécois et aux Québécoises des frais illégaux.

Les fédérations médicales ne manquent pas de culot

Pour vous donner une idée, et selon les données du ministère de la santé, les médecins facturaient 83 M$ pour des services d’une valeur de 10 à 13 M$. Une pratique inacceptable qui devrait prendre fin en janvier et il faut s’en réjouir. On aurait pu penser qu’en se faisant prendre la main dans le sac, les médecins auraient humblement accepté ce changement, surtout qu’aucune punition ni exigence de remboursement de leur sera imposée.

Après s’être fait servir une volée de bois vert sur la question des frais accessoires, les fédérations médicales sont aussitôt reparties en croisade. Cette fois, elles y vont de menaces : si les médecins ne sont pas compensés pour la perte de ces revenus (des revenus illégaux!) Dans la situation présente, les médecins québécois peuvent déjà compter sur des revenus 12 % supérieurs (en tenant compte du coût de la vie) à ceux de leurs homologues ontariens. L'ex-président de la Jeune Chambre lance le «Toms Shoes» des services juridiques. Sophie Tremblay et Ryan Hillier, cofondateurs du nouveau cabinet juridique social NOVAlex L’avocat Ryan Hillier, ex-président de la Jeune Chambre de commerce de Montréal, et l’avocate Sophie Tremblay lanceront demain (21 septembre) le cabinet NOVAlex.

L'ex-président de la Jeune Chambre lance le «Toms Shoes» des services juridiques

Ce sera le «Toms Shoes des cabinets juridiques», soit le modèle 1 pour 1. Pour chaque heure facturée à un client d’affaires, NOVAlex offrira une heure de service juridique gratuit (pro bono) à un individu à faible revenu, un OBNL ou une startup en affaires depuis moins de 12 mois. Pour en finir avec la mauvaise réputation des frais de gestion - COCo. Pour celles et ceux qui, comme moi, écrivent des demandes de subvention, comme pour les acteurs, le rejet n’a rien de nouveau.

Pour en finir avec la mauvaise réputation des frais de gestion - COCo

Ça fait partie du métier. Par contre, l’an dernier, j’ai reçu une réponse par téléphone qui m’a très sincèrement laissée bouche bée. « Nous adorons votre projet et nous pensons que votre travail impacte positivement nos communautés à long terme » affirmait le représentant en question, « mais nous ne voulons couvrir que le coût du projet, pas de salaires, d’équipement ou de matériaux. » Excusez-moi? Ai-je bien entendu?! La mauvaise réputation des frais de gestion. DU FINANCEMENT PRIVÉ POUR RÉALISER DES MISSIONS DE L’ÉTAT. FRANÇOIS DESJARDINS – Le Devoir Photo: Getty Images Le Québec n’exclut pas de recourir aux obligations à impact social Le gouvernement Couillard n’exclut pas d’émettre un jour des « obligations à impact social », comme songe très sérieusement à le faire l’Ontario afin de financer des projets spécifiques pour des groupes vulnérables.

DU FINANCEMENT PRIVÉ POUR RÉALISER DES MISSIONS DE L’ÉTAT

Ce phénomène embryonnaire, qui ne suscite pas un enthousiasme unanime dans le monde, repose sur la réalisation de projets sociaux avec l’argent d’investisseurs privés à qui le gouvernement promet un profit si certains objectifs sont atteints. (…) Si certains vantent ses mérites, l’obligation à impact social ne suscite pas l’unanimité.

Au premier chef, se demandait l’auteur, « si ces modèles d’intervention sociale sont si bons, pourquoi les structurer en projets individuels au lieu d’en faire des politiques publiques beaucoup plus larges ? Faire de l’argent avec la misère des autres. Intervention précoce & PPP sociaux. LE Dr JULIEN N’A RIEN INVENTÉ… MARIE LINDSAY – Présidente du Regroupement des organismes communautaires Famille de la région de la Capitale-Nationale / LE HUFFINGTON POST.

Intervention précoce & PPP sociaux

LACAetlafinancesocialeVF1. Financiarisation de l’action associative. Un rapport sur « l’investissement à impact social » a été remis fin septembre 2014 à Mme Carole Delga, secrétaire d’État chargée de l’économie sociale et solidaire (ESS).

Financiarisation de l’action associative

Ni paresseux ni victimes. Difficile d’imaginer une réforme moins libérale que le projet de loi 70, pourtant proposé par un gouvernement libéral.

Ni paresseux ni victimes

Après avoir proposé, à l’automne dernier, de couper de moitié l’aide sociale aux prestataires qui manqueraient à leurs obligations dans le cadre des programmes d’insertion à l’emploi, le gouvernement jongle aujourd’hui avec l’idée de retenir leurs chèques en de pareilles circonstances. Les 1 % les plus riches possèderont plus que le reste de la population mondiale en 2016. Les causes des inégalités sociales et des conséquences désastreuses du néolibéralisme sur la lutte à la pauvreté (et le réchauffement climatique) figurent assurément parmi les sujets tabous sur lesquels les grands médias néolibéraux n’aiment visiblement pas trop se pencher.

Les 1 % les plus riches possèderont plus que le reste de la population mondiale en 2016

Le traitement médiatique accordé à la sortie du dernier rapport annuel d’Oxfam sur les écarts de richesse perpétuels entre le 1 % le plus riche de la Terre et le 99 % restant en est justement un bel exemple on ne peut plus probant.