L’économie collaborative est-elle aussi sociale et solidaire. Le terme est employé par OuiShare depuis début 2012 et recouvre une grande variété de thématiques, de formes d’entreprises et de modèles économiques.
Le point commun de ces initiatives, et le point de départ de la définition chapeau de l’économie collaborative, c’est le caractère P2P (pair à pair) des systèmes mis en place. Ainsi la consommation collaborative rassemble des initiatives de prêt, location, don, troc, ou vente de biens et services entre particuliers, du covoiturage à l’échange de matériel entre voisins, etc. Ces systèmes ont pu se développer grâce aux outils numériques : des pratiques existant depuis toujours (prêt d’objet, échange de services), à l’échelle de la famille ou l’entourage proche sont désormais étendues à un cercle beaucoup plus large.
A qui profite l'économie collaborative ? Les inégalités ne sont plus un sujet tabou.
Dans le sillage de Piketty, nombreux sont ceux qui s’inquiètent aujourd’hui ouvertement de leur grand retour, et ce, quel que soit le bord politique. Collaborative, sociale... Les nouvelles formes d'économie - Journal des Professionnels. L’économie collaborative : un modèle hybride entre capitalisme et partage Qu’est-ce que l’économie collaborative ?
L’économie collaborative repose sur le partage ou l’échange entre particuliers de biens (voiture, logement), de services (covoiturage, bricolage), ou de connaissances (cours, apprentissage), avec échange monétaire (vente, location, prestation de service) ou sans échange monétaire (dons, troc, volontariat), le plus souvent par l’intermédiaire d’une plateforme numérique de mise en relation. L’économie collaborative se définit donc comme une activité qui vise à produire de la valeur en commun en se basant sur de nouvelles formes d’organisation : mise en réseau ou en communautés via des plateformes internet, mutualisation des biens et des outils, espaces en commun… Elle s’appuie fortement sur les technologies du numérique, notamment autour de sites et d’applications mobiles (marketplaces).
L’usage plutôt que la possession De multiples applications. L'éthique de la sollicitude. Depuis plus d’une vingtaine d’années dans les pays anglo-saxons, des travaux réhabilitent la place de la sollicitude, du souci des autres et de l’attention au sein de la réflexion morale.
Les « éthiques du care » montrent en particulier l’importance de la particularité et de la sensibilité dans l’appréhension du monde social. Le mot care, très courant en anglais, est à la fois un verbe qui signifie « s’occuper de », « faire attention », « prendre soin », « se soucier de », et un substantif qui pourrait selon les contextes être rendu en français par « soins », « attention », « sollicitude », « concernement ». Sous la forme négative – I don’t care –, il indique une indifférence, un refus de responsabilité : je m’en fiche, ça ne me concerne pas ! Une voix morale différente Aux Etats-Unis, In a Different Voice, le livre de Carol Gilligan (1), a servi de catalyseur aux débats sur l’éthique du care. Prendre soin des autres : un travail invisible. Le soin des autres est devenu un enjeu de société.
C'est aussi un nouvel objet pour les sciences humaines qui interrogent tout à la fois sa valeur économique, la spécificité des professions d'aide à la personne ou plus largement les valeurs morales qui régissent notre société. Mais, métier ou réalité familiale, il manque encore cruellement de reconnaissance sociale. Quel point commun entre une mère de famille, une infirmière ou une aide ménagère ? Toutes trois doivent au quotidien prendre soin des autres et les aider, souvent de la manière la plus concrète qui soit. Qu'est-ce que le care ? Souci des autres, sensibilité, responsab.
1Le livre intitulé « Qu'est-ce que le care ?
Souci des autres, sensibilité, responsabilité » rassemble huit contributions d'auteurs différents sous la direction de Pascale Molinier, Sandra Laugier et Patricia Paperman sur l'éthique du care. Il est difficile d'en faire une synthèse. Ce sont comme des voix différentes qui exposent certains points essentiels de cette éthique. Toutes ces voix, dont les auteurs sont des femmes, contestent un ordre moral et social pour en revendiquer un autre. Cette éthique du care vient directement des Etats-Unis. Le care en débat. Entretien avec Dominique Méda - Nonfiction.fr. * Cet article est accompagné d'un disclaimer.
Pour en prendre connaissance, veuillez cliquer sur le footer ci-dessous. Pourquoi le débat sur le care émerge-t-il maintenant ? Et quelles solutions cette notion encore méconnue peut-elle apporter aux problèmes actuels de la société française ? Dominique Méda répond à ces questions pour nonfiction.fr. De l'intérêt d'être altruiste - Nonfiction.fr le portail des liv. Philosophie. Le care entre éthique et politique. Recensé : Corine Pelluchon, , Paris, Cerf, 352 p., 24€. Le dernier ouvrage de Corine Pelluchon, intitulé , reprend et prolonge les interrogations menées dans son précédent livre, [ 1 ]. L’auteure y part du constat d’une incapacité du contractualisme libéral à offrir une réponse satisfaisante à des problèmes moraux et politiques devenus centraux dans les sociétés libérales et démocratiques contemporaines – le problème écologique, le problème du traitement des animaux et le problème de l’organisation du travail et de la solidarité – et vise à retravailler le libéralisme politique afin de lui permettre de répondre aux défis du temps présent.
Une commune racine du mal. La "société du care" implique de définir une politique de l'association. Cette perspective humaniste ne peut prendre toutefois consistance que si elle se traduit dans l'orientation des pouvoirs publics, ceux-ci ayant la responsabilité de renforcer les actions collectives qui attestent pratiquement du souci des autres. Autrement dit, prendre au sérieux l'idée de "société du care" implique de définir une politique de l'association dans laquelle les associations deviennent éligibles au soutien public à partir du moment où elles sont des supports d'attention aux autres dans la sphère publique.
Une telle évolution est loin d'être acquise. Elle suppose d'abord de rompre avec les deux tendances dominantes qui subordonnent les associations à l'Etat et au marché. Elle suppose ensuite de définir de nouvelles règles du jeu entre pouvoirs publics et associations. Il faut repenser la solidarité. La "politique du "care"" a toute sa place dans le projet de société de la gauche.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Christian Paul, président du laboratoire des idées du PS, député de la Nièvre. Www.cr-champagne-ardenne.fr/upload/1203.16_4.pdf. Réseau des Ecovillages. Correspondants locaux.
Initiatives Pour un Autre Monde - IPAM. La coordination européenne d’actions pour le droit au logement et à la ville et contre la spéculation appelle à une journée d’action en Europe pour lutter pour le droit au logement et à la ville, contre le logement cher et contre l’austérité !
Construisons une Europe sociale, qui garantisse le droit au logement pour toutes et tous ! Unissons nos forces pour transformer le logement, les terres et les villes en biens communs ! Montrons notre volonté collective de construire une force d’opposition au niveau européen pour des conditions de logement digne avec des actions le 19 octobre ! Une nouvelle économie vertueuse. En découvrant les incroyables comestibles pour la première fois, plusieurs personnes ont posé la même question : mais si les fruits et légumes sont gratuits partout dans la ville de Todmorden, comment l’économie locale peut-elle s’en sortir ?
Ou encore, que deviennent les maraîchers locaux ou les marchands de légumes ? Nous allons tenter de regarder de près cet aspect des choses essentiel, puisqu’il concerne l’argent et les revenus, ainsi que la richesse produite par ce nouveau mode de vie totalement transparent, éthique, solidaire et co-responsable. En fait, la réponse est simple. Mouvement coopératif - Economie sociale. Culture et Economie Sociale et Solidaire. Economie Solidaire et Alternative (ESA)