Sommes-nous tous cyberaddicts. SMS, Google et e-mails à tout-va… Dans leur dernier livre, les psychiatres Michel Hautefeuille et Dan Véléa, spécialistes des addictions, affirment que nous sommes de plus en plus nombreux à ne pas pouvoir nous passer de nos précieux assistants numériques.
Et vous, avez-vous conscience de votre degré de dépendance à votre ordinateur ou à votre portable ? 3 - L'addiction à Internet existe-t-elle. L’addiction numérique, un mal croissant chez les jeunes. A Singapour, comme dans un nombre grandissant de pays, des psychiatres militent pour que l'addiction aux smartphones soit reconnue comme un trouble psychologique.
Avec la Corée du Sud, la Chine et Taïwan, la cité-Etat est l'un des pays d'Asie les plus concernés par ce phénomène. L’addiction au smartphone, un trouble psy ? Singapour et Hong Kong détiennent d’ailleurs le record régional du plus grand nombre d'utilisateurs de smartphones par habitant, selon un rapport publié l'an dernier par le cabinet d'étude Nielsen. 87% des 5,4 millions de Singapouriens sont ainsi munis d'un téléphone multifonctions, contre 65% aux Etats-Unis. Génération 2.0 : l'addiction au numérique. La technologie et les réseaux sociaux sont devenus indispensables à notre quotidien.
A tel point qu’ils influent sur notre humeur, et mènent parfois à une dépression. Des centres de désintoxication au numérique ont même été mis en place aux États-Unis, et des séminaires pour affronter ces addictions sont de plus en plus fréquents en France. Peut-on être accro aux réseaux sociaux. Les accros aux réseaux sociaux sont-ils malades ? "Est-ce que vous sortez tout nu ?
Non ! Souffrez-vous pour autant d'une addiction aux vêtements ? Non ! Eh bien, ce n'est pas parce que vous ne lâchez pas votre téléphone portable que vous souffrez d'une addiction. " Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? 1.
Les addictions numériques : Internet et les jeux vidéo La formule de M. Guy Almes selon laquelle il y a trois formes de mort : « la mort cardiaque, la mort cérébrale et la déconnexion du réseau »52(*) est particulièrement vérifiée chez les adolescents. Pour un certain nombre d'entre eux, la navigation sur Internet ou les jeux (notamment en ligne) sont devenus une drogue dont ils ne peuvent plus se passer. Si selon les psychanalystes, aucune technologie ne porte en elle-même d'effet addictogène, l'addiction ne pouvant être générée que par une pratique particulière de l'objet en cause, liée à d'autres facteurs complexes (situation du sujet, environnement familial, contexte social...), la cyberdépendance semble prendre de l'importance. 6 à 8 % des internautes seraient ainsi dans l'usage excessif ou dépendant du réseau informatique.
+60% d'accros au smartphone dans le monde : c’est grave docteur (ou juste pratique) ? Atlantico : Une récente étude conduite par Yahoo montre une progression de 60% en 1 an de l'utilisation intensive des smartphones chez les consommateurs.
Les avancées technologiques sont-elles les seules explications à une utilisation toujours plus régulière d'un smartphone ? Quels autres facteurs sont en jeu ? Michel Stora : Au fond la technologie est surtout un révélateur de nos nouvelles manières de travailler, de gérer notre vie privée, et vient révéler et amplifier des phénomènes avant tout psychologiques qui montrent à quel point notre rapport au smartphone devient avant tout un rapport compulsif. Yann Leroux : “Il n’y a pas d’addiction aux jeux vidéo” On ne présente plus vraiment Yann Leroux sur internet, parce qu’il est l’un des rares psychanalystes à twitter et à avoir un blog.
Membre de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines, joueur invétéré, Yann Leroux s’intéresse au virtuel depuis qu’il est tombé dedans. C’est assurément son expérience de joueur qui l’a amené à porter un autre regard sur le jeu. A son exemple, des psychanalystes, et non des moindres, comme Serge Tisseron, sont de plus en plus nombreux à dénoncer l’utilisation de la notion d’addiction appliquée aux jeux vidéos. Cette position, forcément iconoclaste, nous intéresse. Et va nous permettre de mettre enfin les points sur les I. “Les réseaux sociaux étaient ma drogue dure” Cyrille de Lasteyrie.
Entendons-nous bien, je ne parle pas de l’Internet pratique, celui qui permet de s’informer, de se cultiver rapidement, de réserver un billet de train, d’agir à distance sur ses comptes ou d’acheter ses cadeaux de Noël.
Cet Internet-là est aussi salutaire et révolutionnaire que l’invention de l’imprimerie ou de l’eau courante. Non, je parle de l’Internet social, ce monstre difforme et suceur de temps. Ce terrain vague de l’ennui. J’ai 42 ans. Je suis marié.