« Acquisition de la propreté » : le point de vue d’une psychomotricienne. Ce que l’on appelle communément « l’acquisition de la propreté », par habitude et par facilité, est l’acquisition du contrôle des sphincters.
Rappel pt de vue montessori -> confiance dans les lois naturelles de l'enfant. Peut importe ce que fait l'adulte, l'enfant sera propre quand il sera prêt (dev neuro moteur) = process naturel et spontané Si adulte intervient => risque de comportement déviants (constipation...) – margueriterc
Les sphincters sont les muscles qui permettent d’ouvrir et fermer la vessie et l’anus.
Cette acquisition psychomotrice, comme les autres acquisitions motrices du jeune enfant, dépend essentiellement de la maturation neurologique Un processus naturel et spontané, pas un apprentissage ! L'enfant et le begaiement. Enfants en pouponnières demandent assistance - CERIMES. Absence maternelle et traumatisme de l'enfance - CERIMES. Reportage sur les effet de la télé sur le cerveau 1/4. L’itinérance ludique : une pédagogie au service des plus petits.
C’est quoi « l’itinérance ludique » ? L’itinérance ludique est une pédagogie mise en place par Laurence Rameau, issue des enseignements de tous les grands pédagogues et des neurosciences. L’idée n’est pas de renier le travail de ses prédécesseurs mais d’aller encore au-delà. « On essaye de mettre en place une pédagogie nouvelle qui corresponde vraiment aux tout-petits » explique Laurence Rameau. En effet, les anciens pédagogues ont plutôt travaillé sur les plus grands. Le but de l’itinérance ludique est donc de trouver une pédagogie valable pour tous les enfants de la crèche. La motricité libre, qu’est-ce que c’est ? Le concept de motricité libre ou spontanée a été inventé par le Dr Emmi Pikler dans les années 1960.
La pédiatre est convaincue que le petit enfant est un être doué de sensibilité et capable de se développer tout seul sans l’intervention d’un l’adulte. Dans la pouponnière qu’elle dirige à Budapest, l’Institut Loczy, elle applique ce principe en laissant les enfants évoluer librement. Et elle découvre que non seulement le développement moteur s’acquiert naturellement et dans un ordre bien précis, mais aussi que cette liberté donnée aux enfants leur apporte un sentiment d’accomplissement et de sécurité. Aujourd’hui, les travaux du Dr Pikler sont plébiscités par un grand nombre de professionnels de la petite enfance. Les bienfaits de l’activité libre Les premiers mois, le nourrisson a besoin d’être entouré physiquement pour se constituer une sécurité affective. Des effets à long terme Mais les bénéfices de cette pédagogie vont plus loin.
Organisation de l’espace : quelle influence sur les pratiques éducatives ? « C’est souvent à l’accueil du matin, lorsque les petits arrivent en pleine forme que l’on repère les espaces mal agencés qu’ils délaissent ou qui deviennent vite des lieux de conflits », remarque Claire Delmas, puéricultrice et directrice de la crèche Charpentier à l’Haÿ-les-Roses (94).
Ainsi, dans un lieu d’accueil qui est avant tout un lieu de vie, le comportement des enfants et, surtout, l’observation que l’on va en faire révèleront le bon fonctionnement d’une structure et le bien-être de ceux qui la font vivre. Les bébés qui y sont accueillis se nourrissent du monde qui les entourent dès leurs premiers mois. Tout à leur « esprit absorbant », ils explorent et expérimentent à leur rythme, afin de satisfaire leur besoin de toucher, sentir, gouter, essayer, écouter… Les accueillir consiste alors à assurer leur sécurité et leur épanouissement dans un environnement adapté à leurs besoins, déterminant pour leur bon développement moteur, cognitif et social. Motricité libre et activité autonome : libérez les bébés !
Ysé est allongée sur le dos sur un tapis.
Du regard elle capte les mouvements des arbres par la fenêtre, lève les jambes, s’étire et tente d’attraper ses pieds. D’un mouvement sur le coté elle tente de se retourner mais n’a pas suffisamment d’élan. Elle se contorsionne avant de revenir à ses pieds… Tous ses mouvements ont un sens, et il suffit de l’observer pour constater, de visu, ses progrès jour après jour.
Savourant tout le plaisir de la découverte, la petite fille expérimente de manière autonome son corps et son environnement. Car sans avoir besoin de l’intervention de l’adulte, un enfant est capable de franchir seul, à sa manière et à son rythme, toutes les étapes de son développement, de la position sur le dos à la marche assurée selon un ordre génétiquement programmé ; et ce pour son plus grand plaisir. L’aménagement de la zone d’accueil : un outil d’aide à la séparation. La zone d'accueil est comme un sas entre le jeu et le non-jeu.
Il faut donc qu’elle donne du sens à ce qui se trouve de part et d'autre dans la crèche. C'est comme lorsqu’on entre dans un hôtel, un restaurant ou une boutique : l'entrée donne tout de suite le ton en invitant ou non à aller plus loin... C'est pourquoi l'installation d’ « invitations à jouer » doit précéder l'arrivée des enfants.
En effet les débuts de journées en collectivité peuvent parfois démarrer difficilement pour un jeune enfant qui ne dispose pas encore de la capacité à savoir choisir, et encore moins à savoir quel jouet convient le mieux pour répondre à son besoin du moment. Des poches à doudou La zone d'entrée ou d'accueil est un lieu intermédiaire entre l'extérieur et l'intérieur de la crèche. A l'accueil du matin, les enfants arrivent pour la plupart avec leur doudou. L'accès visuel répond à un besoin de sécurité affective fondamental. Parler de l’espace, c’est aussi parler du rangement. Par Didier Heintz. L’espace est un langage et l'enfant dialogue avec lui. Par Didier Heintz. Une constatation, une évidence : l’enfant vit dans l’espace.
Aménagement de l’espace : son rôle dans la qualité d’accueil des parents. L'accueil marque le premier temps d’une rencontre.
On est bien ou mal accueilli. Bien accueillir, c'est donner l'hospitalité, c'est aussi accepter, admettre, écouter, loger, offrir, recevoir et saluer. Traduire une relation de confiance La crèche est un système enfants-parents-professionnels. Crèches : comment aménager l’espace repos des petits. A la crèche, les temps de sommeil sont pensés dans le respect des rythmes et des besoins de chaque enfant.
Ils sont organisés pour s’adapter à l’âge des enfants de chaque section (petits, moyens, grands). Les informations liées au sommeil collectées auprès des familles permettent d’adapter l’accompagnement de chaque enfant. Un espace apaisant et sécurisant En règle générale, l'espace dédié au repos et/ou à la sieste a été choisi en fonction de son implantation, endroit le plus calme de la crèche, mais il doit surtout être aménagé en fonction des besoins spécifiques des enfants accueillis en créant un environnement affectif sécurisant, stable et prévisible dans son organisation. Les enfants n’ont pas besoin de dormir dans le noir surtout dans la journée, l'obscurité n'est donc jamais totale dans les dortoirs en collectivité, de plus cela facilite la surveillance des enfants. Les différentes solutions de couchages À la crèche, plusieurs solutions de couchage peuvent être mis en place.
Dominique Rateau, thérapeute du langage : « Le trio qui compte c’est l’adulte, le livre et l’enfant » Les Pros de la Petite Enfance : Peut-on lire des livres aux bébés dès la naissance ?
Dominique Rateau : Pour entrer en relation avec le monde et les personnes qui les entourent, les bébés sont dans l'obligation de donner sens aux signes. C'est-à-dire voir des choses, les interpréter et donner du sens. Pour cela, ils sont des champions ! Je dis lire avec les bébés et non pas à des bébés, car je ne les considère pas du tout passifs, mais acteurs dans la rencontre et dans la lecture et cela dès la naissance. Ce qui modifie complètement l'approche, parce que ce n'est pas l'adulte qui lit à un tout-petit, ce sont deux personnes à des niveaux de développements différents qui vont lire ensemble un album et y trouver un intérêt à partager cette lecture. Quels sont les principaux apprentissages favorisés par la lecture ? Comment s'organisent les temps de lecture avec de très jeunes enfants ? Le doudou : son rôle en tant qu'objet transitionnel.
Dans les années 50, Donald Winnicott, pédiatre-psychiatre-psychanalyste britannique a mis en lumière la fonction d’objet transitionnel, expliquant que cet objet permettait à l’enfant de faire le pont entre sa relation « primitive » au sein maternel, et le monde extérieur.
Pour lui, tout enfant normalement constitué ne pouvait se passer d’un objet transitionnel. Qu’est-ce qu’un objet transitionnel ? Le concept s’est depuis largement vulgarisé. Aujourd’hui, d’après la définition la plus communément répandue, l’objet transitionnel servirait à rassurer le bébé lorsque ses parents, et notamment sa mère, ne sont pas là. Pour la pédopsychiatre Marie-Pierre Blondel*, un enfant qui utilise un objet transitionnel, débute avant tout sa vie intra - psychique. « L’objet transitionnel va lui permettre de créer un espace intermédiaire pour créer, penser, imaginer », assure-t-elle.
Développement psychologique de l’enfant : les principales étapes. À six semaines, le premier sourire intentionnel apparaît et prouve que l’enfant est en interaction avec l’autre.À huit mois, il ressent qu’il existe individuellement et qu’il n’est plus en fusion avec sa mère.À neuf mois, les premiers cauchemars peuvent survenir, signes de l’évidence que lui et sa mère sont deux êtres bien distincts. Cette séparation symbolique lui indique qu’il est donc dépendant de ses parents.
Et plus généralement des adultes. Les grandes étapes du développement psychomoteur de l'enfant. Entre 1 et 4 mois A la naissance, le bébé possède des réflexes dits archaïques. Il s’agit de mouvements automatiques involontaires qui apparaissent pendant la vie fœtale. Il tète, serre sa main très fort lorsqu’on pose un doigt dans sa paume, marche lorsqu’on le tient debout. Ces reflexes innés vont peu à peu disparaître pour laisser place à des réflexes plus volontaires vers l’âge de deux mois. A cet âge, le tout-petit fait désormais de vrais sourires en réponse à l’adulte. Il tourne la tête pour suivre les objets et agite les mains et les jambes. Entre 4 et 8 mois L’enfant coordonne de mieux en mieux ses mouvements, il adore donner des coup de pieds.
Sa motricité fine Entre 4 et 8 mois, l’enfant apprend à se servir de ses mains et fait connaissance de son corps grâce à elles. Les difficultés du bébé à s’endormir en collectivité. Le sommeil est primordial pour le développement de l’enfant, mais aussi pour que le groupe évolue en toute sérénité. Chaque enfant possède ses propres besoins en matière de sommeil. Un bon accompagnement suppose, dans la mesure du possible, une prise en charge individuelle, ce que tentent de faire au maximum les équipes de Sophie Croisier au multi-accueil et à la halte-garderie de Lillebonne. Echelonner les couchers en fonction des besoins Ainsi, les plus petits font des siestes en fonction de leurs besoins. Les horaires de siestes peuvent donc se décaler dans la journée. Les jeux corporels : l’éveil à la conscience de soi. Jouer avec tout son corps Loin de rester immobile, le nouveau-né change souvent de posture comme il le faisait déjà in utero. Aussi peut-on considérer que bien avant la marche, le bébé connaît les joies du mouvement et du déplacement.
Tous ses efforts, en position horizontale puis verticale, s’accompagnent du plaisir d’être actif et de sensations internes dites proprioceptives. Peu à peu, le petit d’homme redresse la tête et la dirige, s’enroule et s’étire, roule sur le côté, se tourne et se retourne, rampe à plat ventre puis en soulevant les fesses et même les genoux. Un jour, au hasard des changements de positions qu’il expérimente, il découvre la main comme point d’appui, il redresse son buste tout en écartant ses jambes et trouve ainsi son équilibre en position assise. Le point de vue de Catherine Gueguen sur le développement des compétences sociales et émotionnelles du jeune enfant. « La phobie de l’enfant bloque son apprentissage, sa capacité de penser »
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