Retour sur l'ouvrage "La fin de la publicité ?" : le compte-rendu. L'ouvrage "La fin de la publicité ?
" est le fruit de travaux de 3 universitaires sur une dizaine d'années. Ce livre se veut "une réflexion d'ordre politique sur la communication", une observation "des métamorphoses de la communication et des espaces marchands" à partir d'un corpus récent. Voici pour commencer une fiche de lecture. Dès l'ouverture, les auteures prennent leur distance avec "la littérature professionnelle" : Barthes, Badrillard ou Michel de Certeau sont cités en référence de même que la sémiotique et la linguistique. Elles s'attendent à ce que leur point de vue iconoclaste occasionne débats et réticences. L'ouvrage est une critique des évolutions de la communication autour de trois mots clés complémentaires : - la publicitarisation : l'adaptation des médias à la nécessité d'accueillir la publicité. - la dépublicitarisation : les marques gomment leur dimension publicitaire, cherchent à rendre discrète leur vocation commerciale, s'hybrident avec les médias.
La dépublicitarisation par Caroline de Montety. La fin de la publicité ? : Tours et contours de la dépublicitarisation - Karine Berthelot-Guiet, Caroline Marti de Montety, Valérie Patrin-Leclère, Yves Jeanneret. Les chaines de tv doivent se délinéariser! La montée en puissance de la VOD accessible depuis l’écran de télévision ou autre va bientôt concurrencer fortement les chaînes historiques.
Le téléspectateur a de plus en plus de possibilités de faire son propre choix. M6replay, Pluzz, iTunes, Netflix,… C’est le combat linéarisé vs délinéarisé… Rien de nouveau en fait. Une radio musicale est depuis longtemps une proposition marketing en concurrence avec une playlist personnelle Deezer. Certains me diront qu’on ne consomme pas de la musique comme des séries, peut-être, mais avouez qu’on en est pas très loin. Au fait une chaine de tv, c’est quoi..? Une chaîne de télé, ce n’est pas seulement une usine à nous piquer du temps de cerveau disponible, c’est surtout un intermédiaire entre un producteur de contenu et un spectateur.
Face au délinéarisé, une solution simple (c’est à dire sans rentrer dans le social et autre 2.0 ;-) ) est alors de se centrer sur ce rôle et de rester cet intermédiaire indispensable. Rester simple. Non, Internet ne tuera pas la télévision ! Mais celle-ci doit prendre acte des changements d’usages. Plusieurs types de médias, plusieurs façons de les consommer La radio et la télévision sont des médias de flux.
Ils offrent en permanence du contenu, mais, avant la généralisation des technologies digitales, il n’était pas possible de revenir sur une émission ou un film pour pouvoir l’écouter ou le revoir après sa diffusion originelle. Avec la délinéarisation, le fait de rendre un contenu accessible à n’importe quel moment, les habitudes de consommation des médias changent, et les médias doivent donc eux aussi changer.
Là où les médias de flux restent parfaitement pertinents pour tout ce qui est lié à l’actualité, qui a une valeur d’usage très rapidement périssable ; les médias délinéarisés permettent eux de proposer – à la demande – des contenus qui s’inscrivent dans le plus long terme et qui ne perdront donc pas de valeur avec le temps. Quel impact est-ce que ces nouveaux usages auront sur ce qui se lit, ce qui s’écoute, et sur l’audiovisuel ? Ce qui se lit Ce qui s’écoute.
La TV online favorise la délinéarisation des contenus : Quelle est la place de la TV online aux US ? Les médias ont-ils intégré les usages numériques ? Le téléspectateur, oui ! L’avènement de l’utilisation des nouvelles technologies au quotidien pousse les chaines de télévisions à se délinéariser et à proposer du contenu sur plusieurs écrans (ordinateur, tablette, smartphone).
La délinéarisation, une opportunité pour le marché des médias et des loisirs. Selon une étude PwC Global Entertainment and Media Outlook 2012-2016, 37.5% des revenus de l’industrie des médias et entertainment seront digitaux en 2016. Dès lors, Internet s’avère être une véritable opportunité pour ce marché des médias et des loisirs qui a bénéficié d’une croissance de 17,6% en 2011.En France et en 2011, ce marché a représenté 55,4 milliards d’euros et devrait atteindre en 2016, 65.5 milliards. Une croissance qui atteste d’une nouvelle norme pour l’industrie des médias : le digital est devenu une priorité. Le digital, un indispensable pour les médias L’utilisation d’Internet est une véritable chance encore mal maitrisée .
La publicité sur internet : une véritable force pour les années à venir. HEXAGLOBE CP delinearisation.