L’illettrisme en prison : “Les bibliothèques sont des lieux obligatoires en détention” Livre et lecture en Bretagne, établissement public de référence pour la filière du livre et de la lecture, développe dans le cadre du dispositif Culture/Justice, un projet régional ambitieux autour du livre et de la lecture, intitulé « Quartier Livre », pour la prévention et la lutte contre l’illettrisme dans les 7 établissements pénitentiaires bretons.
Les bibliothèques sont des lieux obligatoires en détention, dans le cadre du protocole national Culture/Justice. Les personnes détenues en difficulté avec la lecture ne fréquentent pas ou peu ces bibliothèques. Afin de développer le goût du livre chez ces personnes détenues, Livre et lecture en Bretagne, missionné par la Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC) et la Direction interrégionale des Services Pénitentiaires (DISP), a proposé la mise en place d’un projet à l’échelle des 7 prisons bretonnes. Ce projet est l’occasion de travailler avec les enseignants des prisons sur la question de la lutte contre l’illettrisme. La prison du disctrict de Columbia offre une bibliothèque aux prisonniers.
Corrections.Sa / CC BY 2.0 Le quotidien The Washington Post s’est intéressé à l’histoire de Larry Blair, un américain de 61 ans, qui a passé près de 40 ans de sa vie derrière les barreaux.
Drogue, agressions, vols… À chaque libération, ses vieux démons le regagnent, et l’homme finit toujours par repasser par la case prison. Larry Blair est sur le point de terminer sa peine à la prison du district de Columbia. Mais cette fois-ci, ce sera différent. Il promet de continuer à lire, et surtout de ne pas commettre d’infractions. « Quand j’étais dans la rue, je n’ai jamais eu le temps de lire », explique Blair. « Maintenant, je l’ai promis, je vais toujours avoir un livre. » Larry Blair n’est pas le seul homme à avoir trouvé l’équilibre qui lui manquait dans la lecture.
En mars 2015, l’unique prison de la ville de Washington s’est dotée d’une librairie, mise à disposition des prisonniers. La lecture comme moyen de réinsertion sociale (via The Washington Post) Les bibliothèques de prison, ou la nécessité du partenariat. Lutter contre l’illettrisme dans les prisons bretonnes. Les bibliothèques des prisons bretonnes Les bibliothèques pénitentiaires Lesbibliothèquessontdeslieuxobligatoiresendétention, prévuesdanslecadreduprotocolenational Culture/Justice.
Ellessontgéréesendirectpardespersonnesdétenues,appelées«auxiliaires-bibliothécaires»,avec l’accompagnementdeprofessionnelsdelaculture(la coordinationculturelleauseindesprisons)etdeprofessionnelsdulivre(lesprofessionnelsdesbibliothèquespartenaires,leschargésdemissionrégionauxCultureouLecture/Justice) EnBretagne,ilexisteaumoinsunebibliothèquedanschacundes7établissementspénitentiaires,dontlesuiviestassuréparuncoordinateurculturel,etauplanrégionalparlachargéedemissionLecture/Justice,salariéedeLivreetlectureenBretagne. Centre pénitentiaire des femmes (Rennes)disposed’unemédiathèquede 280m2,surdeuxétages,quiestunétablissementmodèlepourlesprisonsfrançaises;-Le Centre pénitentiaire des hommes -Malo. Parution du Médiathèmes : La bibliothèque : une fenêtre en prison. La culture est un droit fondamental, désormais étayé par un ensemble de dispositions juridiques.
Pour garantir l’accès à la culture pour tous, la bibliothèque doit étendre ses missions hors les murs et se rendre auprès des publics empêchés – parmi eux, la population, nombreuse et toujours croissante, des personnes placées sous main de justice. Pourquoi et comment créer et faire fonctionner un service de bibliothèque dans le contexte bien spécifique d’un établissement pénitentiaire ? Une dizaine de bibliothécaires aguerris synthétise ici son expérience en livrant un panorama complet de la question : contexte carcéral, cadre juridique, publics, personnels, posture professionnelle, action culturelle, nouvelles technologies, formation… Fruit du travail de la Commission Bibliothèques/médiathèques en établissements pénitentiaires de l’ABF, cet ouvrage, voulu le plus concret possible, accorde une large place aux témoignages des personnes détenues et à de multiples intervenants.
J'aime :