"Il faut absolument avancer dans la coopération entre Européens" (Jorge Domecq, Agence européenne de défense) Quelle est votre ambition pour l'Agence de défense européenne (AED)? Depuis que je suis arrivé à la tête de l'AED, j'ai établi des priorités dans des domaines où je pense que l'Agence peut aider à bâtir une Europe de la défense, qui est inscrite dans le Traité de Lisbonne. Nous devons disposer d'instruments au sein de l'Agence pour atteindre cet objectif. J'ai donc soumis aux ministres de la Défense des pays membres un plan de travail en trois volets pour ne pas disperser les efforts de l'AED : soutenir les efforts des Etats membres dans le développement de capacités structurantes, par exemple dans la mise en place d'un programme de drone de surveillance européen ; contribuer au renforcement de la base industrielle de défense en Europe notamment à travers la Recherche et technologie, être le relais des intérêts de la communauté défense dans les enceintes européennes.
Nous ne sommes qu'une petite agence de 125 personnes. Quel bilan tirez-vous du sommet européen du 25 et 26 juin? Sinon? Les drones : Quels usages ? Quelles problématiques. Interview 17 février 2016 L’Association internationale du transport aérien a récemment qualifié l’essor des drones de « menace réelle et croissante » pour la sécurité des avions de ligne. Que cela révèle-t-il en termes de réglementation ? On assiste actuellement à une croissance du nombre de drones utilisés, d’une part pour le loisir, ou par les autorités publiques, qu’elles soient civiles ou militaires. Pour ce qui est de la réglementation, celle-ci évolue régulièrement pour s’adapter à la croissance du marché. La réglementation française vient juste d’être modifiée par un décret de décembre 2015. On distingue les vols à vue et hors vue. Quelle est la réalité de l’utilisation des drones par les armées modernes ?
Quelles nouvelles problématiques l’émergence des drones soulève-t-elle par rapport à la nature de la guerre ? Légitchad. Article 1er : Les postes d’Attaché de Défense ou d’Attaché Militaire et les personnels qui y sont nommés sont régis par les dispositions du présent décret. Article 2 : Sont nommés aux postes d’Attaché de Défense ou d’Attaché Militaire, les hauts cadres militaires des Forces Armées et de Sécurité en activité ou en position de mise en disponibilité spéciale. Leur choix relève du Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, sur proposition du Ministre de la Défense Nationale. Article 3 : Les, officiers nommés aux fonctions d’Attaché de Défense ou d’Attaché Militaire sont mis à la disposition du Ministère en charge des relations extérieures pour emploi dans les représentations diplomatiques du Tchad à l’étranger. Ils relèvent conjointement du Ministère en charge des relations extérieures et du Ministère de la Défense Nationale, pour l’exécution des missions qui leur sont assignées dans le cadre de leurs prérogatives.
Section 2 : Du fonctionnement et de la subordination. Les services spécialisés. F defenceattaches. Lutte contre l’Etat islamique : de la nécessité de définir l’ennemi pour mieux revenir aux fondamentaux de la stratégie militaire. L’État islamique (EI), ayant été enfin reconnu comme ennemi par la France, des voix belliqueuses s’élèvent, à juste titre : la guerre contre l’islamisme impose en effet de vaincre son plus beau fleuron. Mais, avant de lancer la France dans une opération aéroterrestre en Syrie, qui ne serait en fait qu’un épisode de type conventionnel d’une guerre asymétrique plus large, réfléchissons : « La guerre est affaire d’importance vitale pour l’État, la province de la vie et de la mort, la voie qui mène à la survie et à l’anéantissement », nous avertit Sun Tzu.
En effet, ce n’est pas d’une vengeance dont nous avons besoin mais d’une guerre conduite jusqu’à la victoire. Conduire une guerre victorieuse, c’est satisfaire plusieurs exigences : la désignation de l’ennemi, de l’effet final recherché, de la stratégie militaire et diplomatique et la mise en œuvre des moyens nécessaires. L’aggiornamento de la politique étrangère française est bien parti, ira-t-il jusqu’au bout ? Politique européenne de Défense: est-il trop tard? Savoir ce qu’est le "Privacy by design" et le "Privacy by default" - Fil d’actualité du Service Informatique et libertés du CNRS. Savoir ce qu’est le "Privacy by design" et le "Privacy by default" Source schwaab.ch Privacy by design Le concept de la « protection de la vie privée dès la conception » (privacy by design) a été développé à l’initiative de la préposée à la protection des données de l’Etat d’Ontario au Canada, Ann Cavoukian, (cf.
Operationalizing Privacy by Design : A Guide to Implementing Strong Privacy Practices, Toronto 2012) : Chaque nouvelle technologie traitant des données personnelles ou permettant d’en traiter doit garantir dès sa conception et lors de chaque utilisation, même si elle n’as pas été prévue à l’origine, le plus haut niveau possible de protection des données. Cette idée a notamment été plébiscitée par une résolution de la 32ème conférence internationale des préposés à la protection des données les 27-29 octobre 2010, qui recommande aux Etats d’intégrer ce concept à leur législation. Privacy by default Articles sources. La guerre hybride de l'Etat islamique.
Fondation pour la Recherche Stratégique. Géopolitique: Syrie – le vrai état des forces sur le terrain/ Quelle est la stratégie russe? Conclusion : quand les Américains disent que les Russes ont bombardé des groupes soutenus par la CIA, soit ils mentent, soit ils disent la vérité et avouent par là-même qu’ils supportent des groupes salafistes-djihadistes-terroristes. C’est curieux mais, pour une fois, j’ai bien envie de les croire… Derniers développements sur le terrain Malgré les TOW américano-benséoudites, et peut-être parce que la Russie a fourni à l’armée syrienne des systèmes Shtora de brouillage rendant les missiles anti-char US relativement inefficaces, les forces pro-régime avancent un peu partout, notamment autour d’Alep et entre Hama et Homs.
Les bombardements russes continuent et semblent bénéficier de renseignements de civils dans les zones contrôlées par les terroristes modérés ou immodérés. En Irak, l’armée avance lentement mais sûrement. Grâce à son intervention syrienne, Poutine devient sérieusement populaire à travers le Moyen-Orient, ce que doit même reconnaître un média aussi néo-con que Fox News. Quels sont les fondamentaux de la puissance ? Géopolitique. LE TERME DE PUISSANCE est synonyme de pouvoir. Les langues anglaise avec power ou allemande avec Macht utilisent d’ailleurs le même mot.
En géopolitique, comme dans les relations internationales, la notion de puissance fait le plus souvent référence à des États mais d’autres acteurs sont dotés d’une puissance indéniable, notamment les institutions financières, les firmes transnationales ou les organisations non gouvernementales majeures. Pour ne pas parler des organisations criminelles. S’inspirant de Raymond Aron, Serge Sur écrit : « On définira la puissance comme une capacité - capacité de faire ; capacité de faire faire ; capacité d’empêcher de faire ; capacité de refuser de faire. » [1] Un premier exemple : les Etats-Unis ont réussit à imposer au gouvernement français de F.
Un deuxième exemple : la Russie de V. Robert Kagan résume ainsi la puissance comme la capacité à faire l’Histoire, avec un H majuscule. La première partie présentera une approche du concept de puissance. A. C. A. f3strategigeopo. "De la stratégie à la géopolitique, quelques éléments d'une approche pluridisciplinaire. " Par Alexandre Del Valle.* Qu'est-ce que la stratégie ? La stratégie est à fois une action déterminée par des actions contingentes, militaires, économiques, culturelles, sociologiques, et un discours, dimension considérablement renforcée avec l'avènement de la télématique et de l'Infowar, la guerre de l'information. D'après le Petit Larousse, la stratégie est l'" art de coordonner l'action de forces militaires, politiques, économiques et morales impliquées dans la conduite d'une guerre ou la préparation de la défense d'une nation ou d'une coalition ", ou encore l'" art de coordonner des actions, de manoeuvrer habilement pour atteindre un but ".
Les définitions les plus courantes demeurent celles qui ont été élaborées par les grands stratégistes classiques, de Karl von Clausewitz à Basil H. Politique, stratégie et tactique. Les différents niveaux de stratégie Géostratégie et ère nucléaire. Le 13 novembre, et après ? | IFRI. Idéologies et réalités politiques Les hommes ne savent pas l’histoire qu’ils font. Mus par leurs rancœurs personnelles, ou l’exaltation de références simplistes, les criminels du 13 novembre interprètent une partition qui les dépasse. Au Proche-Orient comme ailleurs, les discours idéologiques ou religieux recouvrent de leur apparente honorabilité de profondes divisions politiques.
C’est une région entière qu’on assassine parce qu’elle se défait. La décomposition du Moyen-Orient, avérée pour certains États décisifs – Irak, Syrie –, menaçante pour d’autres – Jordanie, Liban –, ne laisse sauves que des puissances extérieures – Iran, Turquie –, ou chancelantes – Égypte –, à l’exception d’une Arabie Saoudite qui n’est ni en position géographique, ni en position politique ou économique, de régler seule les problèmes de la région.
Les parures idéologiques sont une illusion – dangereuse mais illusion tout de même. Religieux et politique D’où quelques enseignements. Le conseil de Clausewitz sur la Syrie: définissez une stratégie! Qu’ils le sachent ou non, Barack Obama et François Hollande sont en train d’entraîner leurs pays dans une guerre avec la Syrie. On ne sait pas s’ils conçoivent des frappes militaires en réponse à l’utilisation par le gouvernement syrien d’armes chimiques contre son propre peuple comme une guerre, mais c’est exactement ce à quoi cela reviendrait. Pour citer le chef d’œuvre de Carl von Clausewitz, De la guerre, la guerre est «un acte de force qui contraint notre ennemi à respecter notre volonté». Comme nous le rappelle le soldat et professeur prussien décédé il y a des lustres, la guerre n’est pas que la violence aveugle, mais l’utilisation de la force pour réaliser un objectif politique contre un ennemi pensant et réceptif.
De la même manière, Clausewitz écrit: Quels objectifs le gouvernement cherche-t-il à accomplir en Syrie? Après-tout, Clausewitz nous rappelle que dans la guerre, il est primordial de «ne pas faire le premier pas sans penser au dernier». Tom Mahnken Foreign Policy. La structure de la stratégie militaire. B – Cette pensée est ambiguë. “La guerre est la continuation de la politique” peut vouloir dire : 1) La guerre est conçue en fonction des conditions générales dans une période particulière de l’histoire mondiale afin que : 2) Cela peut signifier que toute la guerre est conditionnée par les structures spécifiques internes des deux adversaires (ou États et coalitions d’États se trouvant en conflit ouvert l’un avec l’autre).
C’est ce que montrent : 3) Cette pensée peut aussi signifier que la guerre est tout simplement la poursuite immédiate d’objectifs politiques, lesquels sont au-delà des moyens d’action politiques (y compris les pressions économiques et psychologiques) et que, seul, le recours manifeste à la force est la solution. Clausewitz (VK, VIII, 6B) affirme que : “La guerre n’est rien d’autre que la continuation de l’interaction politique dans laquelle d’autres nouveaux moyens (application directe des forces) ont été introduits”. Il n’est pas rare de rencontrer ce point de vue.