A quoi sont liées les inégalités territoriales face à la Covid-19 ? Le Premier ministre Jean Castex s’est récemment rendu - au plus fort de la crise sanitaire - en Guyane.
Au lendemain de sa venue, Christiane Taubira se demandait, dans une tribune grinçante publiée dans Le Monde, si la Guyane pouvait espérer mieux que des « déclarations mondaines ». En effet, cette collectivité territoriale unique subit le confinement depuis plus longtemps que n'importe quelle autre région française tandis que le nombre de cas continue d’augmenter. Cette situation nous rappelle que les territoires n’ont pas été et ne sont pas égaux face à la Covid-19.
[Les géographes face au covid] Sylvie Brunel : « Le virus a réaffirmé le rôle essentiel de la puissance publique » Pour ce deuxième épisode de notre série « Les géographes face au covid », nous avons tendu notre micro à Sylvie Brunel, professeur à Sorbonne Université, ancienne présidente d’Action contre la Faim et auteur d’une quarantaine d’ouvrages (dont le dernier en date Pourquoi les paysans vont sauver le monde est paru en 2020 aux éditions Buchet-Chastel).
Des orientations prises à l’échelle mondiale aux menaces pesant sur l’organisation des sociétés locales, Sylvie Brunel nous livre une analyse passionnante et distanciée de la crise sanitaire et de ses conséquences géographiques. En tant que géographe, quelles leçons tirez-vous de ces dernières semaines marquées par la crise sanitaire et par les mesures prises pour l’endiguer ? La cécité des grandes puissances face à l’arrivée de ce nouveau coronavirus a eu quelque chose d’effarant. Les mesures de confinement précoces se sont révélé les plus efficaces pour sauver des vies, comme en Nouvelle-Zélande, au Danemark ou au Maroc. WordPress: [Les géographes face au covid] Paul Claval : « La crise sanitaire contraindra à repenser l’organisation de nombreux aspects de la vie sociale » © Claude Truong-Ngoc, 2015 Plusieurs semaines sont passées depuis le début du déconfinement.
La vie tend désormais à reprendre, bon an mal an, son cours habituel. Si l’arène médiatique a vu défilé, à juste titre, médecins, épidémiologistes, immunologues, la parole a été paradoxalement peu donnée aux géographes. Paradoxalement, car la crise que nous avons vécu est aussi profondément géographique. En guise de conclusion, une séquence sur le COVID-19. Ce que la Géographie de la mondialisation apporte à la compréhension de cet étrange 3ème trimestre: une étude de L. Carroué dans @Geoconfluences transposée en diaporama pour élèves de Terminales.
Julia de Funès : "On est une société docile : la santé est devenue la nouvelle norme" Julia de Funès, philosophe, est l'invitée de Léa Salamé à 7h50.
Elle partage ses réflexions sur la situation que vit la France. "On ne peut pas contester le sentiment d’avoir peur", reconnaît la philosophe. "Ce qui me frappe c’est qu’on risque de glisser de l’enfermement à l’examen, du confinement à une liberté très conditionnelle. Décolonisons le coronavirus ! Dans un article écrit depuis leur confinement à Kigali, deux chercheuses vivant au Royaume-Uni, Andrea Filipi et Katrin Wittig, livrent leurs réflexions sur la couverture médiatique internationale de la pandémie de coronavirus et de l’Afrique.
Selon elles, cette couverture recycle des clichés de l’Afrique, et l’Occident est peut-être en train de rater une occasion de repenser sa position ainsi que sa relation avec le continent. L’Atlas des préjugés, de Yanko Tsvetkov (4 décembre 2014). Mesdames et Messieurs, l’Afrique est, encore une fois, en train de s’enflammer. « Virus chinois : le scénario catastrophe d’une infection en Afrique », « Violence et confusion en Afrique face à la pandémie », ou bien « Le coronavirus est une menace existentielle pour l’Afrique et ses bidonvilles surpeuplés » ne sont que quelques-uns des gros titres que nous avons pu lire dans la presse internationale au cours de ces derniers mois.
La troisième vague correspond au discours actuel. Capture-de28099c3a9cran-2020-05-23-c3a0-08.03.44. Comprendre les pandémies par la géographie. Actualités Archives - La p@sserelle -Histoire Géographie- Lundi 16 mars, 15 millions d’élèves et d’étudiant.e.s français.es resteront à la maison.
Cette mesure a été annoncée jeudi soir lors de l’allocution télévisée du président Emmanuel Macron. Vendredi, tu as sûrement pu échanger de la situation avec tes enseignants en classe mais il est utile d’expliquer la gravité de la situation et les moyens pour éviter la propagation du COVID-19 et ses conséquences sans céder à la panique. ACTIVITÉ : Après avoir pris connaissance du vocabulaire à connaître et des attitudes à avoir face au COVID-19, étudie les documents et teste tes connaissances sur les quiz. VOCABULAIRE à connaître coronavirus épidémie – pandémieOMS (Organisation Mondiale de la Santé)gestes barrièresvaccin. Le coronavirus est-il le dernier avertissement avant les guerres du futur?
La pandémie de Covid-19, regards croisés de géographes. Des ressources pour aborder le Covid-19 en lien avec les programmes d’histoire-géographie. COVID et programmes Histoire Géographie Groupe de réflexion inter académique IA IPR et IEN Grande Région académique Auvergne Rhône Alpes Lorsque les élèves rentreront en classe et s’ils rentrent avant septembre 2020, il semble impossible que soit repris le programme là où il s’est arrêté pour l’achever dans son intégralité.
Les enseignants pourront dès lors, à leur initiative, opter pour des consolidations, des révisons, ou des cours de synthèse (en particulier pour les classes de transition : 3ème, 1ère, terminale). La crise sanitaire, économique et sociale sans précédent que nous traversons est aussi le moment d’une réflexion sur sa traduction dans les programmes d’enseignement d’histoire, de géographie et d’enseignement moral et civique (EMC). Faire travailler les élèves sur la question du confinement comme temps de rupture. Ces documents sont des propositions amendables ; celles du collège peuvent être adaptées pour le lycée ou pas notamment pour le niveau des élèves de seconde proche de celui d’élèves de classe de troisième. 1.
Présentation générale du projet (trame du projet et capsules vidéo) COLLEGE fiche 1 présentation générale COLLEGE Fiche 2 - Présentation générale du projet aux élèves et à leurs familles COLLEGE Fiche 3 Planning prévisionnel de la mise en pratique du projet LYCEE Fiche 1 présentation aux lycéens LYCEE Fiche 1bis Projet-Ruptures Travailler en autonomie 2. COLLEGE Fiche 5 correction- Analyse des vidéos des historiens et des historiennes COLLEGE Fiche 6 Tableau de synthèse - Analyse des vidéos des historiens et des historiennes LYCEE fiche 2 activités sur les capsules vidéo.
De Tchernobyl au Covid-19 : une pédagogie des catastrophes - Le Grand Continent. Certaines images de la crise du coronavirus ne sont pas sans rappeler celles du tristement célèbre accident de Tchernobyl, comme ces gens affublés de tenues de protection qui ressemblent à des scaphandres d’astronautes, en train de nettoyer, avec un liquide décontaminant, des rues de villes chinoises ou coréennes.
Mais la ressemblance entre la catastrophe de Tchernobyl et l’épidémie de Covid-19 va bien au-delà de ces quelques clichés iconiques. C’est que Tchernobyl a été également vécue comme une sorte de pandémie. Non seulement par les populations autour de la Centrale, dont nous avons longuement recueilli les témoignages, mais plus généralement par une partie de la population mondiale qui, par le fameux « nuage » qui fit trois fois le tour de la planète, fut contaminée à divers degrés par des radionucléides. « Pour comprendre la psychologie d’une population travaillée par une épidémie... » Le grand historien des religions Jean Delumeau nous a quittés au début de l’année.
Il aurait certainement été fasciné par la pandémie de coronavirus, tant celle-ci fait écho à ses travaux sur les épisodes de peste ou de choléra. Dans son livre « La Peur en Occident », publié en 1978, il s’attardait longuement sur les conséquences sociales des épidémies. Bien sûr, il faut se garder des parallèles historiques douteux (« les anciens tableaux, qu’on veut faire entrer de force dans de nouveaux cadres font toujours un mauvais effet », dixit Tocqueville), mais, enfin, il y a là matière à gamberger et certains, sur les réseaux sociaux, ne s’y sont pas trompés.
Nous publions ici un (petit) extrait de ce livre fascinant avec l’aimable autorisation des éditions Fayard. Les intertitres sont de la rédaction. Les banlieues françaises, grandes oubliées du confinement. Courrier International et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques).
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